Après le livre de Nathalie Kosciusko-Morizet désignant le Front National comme ennemi politique numéro 1*, celui dont vient de se délester Geoffroy Didier**, scelle un assez navrant constat où l’on voit la Droite française désormais enferrée dans une impasse idéologique dont elle aura du mal à sortir. Avec un FN autour de 30%, et sans autre proposition face à lui que le rejet sans nuance, le défi apparaît en effet de plus en plus difficile à relever.
Le scrutin du Doubs augure mal de l’avenir : le FN frôle à lui tout seul les 50% de votants. Ce n’est qu’une élection locale, et ce n’est certes pas la moitié des électeurs, mais ceux qui ne se déplacent plus deviennent de plus en plus nombreux. Ils n’ont plus envie de choisir entre la peste et le choléra. L’un des deux étant ce conglomérat informe dont se moquent les frontistes mais qui est bien une réalité : l’UMPS…
Scrutin après scrutin, le pseudo "Front Républicain" qui tente de contrer la progression du FN constitue une dérisoire muraille qui peine de plus en plus à faire illusion. Cet amalgame incohérent de partis à bout de souffle et d’inspiration, hurlant sans cesse au loup, convainc de moins en moins de gens.
Ce qui tient lieu de programme aux adversaires réunis du FN est loqueteux.
Ils se disent européens mais ne démontrent ni foi ni conviction dans la défense de la belle idée fédérale. Ils nous parlent d’un vague conglomérat d’états-nations, étriqué dans ses ambitions, et crispé sur la seule problématique économique, qu’ils abordent avec de mesquines préoccupations de petits boutiquiers.
En politique intérieure, ils se récrient face à la montée de l'intolérance et se font les défenseurs de la liberté d’expression, mais leur action se limite à des voeux pieux et des lois liberticides !
Ils font du chômage leur priorité absolue, mais n'ont d'autre projet que de faire de vaines incantations à la croissance.
Pour tenter de se démarquer les uns des autres, ils se combattent à la manière de Lilliputiens, à coup de réformettes dont le nombre est inversement proportionnel à l'efficacité, et celles que les uns promulguent, les autres les abrogent...
Bref une vraie mascarade qui, faut-il le préciser, communie quand même sur l'essentiel, à savoir le credo étatiste, le règne de la bureaucratie, et l'amour des taxes et des prélèvements obligatoires ! Grâce à leurs efforts conjugués, 57% de la richesse nationale est désormais confisqué par l'Etat : un record !
En définitive, plus que jamais, le résultat des manipulations et lâchetés politiques paraît de plus en plus évident : la Gauche, depuis les menées machiavéliques de François Mitterrand, s'ingénie à faire monter en puissance le FN, tandis que la Droite qui s’est jetée à pieds joints dans le piège pourtant grossier, contribue en excluant tout dialogue avec lui, à le radicaliser, et lui abandonne une bonne partie de ses thèmes. Au bout du bout, c’est la déconfiture assurée !
A l'instar du discours lénifiant de M. Didier, ex leader de la "Droite forte", il ne reste plus rien qu’une admiration niaise pour une France de héros disparus, qu’une compassion feinte et une écoute vaine des souffrances des gens qui se tournent vers le FN. Ces doléances qui se font écho d’un bout à l’autre du pays constituent le leitmotiv du bouquin de G. Didier : "On ne se sent plus chez nous en France !", "La France va mal et ne nous apporte que des problèmes !", "On ne supporte plus les discours politiques !"
Mais plutôt que d’en tirer une ligne politique déterminée et pragmatique, il se perd en récriminations contre le Front National. Faut-il avoir une courte vue pour espérer que ces simagrées soient de nature à provoquer un renversement de tendance !
Et quelle rage de devoir entendre tous ces discours inutiles, dans cette pauvre France, semblant décidément perdue sur un chemin sans issue !
Le scrutin du Doubs augure mal de l’avenir : le FN frôle à lui tout seul les 50% de votants. Ce n’est qu’une élection locale, et ce n’est certes pas la moitié des électeurs, mais ceux qui ne se déplacent plus deviennent de plus en plus nombreux. Ils n’ont plus envie de choisir entre la peste et le choléra. L’un des deux étant ce conglomérat informe dont se moquent les frontistes mais qui est bien une réalité : l’UMPS…
Scrutin après scrutin, le pseudo "Front Républicain" qui tente de contrer la progression du FN constitue une dérisoire muraille qui peine de plus en plus à faire illusion. Cet amalgame incohérent de partis à bout de souffle et d’inspiration, hurlant sans cesse au loup, convainc de moins en moins de gens.
Ce qui tient lieu de programme aux adversaires réunis du FN est loqueteux.
Ils se disent européens mais ne démontrent ni foi ni conviction dans la défense de la belle idée fédérale. Ils nous parlent d’un vague conglomérat d’états-nations, étriqué dans ses ambitions, et crispé sur la seule problématique économique, qu’ils abordent avec de mesquines préoccupations de petits boutiquiers.
En politique intérieure, ils se récrient face à la montée de l'intolérance et se font les défenseurs de la liberté d’expression, mais leur action se limite à des voeux pieux et des lois liberticides !
Ils font du chômage leur priorité absolue, mais n'ont d'autre projet que de faire de vaines incantations à la croissance.
Pour tenter de se démarquer les uns des autres, ils se combattent à la manière de Lilliputiens, à coup de réformettes dont le nombre est inversement proportionnel à l'efficacité, et celles que les uns promulguent, les autres les abrogent...
Bref une vraie mascarade qui, faut-il le préciser, communie quand même sur l'essentiel, à savoir le credo étatiste, le règne de la bureaucratie, et l'amour des taxes et des prélèvements obligatoires ! Grâce à leurs efforts conjugués, 57% de la richesse nationale est désormais confisqué par l'Etat : un record !
En définitive, plus que jamais, le résultat des manipulations et lâchetés politiques paraît de plus en plus évident : la Gauche, depuis les menées machiavéliques de François Mitterrand, s'ingénie à faire monter en puissance le FN, tandis que la Droite qui s’est jetée à pieds joints dans le piège pourtant grossier, contribue en excluant tout dialogue avec lui, à le radicaliser, et lui abandonne une bonne partie de ses thèmes. Au bout du bout, c’est la déconfiture assurée !
A l'instar du discours lénifiant de M. Didier, ex leader de la "Droite forte", il ne reste plus rien qu’une admiration niaise pour une France de héros disparus, qu’une compassion feinte et une écoute vaine des souffrances des gens qui se tournent vers le FN. Ces doléances qui se font écho d’un bout à l’autre du pays constituent le leitmotiv du bouquin de G. Didier : "On ne se sent plus chez nous en France !", "La France va mal et ne nous apporte que des problèmes !", "On ne supporte plus les discours politiques !"
Mais plutôt que d’en tirer une ligne politique déterminée et pragmatique, il se perd en récriminations contre le Front National. Faut-il avoir une courte vue pour espérer que ces simagrées soient de nature à provoquer un renversement de tendance !
Et quelle rage de devoir entendre tous ces discours inutiles, dans cette pauvre France, semblant décidément perdue sur un chemin sans issue !
*Le Front anti-national
** La fronde nationale
la totale décadence des partis politiques, ligotés par les ambitions personnelles minables qui justifient les compromis les plus honteux, exaspère le peuple De plus en plus perdu , en rage et désespéré il est prêt à tout pour sortir d'un bourbier puant
RépondreSupprimerje ne crois pas que le front républicain dont on nous rebat les oreilles, , vendu ou plutôt bradé par des mains indignes, aussi souillées à droite qu'à gauche,marche encore,rempart dérisoire et usé
Le programme du FN est profondément consternant de bêtise, mais lors des elections on vote CONTRE et non pour Ce qui charge lourdement les épaules de ceux qui versent de l'huile sur le feu
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