Un mot concernant le procès retentissant fait à Charlie Hebdo pour ses caricatures. On pourrait en rire tant ce battage juridique autour de quelques dessins paraît ridicule. D'autant que le jour de l'ouverture du procès les plaignants sont absents !
Mais le seul fait d'ouvrir une procédure judiciaire pour si peu paraît incroyable en démocratie.
Et surtout, le triste constat qui s'impose est que la chasse au sorcières est hélas bien courante en France.
Mais le seul fait d'ouvrir une procédure judiciaire pour si peu paraît incroyable en démocratie.
Et surtout, le triste constat qui s'impose est que la chasse au sorcières est hélas bien courante en France.
J'ai évoqué l'exclusion récente de Georges Frèche du Parti Socialiste, et sa condamnation à 15000€ d'amende, pour sanction de quelques mots déplacés.
Il y a quelques jours le journal Entrevue jugeait bon de se passer des services de Gérald Dahan dont le crime était d'avoir fait une blague de potache à l'encontre de Ségolène Royal.
Pas plus tard que ce matin sur France Inter, monsieur Demorand, dans le rôle de l'évêque Cauchon, a cherché une heure durant, avec virulence et sectarisme à faire "avouer" à son invité Alain Finkielkraut qu'il était "réac" et raciste.
Dans Libération ce jour, on peut lire que Ségolène Royal sort « ses griffes de gauche ».
Dans le texte ça se traduit par un torrent vertigineux d'imprécations et d'anathèmes qui rappelle les pires moments de l'agitprop. Complètement désinhibée, la candidate dans ses discours, n'hésite pas en effet à qualifier ses adversaires de « droite dure, agressive, sans principes, sans vertu républicaine ». Elle accuse même cette Droite de connivence avec le diable en personne : « elle se bushise » !
Madame Royal, qui éprouve la nécessité de gérer une partie de son modeste patrimoine en Société Civile Immobilière, qui avoue faire partie des quelques pour-cents de contribuables les plus riches de France, vocifère contre les «profits rapaces», «fainéants», «arrogants», «avides», et dénonce les «masses financières aberrantes et indociles».
Et plutôt que d'éclairer sur le fond de ses idées, elle déroule un discours revanchard incohérent, rempli de haine et lourd de menaces : « pour ces conglomérats de la finance et des médias, il y en a tellement [d'argent] à perdre si la gauche gagne cette élection présidentielle. »
Ce soir on peut lire un peu partout que François Bayrou, s'interroge sur sa participation à l'émission de TF1 « j'ai une question à poser », au motif qu'une des sociétés du programme, serait dirigée par Dominique Ambiel, partisan du ministre de l'intérieur (lequel n'a pourtant pas été ménagé par les contradicteurs lors de son propre passage à l'antenne). « C'est en réalité l'UMP qui est aux commandes de ce type d'émissions » a-t-il lancé ex-cathedra !
Quant à José Bové, qui en veut lui au monde entier, et qui se croit autorisé à casser tout ce qui lui évoque le démon de la Liberté, il annonce crânement qu'il fera campagne à partir de la prison dans laquelle il vient d'être condamné à séjourner quelque temps !
Il y a quelques jours le journal Entrevue jugeait bon de se passer des services de Gérald Dahan dont le crime était d'avoir fait une blague de potache à l'encontre de Ségolène Royal.
Pas plus tard que ce matin sur France Inter, monsieur Demorand, dans le rôle de l'évêque Cauchon, a cherché une heure durant, avec virulence et sectarisme à faire "avouer" à son invité Alain Finkielkraut qu'il était "réac" et raciste.
Dans Libération ce jour, on peut lire que Ségolène Royal sort « ses griffes de gauche ».
Dans le texte ça se traduit par un torrent vertigineux d'imprécations et d'anathèmes qui rappelle les pires moments de l'agitprop. Complètement désinhibée, la candidate dans ses discours, n'hésite pas en effet à qualifier ses adversaires de « droite dure, agressive, sans principes, sans vertu républicaine ». Elle accuse même cette Droite de connivence avec le diable en personne : « elle se bushise » !
Madame Royal, qui éprouve la nécessité de gérer une partie de son modeste patrimoine en Société Civile Immobilière, qui avoue faire partie des quelques pour-cents de contribuables les plus riches de France, vocifère contre les «profits rapaces», «fainéants», «arrogants», «avides», et dénonce les «masses financières aberrantes et indociles».
Et plutôt que d'éclairer sur le fond de ses idées, elle déroule un discours revanchard incohérent, rempli de haine et lourd de menaces : « pour ces conglomérats de la finance et des médias, il y en a tellement [d'argent] à perdre si la gauche gagne cette élection présidentielle. »
Ce soir on peut lire un peu partout que François Bayrou, s'interroge sur sa participation à l'émission de TF1 « j'ai une question à poser », au motif qu'une des sociétés du programme, serait dirigée par Dominique Ambiel, partisan du ministre de l'intérieur (lequel n'a pourtant pas été ménagé par les contradicteurs lors de son propre passage à l'antenne). « C'est en réalité l'UMP qui est aux commandes de ce type d'émissions » a-t-il lancé ex-cathedra !
Quant à José Bové, qui en veut lui au monde entier, et qui se croit autorisé à casser tout ce qui lui évoque le démon de la Liberté, il annonce crânement qu'il fera campagne à partir de la prison dans laquelle il vient d'être condamné à séjourner quelque temps !
Mais où va-t-on ?
Si les choses continuent d'évoluer dans ce sens, il ne faudra pas s'étonner outre mesure si le résultat du scrutin réserve "une grosse surprise" le 22 avril prochain...
Si les choses continuent d'évoluer dans ce sens, il ne faudra pas s'étonner outre mesure si le résultat du scrutin réserve "une grosse surprise" le 22 avril prochain...
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