Dans cette herbe il y a le monde.
Dans cet instant, l'éternité.
Et dans ce champ qui boit l'été,
La vie prend la forme d'une onde.
Partout cette Terre féconde
S'imprègne d'une étrangeté,
Mêlant l'être et l'avoir été
Au sein d'une énigme profonde.
Le temps nous berce d'illusions
Et les sens et les dimensions
Semblent fuir pendant qu'il progresse.
En somme, ce doux univers
Émanant de ces quelque vers
Ne serait qu'une pure ivresse...
superbe instant de méditation profonde !
RépondreSupprimerÔ temps ! suspends ton vol ! ....
ceci dit, j'aurais quant à moi mis une photo d'une autre herbe ! ;-)
Ne demande pourquoi mais cette poésie me rappel un joli apres-midi d'un vide grenier. Toutes les trucs inutile et presque laid mais pleine d'intérêts. Une lente entretien avec un ami sur choses divers.
RépondreSupprimerA Namaki : J'y avais évidemment pensé, mais c'eut-été un trop facile m'a-t-il semblé ! Toutes les herbes peuvent faire rêver après tout(s'agissant des images, je ne peux que m'incliner devant votre talent, soit dit en passant)
RépondreSupprimerA Jeff : je partage ton sentiment, qui exprime le fait que certains moments, même brefs, impriment la mémoire pour si longtemps...
C'était le meilleur moment de réflexion. Il s'est arrêté pendant le temps de lecture.
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