09 février 2018

Péril climatique, époque climatérique

Les aléas du climat semblent en passe de devenir la plus grande menace pesant sur nos sociétés en mutation, et en quête de repères. Dans ce contexte, le progrès technique apparaît non seulement impuissant à endiguer ce danger, mais si l’on en croit les prophètes de mauvais augure, il en serait le premier responsable. Triste constat.
Sauf qu’il est bien galvaudé à l’évidence !
Certes les victimes des récentes inondations et dans une moindre mesure des chutes de neige et du grand froid hivernal sont bien réelles, et le spectacle de leurs mésaventures ne peut qu’inspirer sympathie et compassion.
De là à incriminer une fois encore le dérèglement climatique, il y a un pas que certains franchissent allègrement…
Le climat est à l’origine de catastrophes mais durant les mauvaises saisons, le débordement des fleuves, le gel et la neige n’ont rien de bien étonnant. On peut juste s’interroger sur l’ampleur des conséquences de quelques pluies insistantes ou de quelques de flocons accumulés sur nos routes.
D’une manière générale, il n’est en l’occurrence de calamité que pour les gens qui les subissent. Qui s’est vraiment soucié des gigantesques submersions et des terribles glaciations que la Terre a connu durant sa préhistoire, c’est à dire durant les millions d’années qui précédèrent l’arrivée des êtres humains ?
En tout état de cause, même s’il est réel et même s’il est causé par l’homme, le fameux réchauffement climatique paraît bien insignifiant par rapport à ces monstrueux désordres naturels.
Quant aux plus grands périls auxquels est exposée l’humanité, force est de constater que pour la plupart, ils sont causés par elle-même et le plus souvent, en toute connaissance de cause.
C’est vrai des guerres sanguinaires que les êtres humains se font depuis la nuit des temps pour des raisons souvent méprisables. C’est également vrai des crimes, de la violence, à l’échelle domestique, ou bien organisée par tant de régimes totalitaires, coupables de massacres au nom d’idéologie stupides.
Plus indirectement, combien de dangers nous font face du fait de notre propre négligence, de notre impéritie ou de notre inconscience des risques ?

Malgré tout, les progrès dans la connaissance du monde dans lequel il vit, et son aptitude à développer d’ingénieuses solutions techniques, permettent à l’Homme, cet infime “roseau pensant”, d’anticiper nombre de désagréments de la nature et de s’opposer aux rigueurs climatiques, et aux vicissitudes de nombre de maladies.
Il y a donc plutôt lieu d’être optimiste, si toutefois le courage, l’espoir, la raison, et la foi en un dessein supérieur ne désertent pas son esprit...

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