16 août 2013

Songe d'un soir d'été

Lorsque la journée s'éternise
Au creux du soir ensoleillé
Je rêve un peu ensommeillé
Dans la clarté qui s'amenuise


Hélas, cette tiédeur exquise
S'empreint d'une sourde anxiété
Qui distille au sein de l'été
De froides vapeurs de banquise


L'heure n'est en somme, qu'un désert
Où mon indolence extatique
Côtoie sans cesse le tragique


Ce paradis est un enfer,
Je n'ai pas d'autre alternative:
Je garde espoir ou je dérive....

3 commentaires:

c'est Jeff ici a dit…

Les moments où je suis le plus peur sont les mêmes qui sont plus silencieux. C'est la tranquillité qui me fait le plus peur

Pierre-Henri Thoreux a dit…

Hi Jeff
It's clear to me: we have a lot in common...

claude a dit…

toute une sagesse bouddhique à acquérir pour savourer une bienheureuse vacuité et anéantir l'angoisse de demain, mais qui nous priverait d'un si vaporeux et frémissant sonnet