Un constat s’impose. Hormis quelques exploits sportifs, quoique de plus en plus souvent galvaudés par le dopage autant que par les artifices, hormis les attentats terroristes dans lesquels s’exprime une atroce surenchère, l’actualité de la société française ne livre plus guère d’évènements marquants.
Tout est devenu si plat dans ce désert des tartares où l’on attend sans attendre et où les jours se suivent dans une consternante monotonie !
Parallèlement, la litanie des nouvelles taxes, et la ribambelle des lois et réglementations ponctuent l’univers normalisé dans lequel nous nous asphyxions chaque jour peu plus, au moins en pensée.
Aucune perspective émoustillante ne se présente à l’horizon. Les grands débats ne sont plus que des alignements de platitudes ronflantes, bornées par les limites de plus en plus étriquées de la correction politique. Malheur à celui cherche à en sortir. Il sera couvert d’infamie par les censeurs zélés de la bien-pensance..
Au sein de cet océan glauque, viennent parfois à passer quelques faits divers assez insignifiants. Les derniers livres publiés par quelques politiciens soucieux de redorer leur blason par exemple.
Celui de Nicolas Sarkozy est de ceux dont on parle, mais apporte-t-il des révélations utiles ou porteuses d’espérances ?
Il en ressort surtout pour le grand public, que l’ancien président reconnaît une foultitude d’erreurs, en général assez vénielles et relevant de la forme plus que du fond, mais était-ce vraiment l’objectif ? Le sentiment qui domine est qu’il était bien le seul à ne pas les avoir perçues !
A quoi peut donc servir cette pseudo-contrition à retardement ? Il y a peu de chances qu’un tel exercice amène à lui ses ennemis jurés ni même ramène celles et ceux qui crûrent en lui mais qui furent terriblement déçus par son mandat présidentiel incohérent. Ce que beaucoup attendaient, c'était un projet et des convictions, lesquels brillent par leur absence de ce fatras aussi bien-intentionné qu'approximatif. Une seule question parmi tant d’autres : il regrette de ne pas avoir aboli l’ISF, mais oserait-il le faire désormais ? Serait-il capable de défendre cette mesure avec plus de détermination et d'opiniâtreté qu'il en eut pour imposer le bouclier fiscal ?
Il est vrai que ses concurrents ne font guère mieux.
Alain Juppé, avec une navrante opiniâtreté, réclame un “Etat fort”, révélant bien qu’il n’a pas changé, droit dans ses bottes de bureaucrate attaché viscéralement au règne de l’Administration…
François Fillon de son côté s’était fendu, il y a quelques mois déjà, d’une déclaration d’intentions programmatique un peu plus affirmée frisant le libéralisme, mais s’il dit probablement ce qu’il pense, on sait aussi, pour l’avoir vu aux affaires, qu’il est incapable de faire ce qu’il dit !
Passons sur Copé à qui personne n’avait rien demandé et qui tente désespérément de faire un come-back, illustrant le principe qui veut qu’en France, tant qu’un politicien n’est pas mort, il n’a pas dit son dernier mot. Mais cette fois, l’indifférence qui entoure son appel semble profonde...
Tout est devenu si plat dans ce désert des tartares où l’on attend sans attendre et où les jours se suivent dans une consternante monotonie !
Parallèlement, la litanie des nouvelles taxes, et la ribambelle des lois et réglementations ponctuent l’univers normalisé dans lequel nous nous asphyxions chaque jour peu plus, au moins en pensée.
Aucune perspective émoustillante ne se présente à l’horizon. Les grands débats ne sont plus que des alignements de platitudes ronflantes, bornées par les limites de plus en plus étriquées de la correction politique. Malheur à celui cherche à en sortir. Il sera couvert d’infamie par les censeurs zélés de la bien-pensance..
Au sein de cet océan glauque, viennent parfois à passer quelques faits divers assez insignifiants. Les derniers livres publiés par quelques politiciens soucieux de redorer leur blason par exemple.
Celui de Nicolas Sarkozy est de ceux dont on parle, mais apporte-t-il des révélations utiles ou porteuses d’espérances ?
Il en ressort surtout pour le grand public, que l’ancien président reconnaît une foultitude d’erreurs, en général assez vénielles et relevant de la forme plus que du fond, mais était-ce vraiment l’objectif ? Le sentiment qui domine est qu’il était bien le seul à ne pas les avoir perçues !
A quoi peut donc servir cette pseudo-contrition à retardement ? Il y a peu de chances qu’un tel exercice amène à lui ses ennemis jurés ni même ramène celles et ceux qui crûrent en lui mais qui furent terriblement déçus par son mandat présidentiel incohérent. Ce que beaucoup attendaient, c'était un projet et des convictions, lesquels brillent par leur absence de ce fatras aussi bien-intentionné qu'approximatif. Une seule question parmi tant d’autres : il regrette de ne pas avoir aboli l’ISF, mais oserait-il le faire désormais ? Serait-il capable de défendre cette mesure avec plus de détermination et d'opiniâtreté qu'il en eut pour imposer le bouclier fiscal ?
Il est vrai que ses concurrents ne font guère mieux.
Alain Juppé, avec une navrante opiniâtreté, réclame un “Etat fort”, révélant bien qu’il n’a pas changé, droit dans ses bottes de bureaucrate attaché viscéralement au règne de l’Administration…
François Fillon de son côté s’était fendu, il y a quelques mois déjà, d’une déclaration d’intentions programmatique un peu plus affirmée frisant le libéralisme, mais s’il dit probablement ce qu’il pense, on sait aussi, pour l’avoir vu aux affaires, qu’il est incapable de faire ce qu’il dit !
Passons sur Copé à qui personne n’avait rien demandé et qui tente désespérément de faire un come-back, illustrant le principe qui veut qu’en France, tant qu’un politicien n’est pas mort, il n’a pas dit son dernier mot. Mais cette fois, l’indifférence qui entoure son appel semble profonde...
Beaucoup de bruit pour pas grand chose en somme.
Ah si ! Christiane Taubira démissionne enfin ! Elle en aura fait des simagrées avant de passer à l’acte…. Mais à dire vrai tout le monde s’en moque. Peut-être retiendra-t-on quelque temps le spectacle burlesque du départ de la dame patronnesse, plus radieuse que jamais, à l’idée du mauvais coup porté à François Hollande, lorsqu’elle enfourcha son grand vélo, casquée comme un fantassin d’opérette et caparaçonnée dans sa doudoune matelassée…
Que faisait-elle dans ce gouvernement ? Mystère... On suppose qu’elle apportait une caution de gauche. Sans doute pas celle dont on put juger le rayonnement lorsqu’elle rassembla moins de 3% des électeurs sur son nom lors de l’élection présidentielle de 2002…
D’autres évoquent la loi emblématique du quinquennat Hollande entérinant le Mariage pour tous : dérisoire bulle idéologico-juridique...
Toujours est-il que les commentateurs veulent voir dans ce départ, provoqué selon l’intéressée par " un désaccord politique majeur avec le gouvernement” (la déchéance de nationalité pour les terroristes bi-nationaux, tu parles…) le signe indéniable d’une droitisation de la ligne officielle.
Mais il n’en est rien hélas. Le tournant social-démocrate, la droitisation, voire le prétendu virage libéral du gouvernement sous l’impulsion de Manuel Valls et d’Emanuel Macron est une pure mystification. Elle repose sur quelques inoffensives petites phrases, souvent démenties dès le lendemain, et il faut être bien gogo ou ignorant de ce qu’est le libéralisme, pour voir un vrai changement dans l’action. Gageons que les mêmes trouveront dans cette pseudo inflexion libérale les raisons de l’échec, ce qui leur permettra de revendiquer un nouveau coup de barre à gauche…
Pour l’heure, le chômage continue sa lente et inexorable progression, dopé par toutes les mesures ineptes d’un gouvernement d’incapables. Et les médias en choeur, scrutent toujours la fameuse inflexion qui pourrait tendre à faire croire que l’inversion est en marche.
L’endettement du pays enfle doucement, ni vu ni connu. Personne ne s’émeut même des propositions de François Hollande, visant à dépenser 2 milliards d’euros de plus pour coller de nouveaux cataplasmes sur la jambe de bois du modèle social à la française !
Bref à force de pédalage et de rétro-pédalage, on fait surtout du sur-place, et le bilan des courses à 18 mois de l’élection présidentielle, est qu’on on se retrouve avec la probabilité de voir s’affronter 3 candidats principaux, rassemblant chacun contre eux au moins deux tiers des électeurs !
Ah si ! Christiane Taubira démissionne enfin ! Elle en aura fait des simagrées avant de passer à l’acte…. Mais à dire vrai tout le monde s’en moque. Peut-être retiendra-t-on quelque temps le spectacle burlesque du départ de la dame patronnesse, plus radieuse que jamais, à l’idée du mauvais coup porté à François Hollande, lorsqu’elle enfourcha son grand vélo, casquée comme un fantassin d’opérette et caparaçonnée dans sa doudoune matelassée…
Que faisait-elle dans ce gouvernement ? Mystère... On suppose qu’elle apportait une caution de gauche. Sans doute pas celle dont on put juger le rayonnement lorsqu’elle rassembla moins de 3% des électeurs sur son nom lors de l’élection présidentielle de 2002…
D’autres évoquent la loi emblématique du quinquennat Hollande entérinant le Mariage pour tous : dérisoire bulle idéologico-juridique...
Toujours est-il que les commentateurs veulent voir dans ce départ, provoqué selon l’intéressée par " un désaccord politique majeur avec le gouvernement” (la déchéance de nationalité pour les terroristes bi-nationaux, tu parles…) le signe indéniable d’une droitisation de la ligne officielle.
Mais il n’en est rien hélas. Le tournant social-démocrate, la droitisation, voire le prétendu virage libéral du gouvernement sous l’impulsion de Manuel Valls et d’Emanuel Macron est une pure mystification. Elle repose sur quelques inoffensives petites phrases, souvent démenties dès le lendemain, et il faut être bien gogo ou ignorant de ce qu’est le libéralisme, pour voir un vrai changement dans l’action. Gageons que les mêmes trouveront dans cette pseudo inflexion libérale les raisons de l’échec, ce qui leur permettra de revendiquer un nouveau coup de barre à gauche…
Pour l’heure, le chômage continue sa lente et inexorable progression, dopé par toutes les mesures ineptes d’un gouvernement d’incapables. Et les médias en choeur, scrutent toujours la fameuse inflexion qui pourrait tendre à faire croire que l’inversion est en marche.
L’endettement du pays enfle doucement, ni vu ni connu. Personne ne s’émeut même des propositions de François Hollande, visant à dépenser 2 milliards d’euros de plus pour coller de nouveaux cataplasmes sur la jambe de bois du modèle social à la française !
Bref à force de pédalage et de rétro-pédalage, on fait surtout du sur-place, et le bilan des courses à 18 mois de l’élection présidentielle, est qu’on on se retrouve avec la probabilité de voir s’affronter 3 candidats principaux, rassemblant chacun contre eux au moins deux tiers des électeurs !
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