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26 septembre 2013

L'une triomphe, l'autre s'enfonce

Enfin une bonne nouvelle !
La victoire électorale éclatante de madame Merkel, c'est la garantie que l'Europe gardera pour quelques années encore un leader crédible et par voie de conséquence une certaine stabilité. C'était vital eu égard à l'état actuel, passablement délabré, de l'Union. Et pour ceux qui se désespèrent du naufrage socialiste dans lequel s'asphyxie la France, c'est comme une bouée de sauvetage. Une petite lueur d'espoir à l'horizon...
Forte de ce succès, et de la bonne santé de son pays, Angela Merkel va dominer de la tête et des épaules ses partenaires, notamment les dirigeants français, en pleine déconfiture. On peut espérer qu'elle sera en mesure de réduire un peu leur capacité de nuisance, et que bon gré, mal gré, ils se résigneront à passer sous les fourches caudines de sa politique pragmatique.

Évidemment, et c'est la seconde source de joie, il s'agit d'une claque monumentale pour nos socialistes arrogants et revanchards qui avaient cherché de manière abjecte à saper le crédit de la chancelière et même à souiller son image en lui jetant à la figure toutes sortes de sobriquets haineux. Outre l'incapacité à reconnaître ses erreurs, ce qui caractérise bien souvent les mauvais élèves, c'est la propension à cultiver la détestation des bons...

Un tel succès après huit années de pouvoir, devrait faire un peu honte à notre président dont la légitimité ne cesse de rétrécir depuis le jour funeste de son élection. Au moment même où Angela Merkel triomphe, on apprenait que la cote de François Hollande n'avait jamais été aussi basse. A peine 23% d'opinions favorables, un an et demi après son arrivée au pouvoir ! Beau résultat pour celui qui bombait le torse avec son slogan éculé du « changement maintenant » et qui godille à la tête d'un pays plongé dans les contradictions, les incohérences et totalement incapable de sortir de ses absurdes blocages idéologiques. Anarchie gouvernementale, politique illisible, pléthore administrative, tout se conjugue pour maintenir hélas le pays dans cette seconde zone où sa grandeur passée s'étiole doucement.

La seule ligne directrice de ce gouvernement anémique, aisément perceptible par tout un chacun, reste envers et contre tout la désespérante augmentation tous azimuts des impôts, taxes, prélèvements, spoliations et confiscations. Il y a deux jours le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault n'avait d'autre argumentaire pour défendre sa stratégie miteuse, que d'alléguer que son gouvernement avait été « obligé d'augmenter les impôts ». Il tentait par la même occasion une fois encore, de faire porter le chapeau à ses prédécesseurs. Mais la ficelle est usée. La vraie raison est ailleurs. Lorsqu'on n'a aucune imagination, pas la moindre inspiration, et qu'on se complaît dans les dogmes ringards et l'auto-satisfaction, il n'y a guère d'autre solution... Au risque de parvenir à assécher complètement un pays qui se vide peu à peu de sa substance...

Au secours Angela !