Entendu mercredi matin 17/02, sur France Inter, lors de l'émission animée par Nicolas Demorand : Laurent Fabius s'inquiéte que M. Axel Weber, président de la Deutsche Bundesbank, puisse remplacer prochainement M. Trichet à la tête de la BCE. Non pas parce qu'il est allemand s'empresse-t-il de préciser, mais parce qu'il s'agit d'un «Orthodoxe absolu» et qu'avec lui ce serait l'horreur, à savoir : « rigueur, rigueur, les traités, la BCE en première ligne... et le gouvernement économique je ne veux pas en entendre parler. »
M. Fabius souhaite à l'évidence plus de souplesse, plus de liberté pour les Etats et il termine son réquisitoire en clamant haut et fort que « La banque centrale doit être responsable devant les autorités politiques »
A ses yeux, quelqu'un qui souhaite appliquer les règles avalisées et votées par les membres de la Communauté Européenne est donc par nature, néfaste. Très étrange tout de même, surtout dans la bouche d'un ancien ministre de l'économie et premier ministre, qui avec tant d'autres déplore le manque de sérieux des marchés et réclame régulièrement à grands cris « plus de régulations, plus de réglementations et de contrôles » !
M. Fabius souhaite à l'évidence plus de souplesse, plus de liberté pour les Etats et il termine son réquisitoire en clamant haut et fort que « La banque centrale doit être responsable devant les autorités politiques »
A ses yeux, quelqu'un qui souhaite appliquer les règles avalisées et votées par les membres de la Communauté Européenne est donc par nature, néfaste. Très étrange tout de même, surtout dans la bouche d'un ancien ministre de l'économie et premier ministre, qui avec tant d'autres déplore le manque de sérieux des marchés et réclame régulièrement à grands cris « plus de régulations, plus de réglementations et de contrôles » !
Quelques instants plus tard M. Fabius, très en verve s'avance encore plus loin dans l'absurdité en soutenant que « personne de sensé aujourd'hui ne pourrait soutenir qu'il faille une économie qui réponde à la concurrence libre et non faussée. »
Ah bon ? Faut-il comprendre qu'il appelle donc de ses vœux, une concurrence biaisée, et asphyxiée dans les contraintes ! Décidément les Socialistes étonneront toujours, par leur inconséquence et par le refus de voir la réalité en face, ou plutôt par leur désinvolture pour s'en accommoder en l'occultant quand elle les dérange...
Ah bon ? Faut-il comprendre qu'il appelle donc de ses vœux, une concurrence biaisée, et asphyxiée dans les contraintes ! Décidément les Socialistes étonneront toujours, par leur inconséquence et par le refus de voir la réalité en face, ou plutôt par leur désinvolture pour s'en accommoder en l'occultant quand elle les dérange...
Peu avant, dans sa revue de presse très subjective, le chroniqueur Bruno Duvic faisait état de la montée de la violence dans les collèges et les lycées, et s'alarmait du jeune âge des délinquants et de la brutalité des actes, dépassant semble-t-il largement le stade des « incivilités ».
Citant par exemple une enquête de l'Express titrée : "Violence : l'école désarmée", il citait pêle-mêle : « le quotidien, qui mine la vie des profs : les crachats, les pneus crevés, les bousculades, les doigts d'honneur, la peur de tourner le dos à la classe... »
Reprenant les propos du magazine, il évoquait ensuite "La violence qui change". "Elle est plus collective : des groupes s'attaquent à un individu. Du coup, les dégâts sont plus importants car à plusieurs on ose davantage. Autre particularité : on s'en prend de plus en plus aux institutions (l'école et ses représentants). Colère de personnes qui ne se sentent pas 'intégrées au système' (entre guillemets").
Puis, tout à coup, il changeait de cap « sans transition », se mettant avec force références sarcastiques, à évoquer le nombre croissant de gardes à vue, ébauchant une critique guère voilée de la « politique du chiffre ». Dans le même temps, comme pour enfoncer le clou, il insistait sur le jeune âge des personnes concernées : « Ce qui est en débat notamment, c'est le placement en garde à vue d'adolescents de plus en plus jeunes. » Pour alléger le climat, il citait alors le dessin de Pancho, à la Une du Canard Enchaîné cette semaine : Une maman promène son bébé dans une poussette. Elle croise une autre dame, qui se penche sur la poussette : "Oh qu'il est mignon ! Est-ce qu'il a déjà fait de la garde à vue ?"
Citant par exemple une enquête de l'Express titrée : "Violence : l'école désarmée", il citait pêle-mêle : « le quotidien, qui mine la vie des profs : les crachats, les pneus crevés, les bousculades, les doigts d'honneur, la peur de tourner le dos à la classe... »
Reprenant les propos du magazine, il évoquait ensuite "La violence qui change". "Elle est plus collective : des groupes s'attaquent à un individu. Du coup, les dégâts sont plus importants car à plusieurs on ose davantage. Autre particularité : on s'en prend de plus en plus aux institutions (l'école et ses représentants). Colère de personnes qui ne se sentent pas 'intégrées au système' (entre guillemets").
Puis, tout à coup, il changeait de cap « sans transition », se mettant avec force références sarcastiques, à évoquer le nombre croissant de gardes à vue, ébauchant une critique guère voilée de la « politique du chiffre ». Dans le même temps, comme pour enfoncer le clou, il insistait sur le jeune âge des personnes concernées : « Ce qui est en débat notamment, c'est le placement en garde à vue d'adolescents de plus en plus jeunes. » Pour alléger le climat, il citait alors le dessin de Pancho, à la Une du Canard Enchaîné cette semaine : Une maman promène son bébé dans une poussette. Elle croise une autre dame, qui se penche sur la poussette : "Oh qu'il est mignon ! Est-ce qu'il a déjà fait de la garde à vue ?"
Mais à aucun moment il ne fit le rapprochement pourtant logique, entre une délinquance juvénile en hausse permanente, au point de faire quasi quotidiennement les titres des quotidiens, et l'augmentation des interpellations policières « d'adultes de plus en plus jeunes et d'adolescents ».
Les gardes à vue ne constituent sûrement pas la solution au problème de la délinquance puisqu'elles n'en sont qu'une des conséquences, mais peut-être faudrait-il enfin se donner les moyens de restaurer l'autorité dans les écoles, dans les familles et d'une manière générale dans la société... Ni le laxisme lénifiant des théories de la prévention, ni la manie très actuelle de créer à tout bout de champ des régulations et des lois ne sauraient suffire à endiguer ce fléau croissant. Pour éviter une répression brutale qui serait le terme inévitable de la spirale, peut-être faudrait-il envisager de restaurer avec pragmatisme, le sens des responsabilités...
Les gardes à vue ne constituent sûrement pas la solution au problème de la délinquance puisqu'elles n'en sont qu'une des conséquences, mais peut-être faudrait-il enfin se donner les moyens de restaurer l'autorité dans les écoles, dans les familles et d'une manière générale dans la société... Ni le laxisme lénifiant des théories de la prévention, ni la manie très actuelle de créer à tout bout de champ des régulations et des lois ne sauraient suffire à endiguer ce fléau croissant. Pour éviter une répression brutale qui serait le terme inévitable de la spirale, peut-être faudrait-il envisager de restaurer avec pragmatisme, le sens des responsabilités...
on peut tout de même s'étonner que nos chers éducateurs, prompts a donner des leçons à tous, ne s'avisent jamais que que cette montée de violences dans écoles et lycées signe de manière éclatante et qui devrait être démonstrative , l'échec cuisant de leurs méthodes éducatives permissives refusant les limites qu'ils sont bien incapables d'abord de de poser ensuite de faire respecter .
RépondreSupprimerL'autorité ne se déclare pas , elle se mérite
Mais c'est trop demander que de regarder ailleurs qu'en face pour trouver des responsables et critiquer tout ce qui est tenté
solution miracle universelle et polyvalente manifestation et grève
Pour nos socialistes et nos conservateurs l'Europe n'a de sens que dans la mesure où elle ressemble à la France et à son modèle économico-social-politique. Un rêve qui consiste à imposer aux autres peuples nos normes sociales et fiscales, notamment, afin de réduire nos déficits de compétitivité. Et, en attendant, de les faire payer à ceux qui, par leurs efforts, ont une économie " saine " comme celle de la RFA. Une Allemagne qui, depuis la chute du mur, n'a plus de complexe et ne plus encline à accepter de la France ce genre de politique qu'incarne si bien un Fabius...
RépondreSupprimerBien à vous. michel santo