Lorsque la journée s'éternise
Au creux du soir ensoleillé
Je rêve un peu ensommeillé
Dans la clarté qui s'amenuise
Hélas, cette tiédeur exquise
S'empreint d'une sourde anxiété
S'empreint d'une sourde anxiété
Qui distille au sein de l'été
De froides vapeurs de banquise
L'heure n'est en somme, qu'un désert
Où mon indolence extatique
Où mon indolence extatique
Côtoie sans cesse le tragique
Ce paradis est un enfer,
Je n'ai pas d'autre alternative:
Je n'ai pas d'autre alternative:
Je garde espoir ou je dérive....
Les moments où je suis le plus peur sont les mêmes qui sont plus silencieux. C'est la tranquillité qui me fait le plus peur
RépondreSupprimerHi Jeff
RépondreSupprimerIt's clear to me: we have a lot in common...
toute une sagesse bouddhique à acquérir pour savourer une bienheureuse vacuité et anéantir l'angoisse de demain, mais qui nous priverait d'un si vaporeux et frémissant sonnet
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