Le concept fait fureur ces derniers temps. On ne peut pas dire qu’il soit inédit mais sa mise en cause récente par deux ministres pour qualifier un fléau qui, selon eux, gangrènent les universités françaises, déclenche un beau tollé.
A vrai dire, c’est peut-être le fait d’accoler les deux termes qui pourrait passer pour une nouveauté.
Car on sait depuis des décennies que le monde de l’enseignement est noyauté - le terme paraît faible - par le gauchisme. Cela remonte bien avant la petite révolution de 1968. De tout temps pourrait-on dire, l’aura des professeurs, savants, philosophes s'est mesurée à l’aune de leur engagement à gauche, d’ailleurs seul recevable politiquement parlant.
Parmi les monstruosités engendrées par cet esprit partisan, on se souvient du fameux procès opposant la clique intellectuelle de l’après-guerre, totalement inféodée au marxisme léninisme, à Viktor Kravchenko, l’homme qui révéla le premier l’horreur du communisme, à la mode soviétique.
A vrai dire, c’est peut-être le fait d’accoler les deux termes qui pourrait passer pour une nouveauté.
Car on sait depuis des décennies que le monde de l’enseignement est noyauté - le terme paraît faible - par le gauchisme. Cela remonte bien avant la petite révolution de 1968. De tout temps pourrait-on dire, l’aura des professeurs, savants, philosophes s'est mesurée à l’aune de leur engagement à gauche, d’ailleurs seul recevable politiquement parlant.
Parmi les monstruosités engendrées par cet esprit partisan, on se souvient du fameux procès opposant la clique intellectuelle de l’après-guerre, totalement inféodée au marxisme léninisme, à Viktor Kravchenko, l’homme qui révéla le premier l’horreur du communisme, à la mode soviétique.
La pénétration du gauchisme était telle qu’elle débordait largement le seul champ des sciences humaines, envahissant celles réputées objectives. Paul Langevin, Frédéric Joliot-Curie et sa femme Irène, étaient les personnalités les plus en vue d’une armada de scientifiques revendiquant haut et fort leur attachement aux idéaux socialistes, allant parfois jusqu’à vanter les mérites de Staline. Ces gens se targuaient de représenter l'humanisme et se disaient “les amis de la paix”. Comment ne pas imaginer qu’un tel assujettissement idéologique n’ait pas eu d’impact sur l’enseignement qu’ils dispensaient ?
En mai 1968, Lénine et Staline, dont il était devenu difficile de cacher les méfaits, ne faisaient plus trop recette, mais ce furent Trotski, Mao, Ho-Chi-Minh, Fidel Castro, Che Guevara qui devinrent à la mode. Les porte-étendards de ces soi-disant belles âmes progressistes prirent la place de leurs aînés dans toutes les institutions d’obédience étatique dont l’Education Nationale. Ils étaient gorgés des mêmes certitudes arrogantes et du plus profond mépris pour tout contrevenant, automatiquement qualifié de “salaud” ou de “fasciste”. Des collèges jusqu’aux bancs des universités et des grandes écoles publiques, le même message était distillé sans cesse aux jeunes gens. La monopolisation intellectuelle et l’outrance allèrent même jusqu’à affirmer qu’il était préférable "d’avoir tort avec Sartre que raison avec Aron" !
Beaucoup de ces “maitres-penseurs” révolutionnaires, biberonnés au marxisme, sont encore en vie. Ils ont fait beaucoup de mal partout où ils ont pu propager leur doctrine calamiteuse avant de s’embourgeoiser et de profiter sans vergogne des bienfaits de la société sur laquelle ils crachaient à longueur de journée.
Aujourd’hui, même s’il vaut mieux tard que jamais, on fait semblant de découvrir le fléau. Mais peut-on encore revenir sur le désastre intellectuel qui fait des ravages dans les esprits depuis tant de décennies ?
La révolution prolétarienne d’autrefois est certes en lambeaux, mais le gauchisme a la vie dure. Si nombre de “travailleurs” ont depuis longtemps compris qu’ils n’avaient pas grand chose à attendre du socialisme, du Grand Soir et de tous ses avatars plus ou moins frelatés, les tenants de cette idéologie rancie ont cependant la haine chevillée au corps et, pour masquer leur défaite, ils cherchent partout des victimes d’une oppression de plus en plus imaginaire. Leur dialectique bien rodée et leurs nombreux réseaux d’influence leur permettent encore de faire prendre des vessies pour des lanternes aux gens assez crédules pour les croire sur parole. Ils font feu de tout bois pour continuer à exister. Le féminisme, l’anti-racisme, l’écologie, l’alter-mondialisme, et jusqu’à l’anti-spécisme, tout est bon à prendre pour tenter de coller sur le dos du capitalisme et de la société ouverte et libérale tous les maux de la terre. Et, comme le fait remarquer très justement le philosophe Pierre-Henri Tavoillot, l’islamisme est une bonne nouvelle pour ceux qui gardent l’espoir de porter le feu et le sang au nom de la révolution ! Peu importe en l’occurrence que l’idéalisme religieux soit l’opposé du matérialisme athée, rappelant l’alliance de la carpe et du lapin. On a vu d’autres convergences de circonstance et d’autres marchés de dupes. On sait par exemple comment la cause palestinienne et l’image de son leader charismatique Yasser Arafat ont été exploitées par la Gauche pour faire passer le frisson insurrectionnel passablement émoussé après les fiascos asiatiques et cubains. On pouvait ainsi sans la moindre gêne vouer aux gémonies le fascisme et l’antisémitisme tout en soutenant ceux qui ne voulaient rien moins que la disparition du peuple juif d'Israël…
Aujourd’hui, c’est une triste réalité mais sous couvert de lutte contre l’islamophobie, le racolage électoral est de plus en plus évident de la part de la Gauche, partout où les communautés musulmanes montent en puissance. Il n’y a donc rien d’étonnant à voir cette collusion se manifester également dans le monde de l'enseignement.
La meilleure preuve s’il en fallait une, est la récente lettre signée par 600 universitaires demandant “avec force “ la démission de la ministre chargée de l’enseignement supérieur, au simple motif qu’elle souhaite enquêter sur la question. On peut voir parmi les signataires, la fine fleur de la Gauche anti-capitaliste, Thomas Piketty en tête. C’est aussi la preuve que le problème des universités réside avant tout et surtout dans ce foutu gauchisme qui continue de parader en retrouvant sa bonne vieille manie pétitionnaire, à défaut de vraie révolution...
Aujourd’hui, même s’il vaut mieux tard que jamais, on fait semblant de découvrir le fléau. Mais peut-on encore revenir sur le désastre intellectuel qui fait des ravages dans les esprits depuis tant de décennies ?
La révolution prolétarienne d’autrefois est certes en lambeaux, mais le gauchisme a la vie dure. Si nombre de “travailleurs” ont depuis longtemps compris qu’ils n’avaient pas grand chose à attendre du socialisme, du Grand Soir et de tous ses avatars plus ou moins frelatés, les tenants de cette idéologie rancie ont cependant la haine chevillée au corps et, pour masquer leur défaite, ils cherchent partout des victimes d’une oppression de plus en plus imaginaire. Leur dialectique bien rodée et leurs nombreux réseaux d’influence leur permettent encore de faire prendre des vessies pour des lanternes aux gens assez crédules pour les croire sur parole. Ils font feu de tout bois pour continuer à exister. Le féminisme, l’anti-racisme, l’écologie, l’alter-mondialisme, et jusqu’à l’anti-spécisme, tout est bon à prendre pour tenter de coller sur le dos du capitalisme et de la société ouverte et libérale tous les maux de la terre. Et, comme le fait remarquer très justement le philosophe Pierre-Henri Tavoillot, l’islamisme est une bonne nouvelle pour ceux qui gardent l’espoir de porter le feu et le sang au nom de la révolution ! Peu importe en l’occurrence que l’idéalisme religieux soit l’opposé du matérialisme athée, rappelant l’alliance de la carpe et du lapin. On a vu d’autres convergences de circonstance et d’autres marchés de dupes. On sait par exemple comment la cause palestinienne et l’image de son leader charismatique Yasser Arafat ont été exploitées par la Gauche pour faire passer le frisson insurrectionnel passablement émoussé après les fiascos asiatiques et cubains. On pouvait ainsi sans la moindre gêne vouer aux gémonies le fascisme et l’antisémitisme tout en soutenant ceux qui ne voulaient rien moins que la disparition du peuple juif d'Israël…
Aujourd’hui, c’est une triste réalité mais sous couvert de lutte contre l’islamophobie, le racolage électoral est de plus en plus évident de la part de la Gauche, partout où les communautés musulmanes montent en puissance. Il n’y a donc rien d’étonnant à voir cette collusion se manifester également dans le monde de l'enseignement.
La meilleure preuve s’il en fallait une, est la récente lettre signée par 600 universitaires demandant “avec force “ la démission de la ministre chargée de l’enseignement supérieur, au simple motif qu’elle souhaite enquêter sur la question. On peut voir parmi les signataires, la fine fleur de la Gauche anti-capitaliste, Thomas Piketty en tête. C’est aussi la preuve que le problème des universités réside avant tout et surtout dans ce foutu gauchisme qui continue de parader en retrouvant sa bonne vieille manie pétitionnaire, à défaut de vraie révolution...
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