30 avril 2013

Merci monsieur Weill-Raynal

Ainsi l'on sait maintenant...
C'est donc vous qui osâtes briser la loi du silence.
Vous qui bravâtes les foudres de jupiters d'une mythologie de pacotille, auxquels le clair-obscur de notre époque crépusculaire donne l'aspect de fantômes livides, recroquevillés sur « le grand cadavre à la renverse » du socialisme.

Vous qui révélâtes les sordides jeux auxquels se livrent secrètement, dans l'obscurité de leurs sinistres bauges syndicales, des juges cacochymes, confits dans une puante rancœur de classe.
Du Peuple, les plus éclairés ne pouvaient ignorer ces turpitudes. Aujourd'hui, grâce à vous, tous en ont la confirmation éclatante. Merci pour votre témérité.

Il y a des faits qui ne peuvent rester cachés dans une démocratie digne de ce nom. Et si le journalisme a encore un sens, vous contribuez à le lui donner.

Dans cette nauséabonde termitière mise au grand jour, par votre audacieux coup de pioche, le grouillement s'agite fébrilement en tous sens, resserrant les rangs dans un réflexe grégaire de survie. La dénégation étant consubstantielle à la nature de ces gens, ils nient l'évidence et cherchent même à faire passer pour fautif, celui par qui l'information arrive (selon eux cette infâme fresque murale relevait de l'humour...) Plus fort encore, le Syndicat des Journalistes, qui se veut « le premier syndicat français », soi-disant défenseur de cette profession, apporte « son entier soutien », non à son confrère fragilisé, mais à son homologue de la magistrature, qu'il estime en la circonstance profané. Il se livre à un quasi lynchage de l'hérétique, tandis que de son côté, la direction de France 3 diligente une procédure disciplinaire à son encontre...

Dans quel pays est-on ? M. Weill-Raynal est-il donc « Tintin au pays des soviets » ?
Eh non, nous sommes dans la douce France dérivant mollement, dans les vapeurs mortifères d'une des gauches les plus archaïques du monde....

5 commentaires:

tippel a dit…

On peut se demander ce que serait devenu le film si Monsieur Weill-Raynal l'avait livré à sa chaîne de sectaire, qu'il connait apparament trop bien!

Philippe POINDRON a dit…

Cher Pierre-Henri,

Encore un billet magnifique. Comment pourrait-on avoir confiance en des juges qui, fût-ce dans le privé de leur repaire, se moquent aussi bassement de leurs ennemis politiques. Je n'utilise pas le mot "adversaires" car on peut avoir des adversaires politiques, mais ces imbéciles traitent une bonne partie des justiciables en puissance, comme on le fait dans les pires des dictatures staliniennes subsistantes, c'est-à-dire comme des ennemis de classe. Cornegidouille ! Qui nous délivrera de cette engeance ?

tippel a dit…

Abraham Lincoln en 1860:


Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l' épargne.

Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.

Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l' employeur.

Vous ne pouvez pas encourager la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.

Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous gagnez.

Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l' initiative et l' indépendance.

Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant à leur place ce qu' ils devraient faire eux-mêmes.



Comment Abraham Lincoln a pu, en 1860, savoir qu' on allait avoir un anormal comme François Hollande pour Président en 2012 !!!

Anonyme a dit…

Bon article! Je vous invite à lire un article sur ce sujet. Il pourrait vous intéresser également: http://lettredechandos.wordpress.com/2013/05/03/les-cons-dos-au-mur/

Au plaisir de vous lire à nouveau.

Pierre-Henri Thoreux a dit…

Merci mille fois pour ces commentaires tellement bienvenus. Merci pour ces références et courage à tous ! Un jour sûrement, l'esprit français dans ce qu'il avait de meilleur, ressurgira avec vigueur...
Un jour on comprendra enfin que le socialisme et toutes ses scories gauchisantes reposent sur des leurres. Ce jour là, le ciel s'éclaircira.