Soirée électorale sans surprise. Pas d'élan, pas d'inspiration, pas de révolution, pas de grand soir. Il n'y avait pas lieu d'ailleurs pour un tel scrutin, un an à peine après l'élection présidentielle. Au grand dam de ceux qui ne la digèrent toujours pas et qui ont fait feu de tout bois pour tenter de faire croire que la France était mécontente, et qu'on allait voir ce qu'on allait voir...
Ils me fatiguent tous ces imbéciles qui veulent refaire le monde tous les quatre matins, qui proposent comme Marianne la semaine dernière, de « rejouer le match » par sondage interposé, tous contents qu'ils sont d'annoncer que la Ségo gagnerait aujourd'hui avec 51% des suffrages. Ineffable stupidité.
Ils me fatiguent tous ces imbéciles qui veulent refaire le monde tous les quatre matins, qui proposent comme Marianne la semaine dernière, de « rejouer le match » par sondage interposé, tous contents qu'ils sont d'annoncer que la Ségo gagnerait aujourd'hui avec 51% des suffrages. Ineffable stupidité.
Ces derniers temps j'éprouve des difficultés à écrire : trop ou pas assez de choses à dire. L'actualité hexagonale est à ce point faite de potins, de ragots, de clichés, qu'on dirait un bouillon nauséabond à la surface duquel viendraient éclater sans cesse de grosses bulles répandant de méchantes odeurs. Ça pue et c'est vain.
La nébuleuse médiatique, plus stupide que jamais colporte et amplifie n'importe quel cancan dans une surenchère morbide. Je ne parle pas du montage en épingle de petites phrases de telle ou telle personnalité, ou des caprices de telle ou telle actrice.
Pris d'un vrai délire obsessionnel, on cherche à tout quantifier, tout évaluer de manière booléenne ("oui", "non", "ne se prononce pas"...). Nous sommes abreuvés de chiffres qu'on ne prend pas le temps d'analyser. Même le domaine de la Santé Publique paraît désormais bien galvaudé. Un jour on annonce le déferlement imminent d'une épidémie mortelle de grippe aviaire, un autre on carillonne que le nombre de cancers augmente, que la pollution s'aggrave, que Monsanto complote contre notre santé, que le climat s'y met lui aussi. Le lendemain on entend au contraire que l'espérance de vie croît sans discontinuer, que la moitié des petites filles qui naissent aujourd'hui seront centenaires, que la mortalité par maladie diminue, que les hospitalisations pour infarctus du myocarde ont diminué à elle seules, de 15% en l'espace de deux mois, depuis l'entrée en vigueur de l'interdiction de fumer dans les restaurants, bars et boites de nuit ! Un vrai miracle ! Comme les radars sur les routes, c'est si simple... Comment diable, les experts n'y ont-ils pas pensé plus tôt ?
La nébuleuse médiatique, plus stupide que jamais colporte et amplifie n'importe quel cancan dans une surenchère morbide. Je ne parle pas du montage en épingle de petites phrases de telle ou telle personnalité, ou des caprices de telle ou telle actrice.
Pris d'un vrai délire obsessionnel, on cherche à tout quantifier, tout évaluer de manière booléenne ("oui", "non", "ne se prononce pas"...). Nous sommes abreuvés de chiffres qu'on ne prend pas le temps d'analyser. Même le domaine de la Santé Publique paraît désormais bien galvaudé. Un jour on annonce le déferlement imminent d'une épidémie mortelle de grippe aviaire, un autre on carillonne que le nombre de cancers augmente, que la pollution s'aggrave, que Monsanto complote contre notre santé, que le climat s'y met lui aussi. Le lendemain on entend au contraire que l'espérance de vie croît sans discontinuer, que la moitié des petites filles qui naissent aujourd'hui seront centenaires, que la mortalité par maladie diminue, que les hospitalisations pour infarctus du myocarde ont diminué à elle seules, de 15% en l'espace de deux mois, depuis l'entrée en vigueur de l'interdiction de fumer dans les restaurants, bars et boites de nuit ! Un vrai miracle ! Comme les radars sur les routes, c'est si simple... Comment diable, les experts n'y ont-ils pas pensé plus tôt ?
Le Pouvoir d'Achat, sujet récurrent entre mille, donne lieu à toutes sortes de supputations plus fantaisistes les unes que les autres. On déplore par exemple que les grandes surfaces soient en situation de monopole mais personne ne va plus chez les petits commerçants. Partout on centralise, on concentre, on désertifie, avec la bénédiction et les encouragements des Pouvoirs Publics (après les banques, les hypermarchés, même les hôpitaux s'y mettent). Et partout où elle passe, la meute hurlante des anti-libéraux s'échine à convaincre le bon peuple qu'il faut tuer définitivement toute concurrence.
L'Etat quant à lui feint de s'étonner. Il n'imagine pas un instant qu'une TVA désespérément accrochée à près de 20% soit un frein à la consommation. Il invoque toujours le prix du pétrole, acheté pourtant au rabais grâce à la dépréciation du dollar. Et il continue de prendre en toute tranquillité plus de 400% du prix brut en taxes...
Enfin les gens se plaignent de l'augmentation irrésistible du prix des macaronis, des tomates et du rôti de porc, mais déboursent bien souvent sans même s'en rendre compte des fortunes en téléphonie, télévision, et autres services superfétatoires prélevés en douceur, automatiquement sur leur compte...
L'Etat quant à lui feint de s'étonner. Il n'imagine pas un instant qu'une TVA désespérément accrochée à près de 20% soit un frein à la consommation. Il invoque toujours le prix du pétrole, acheté pourtant au rabais grâce à la dépréciation du dollar. Et il continue de prendre en toute tranquillité plus de 400% du prix brut en taxes...
Enfin les gens se plaignent de l'augmentation irrésistible du prix des macaronis, des tomates et du rôti de porc, mais déboursent bien souvent sans même s'en rendre compte des fortunes en téléphonie, télévision, et autres services superfétatoires prélevés en douceur, automatiquement sur leur compte...
Vivement le printemps !
Dans le même état que vous! Mais le printemps est déjà là chez moi...
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