Denis Payre jette l’éponge ! Moins d’un an après avoir fondé le mouvement Nous Citoyens (Octobre 2013), il s’est fendu d’un mail le 9 septembre annonçant à ses sympathisants, qu’il en cédait la direction à Jean-Marie Cavada, pour se consacrer à l’entrepreneuriat social et à sa famille.
Bien qu’il affirme vouloir rester aux avant-postes de ce qu’il ambitionnait de transformer en puissante formation politique, cette décision a des airs d’abandon. Et une question vient à l’esprit immédiatement : Pourquoi avoir entrepris un tel challenge si c’est pour quitter le devant de la scène si vite ?
Les raisons invoquées ne convainquent guère. On ne peut en effet imaginer que M. Payre ait à ce point sous-estimé l’ampleur de la tâche, lui l’intrépide créateur d’entreprises. A moins d’imaginer un certain dilettantisme hélas, ou bien un peu de vague à l’âme en matière de convictions...
Plus grave, il paraît difficile d’imaginer que Jean-Marie Cavada soit en mesure de relever le flambeau. Peut-être un peu à cause de son âge il faut bien le dire. A 74 ans, c’est à dire 23 de plus que Denis Payre, peut-il, même avec la meilleure volonté du monde, avoir l’énergie fabuleuse, indispensable pour faire vraiment décoller ce mouvement ? A-t-il seulement le charisme nécessaire à cette mission, lui l’aimable et moelleux centriste, peu habitué aux harangues enthousiastes et provocatrices.
Car de la provocation, il faut en faire assurément pour redonner vie aux idées libérales qui s’asphyxient dans leur pays natal, pétrifié par une idéologie mortifère.
Au delà des déclarations d’intentions générales, le nouveau leader osera-t-il évoquer sans tabou la politique fiscale en proposant par exemple la suppression de l’ISF ? Osera-t-il réclamer de manière pratique la libéralisation du code du travail en remettant en cause les interdictions ubuesques du travail en soirée ou le week-end ? Osera-t-il s’attaquer au nom de cette même liberté, aux rentes de situations des professions réglementées ? Osera-t-il partir à l’assaut des 35 heures avec des propositions concrètes ? Osera-t-il remettre en cause le dogme de la “répartition” en matière de retraites ? Osera-t-il remettre en cause le monopole de la Sécurité Sociale ? Osera-t-il enfin aborder avec des mesures tangibles le monstrueux problème de l’Education Nationale ?
Autant de questions sur lesquelles tout amoureux de la liberté l’attend.
Comme il attendait depuis un an Denis Payre, sans être totalement convaincu, et pour cause...
Et comme il attend désormais Nicolas Sarkozy, qui comme prévu reprend le combat. Lui a l’énergie, le leadership, et la stature d’un homme d’état, sans aucun doute. Il ne lui a manqué jusqu’à présent que la force des convictions…
NB : Ce billet fait allusion à celui qui saluait avec quelque espoir la création de Nous Citoyens en janvier 2014.
Bien qu’il affirme vouloir rester aux avant-postes de ce qu’il ambitionnait de transformer en puissante formation politique, cette décision a des airs d’abandon. Et une question vient à l’esprit immédiatement : Pourquoi avoir entrepris un tel challenge si c’est pour quitter le devant de la scène si vite ?
Les raisons invoquées ne convainquent guère. On ne peut en effet imaginer que M. Payre ait à ce point sous-estimé l’ampleur de la tâche, lui l’intrépide créateur d’entreprises. A moins d’imaginer un certain dilettantisme hélas, ou bien un peu de vague à l’âme en matière de convictions...
Plus grave, il paraît difficile d’imaginer que Jean-Marie Cavada soit en mesure de relever le flambeau. Peut-être un peu à cause de son âge il faut bien le dire. A 74 ans, c’est à dire 23 de plus que Denis Payre, peut-il, même avec la meilleure volonté du monde, avoir l’énergie fabuleuse, indispensable pour faire vraiment décoller ce mouvement ? A-t-il seulement le charisme nécessaire à cette mission, lui l’aimable et moelleux centriste, peu habitué aux harangues enthousiastes et provocatrices.
Car de la provocation, il faut en faire assurément pour redonner vie aux idées libérales qui s’asphyxient dans leur pays natal, pétrifié par une idéologie mortifère.
Au delà des déclarations d’intentions générales, le nouveau leader osera-t-il évoquer sans tabou la politique fiscale en proposant par exemple la suppression de l’ISF ? Osera-t-il réclamer de manière pratique la libéralisation du code du travail en remettant en cause les interdictions ubuesques du travail en soirée ou le week-end ? Osera-t-il s’attaquer au nom de cette même liberté, aux rentes de situations des professions réglementées ? Osera-t-il partir à l’assaut des 35 heures avec des propositions concrètes ? Osera-t-il remettre en cause le dogme de la “répartition” en matière de retraites ? Osera-t-il remettre en cause le monopole de la Sécurité Sociale ? Osera-t-il enfin aborder avec des mesures tangibles le monstrueux problème de l’Education Nationale ?
Autant de questions sur lesquelles tout amoureux de la liberté l’attend.
Comme il attendait depuis un an Denis Payre, sans être totalement convaincu, et pour cause...
Et comme il attend désormais Nicolas Sarkozy, qui comme prévu reprend le combat. Lui a l’énergie, le leadership, et la stature d’un homme d’état, sans aucun doute. Il ne lui a manqué jusqu’à présent que la force des convictions…
NB : Ce billet fait allusion à celui qui saluait avec quelque espoir la création de Nous Citoyens en janvier 2014.
Si les amoureux de la liberté pouvaient espérer de l'initiative de Denis Payre, je ne pense pas que ces amoureux attendent quelque chose de bon avec le retour de Sarko et de ses casseroles connues et inconnues.
RépondreSupprimer