C’est devenu le jeu à la mode : pousser à la faute les politiciens et leur faire spectaculairement mordre la poussière. Jeu terriblement efficace. Avec le départ contraint de François de Rugy, c’est la onzième démission du gouvernement en 2 ans; ça commence à faire beaucoup, surtout pour une administration qui s’était fait un devoir de moraliser la vie publique.
Si Mediapart et le Canard Enchainé sont les champions en matière de révélations croustillantes, l’ensemble de la Presse se fait une joie de les diffuser et de les amplifier.
Toutes les accusations sont loin d’être fondées comme on est en train de le découvrir à propos de Nicolas Sarkozy et de l’affaire des fonds libyens. Le soufflé est en train de se dégonfler, à l’instar des affaires Clearstream, et Bettencourt, montées manifestement de toutes pièces à seule fin de nuire à l’ancien président de la république.
Autant il paraît important que des contre-pouvoirs puissent s’exercer pour dénoncer et mettre fin aux malversations dont se rendent coupables ceux qui devraient servir avec probité l’Etat, autant le caractère systématique des attaques et l’esprit partisan avec lequel elles sont menées sont des plaies qui devraient être combattues énergiquement. La protection des sources ne peut être le paravent derrière lequel on cache la fragilité voire la malhonnêteté des investigations. Comme les juges, les journalistes sont trop rarement amenés à rendre des comptes.
Malheureusement, bien souvent les politiciens prêtent le flanc à la critique. Sans juger l’éphémère ministre de la Transition Écologique, il paraît évident aux yeux de tous, que son comportement n’était guère exemplaire.
A l’heure où l’on ne cesse de nous faire la leçon sur la protection de l’environnement, sur l’importance de déclarer tous ses revenus, de payer ses impôts et d’utiliser à bon escient l’argent public, il est plus qu’irritant de voir la quasi totalité de la classe politique s’affranchir effrontément de ces règles.
Le plus grave sans doute est que ces dérives s’accompagnent assez généralement d’une inefficacité pour ne pas dire qu’on ne trouve plus chez ceux qui sont supposés nous gouverner ni idées, ni volonté, ni convictions. M. de Rugy est l’exemple de ces opportunistes qui changent de bord au gré des opportunités et qui ont l’art de se trouver toujours du côté du manche. Plein de bonnes intentions, ils se complait dans les discours démagogiques et sirupeux. Quant à savoir ce qu’il veut faire et plus prosaïquement quelles sont les actions entreprises durant son mandat, c’est le vide intersidéral.
Cela ne l’empêche nullement, comme beaucoup de ses congénères, de défendre farouchement ses prérogatives. Une fois dans la place, ces gens s’y incrustent plus solidement que les berniques sur leur rocher. Alors qu’il était cloué au pilori médiatique, on a vu l’énergie que le ministre déploya pour tenter de se justifier. Énergie gaspillée car l’accumulation des faits rendait inaudible tous les arguments, souvent bien maladroits, qu’il produisait pour sa défense. Plus il s’agitait, plus il s’enfonçait…
En somme, c’est peut-être le mérite essentiel de ces chasses à l’homme politique, que d’écourter des carrières qui sans cela s’avèrent aussi interminables qu'improductives…
Cela dit, certains s’en tirent bien et ce n’est que longtemps après leurs malversations qu’on découvre le pot aux roses, à l’instar du cher Raymond Barre qui sous ses airs patelins de maître d’école, se comportait comme un vrai flibustier, cachant en Suisse le trésor qu’il se constituait en douce sur le dos des contribuables… D’autres comme un certain “président normal” coule des jours heureux, doté qu’il est d’un joli cumul de retraites acquises au sein de la haute fonction publique, pour une longue carrière, opiniâtrement bâtie sur les compromissions, tripatouillages politiciens, lâchetés, mensonges, irrésolution et démagogie...
Si Mediapart et le Canard Enchainé sont les champions en matière de révélations croustillantes, l’ensemble de la Presse se fait une joie de les diffuser et de les amplifier.
Toutes les accusations sont loin d’être fondées comme on est en train de le découvrir à propos de Nicolas Sarkozy et de l’affaire des fonds libyens. Le soufflé est en train de se dégonfler, à l’instar des affaires Clearstream, et Bettencourt, montées manifestement de toutes pièces à seule fin de nuire à l’ancien président de la république.
Autant il paraît important que des contre-pouvoirs puissent s’exercer pour dénoncer et mettre fin aux malversations dont se rendent coupables ceux qui devraient servir avec probité l’Etat, autant le caractère systématique des attaques et l’esprit partisan avec lequel elles sont menées sont des plaies qui devraient être combattues énergiquement. La protection des sources ne peut être le paravent derrière lequel on cache la fragilité voire la malhonnêteté des investigations. Comme les juges, les journalistes sont trop rarement amenés à rendre des comptes.
Malheureusement, bien souvent les politiciens prêtent le flanc à la critique. Sans juger l’éphémère ministre de la Transition Écologique, il paraît évident aux yeux de tous, que son comportement n’était guère exemplaire.
A l’heure où l’on ne cesse de nous faire la leçon sur la protection de l’environnement, sur l’importance de déclarer tous ses revenus, de payer ses impôts et d’utiliser à bon escient l’argent public, il est plus qu’irritant de voir la quasi totalité de la classe politique s’affranchir effrontément de ces règles.
Le plus grave sans doute est que ces dérives s’accompagnent assez généralement d’une inefficacité pour ne pas dire qu’on ne trouve plus chez ceux qui sont supposés nous gouverner ni idées, ni volonté, ni convictions. M. de Rugy est l’exemple de ces opportunistes qui changent de bord au gré des opportunités et qui ont l’art de se trouver toujours du côté du manche. Plein de bonnes intentions, ils se complait dans les discours démagogiques et sirupeux. Quant à savoir ce qu’il veut faire et plus prosaïquement quelles sont les actions entreprises durant son mandat, c’est le vide intersidéral.
Cela ne l’empêche nullement, comme beaucoup de ses congénères, de défendre farouchement ses prérogatives. Une fois dans la place, ces gens s’y incrustent plus solidement que les berniques sur leur rocher. Alors qu’il était cloué au pilori médiatique, on a vu l’énergie que le ministre déploya pour tenter de se justifier. Énergie gaspillée car l’accumulation des faits rendait inaudible tous les arguments, souvent bien maladroits, qu’il produisait pour sa défense. Plus il s’agitait, plus il s’enfonçait…
En somme, c’est peut-être le mérite essentiel de ces chasses à l’homme politique, que d’écourter des carrières qui sans cela s’avèrent aussi interminables qu'improductives…
Cela dit, certains s’en tirent bien et ce n’est que longtemps après leurs malversations qu’on découvre le pot aux roses, à l’instar du cher Raymond Barre qui sous ses airs patelins de maître d’école, se comportait comme un vrai flibustier, cachant en Suisse le trésor qu’il se constituait en douce sur le dos des contribuables… D’autres comme un certain “président normal” coule des jours heureux, doté qu’il est d’un joli cumul de retraites acquises au sein de la haute fonction publique, pour une longue carrière, opiniâtrement bâtie sur les compromissions, tripatouillages politiciens, lâchetés, mensonges, irrésolution et démagogie...
Ah nos champions de la politique....
RépondreSupprimerBien sûr qu'il n'est pas interdit d'acheter du vin pas cher pour le laisser vieillir dans les caves du palais du Luxembourg...ou autre...et le boire ensuite avec quelques copains, lorsqu'il a pris du caractère....
Si l'état doit faire des placements dans les spiritueux, ce serait sympa qu'il les fasse au profit du remboursement de la dette publique, et ne pas trinquer à notre santé en continuant de la faire grimper.
Les politiques nous prennent pour des buses....les journalistes les prennent pour des crétins....mais au bout du compte, c'est nous qu'on paye, comme disait Coluche.
Allez bon vent Monsieur le ministre,
Vous ne trepasserez pas d'un cancer du foie. La prochaine fois vous saurez que l'on vous regarde quand vous plongez les doigts dans le pot de confiture. Perdre un si bon salaire pour un verre de vin...De la Fontaine aurait pu en faire une fable !!
Hélas, nous n'avons plus ni La Fontaine, ni Molière, ni La Bruyère pour dire leurs quatre vérités aux gouvernants et autres grands de ce monde ! En revanche, nous avons hérité d'un nouveau puritanisme qui vitrifie tout débat et stérilise toute pensée...
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