31 mai 2014

Guerres picrocholines

En somme l'affaire Bygmalion, ce n'est rien ou presque...
Un parti politique, l'UMP, est amené à soutenir son candidat à l'élection présidentielle. Qu'y a-t-il là de choquant ?
Rien dans un pays normal....
Mais voilà nous sommes en France et c'est sans compter avec ses lois sublimes qui réglementent le financement des campagnes électorales. Dans un souci d'égalité parait-il, elles imposent aux contribuables, via l'impôt, la charge d'une bonne partie des dépenses des candidats et plafonnent le reste, à savoir les dons, selon des normes qu'Ubu même, n'aurait pas désavouées. Plus les lois sont nombreuses et compliquées, plus le risque de les enfreindre grandit...
Dans l'élan des dernières illusions accompagnant l'équipe de Nicolas Sarkozy en 2012, l'UMP se laissa aller à quelques largesses par l'intermédiaire de l'obscure société Bygmalion.
Résultat, le plafond fatidique fut dépassé, et le pesant engrenage juridique se mit en marche, pour aboutir, deux ans plus tard, à un scandale en forme de psychodrame lilliputien dont notre pays raffole.
Les médias pointant leur gros oeil idiot et myope sur ce champ de bataille microscopique, se plaisent à monter en épingle les guerres picrocholines auxquelles se livrent des gnomes sans inspiration, animés uniquement par des considérations bassement  égoïstes ou partisanes.
Une des contributions les plus révélatrices fut celle d'une ancienne ministre dudit Sarkozy, candidat malheureux à sa succession. Reconvertie dans la retape télévisuelle au sein d'un talk show à deux balles, elle croit utile de feindre la venue des larmes en évoquant les prétendues malversations de son propre camp dans lesquelles elle s'ébrouait sans trop de scrupules, il y a peu.
Elle ne doit pas avoir plus de mémoire qu'un poisson rouge pour oublier qu'elle fut quant à elle la jeteuse d'argent public par les fenêtres à l'occasion du scandale de la grippe H1N1. Elle ne se souvient plus non plus qu'elle acheva la soviétisation de la santé avec sa funeste loi HPST. Peu lui importe sans doute le pays pourvu qu'elle puisse pérorer à son aise.
Quand on est c... on est c... chantait si bien Brassens...

3 commentaires:

claude a dit…

Merci Merci
le portait de l'ex ministre, diva vulgaire et flashie,qui au décours de sa brillante mission, a sur tous les plateaux, craché sa cigüe dans la soupe, me va droit au coeur

Pierre-Henri Thoreux a dit…

"Diva vulgaire et flashie", j'avoue que l'expression lui va à merveille !

Anonyme a dit…

la pauvre ROSELYNE, et encore le must je vous conseille sur YOU TUBE, la "vacherine angevine" qui s'essaye avec les rugbymen à la nouvelle machine à muscler les mêlées !!! extraordinaire de vulgarité à l'image de cette profonde imbécile VU évidemment comme on disait sur Amazon. RAMONE