28 avril 2021

Controverse vaccinale

Le COVID-19 n’a pas fini de susciter débats et controverses. Autour de ce maudit virus, la communauté scientifique s’écharpe depuis des mois et les béotiens ont pu entendre ou lire à peu près tout et son contraire. Les Pouvoirs Publics, qui doivent toujours donner l’impression de maîtriser les situations les plus difficiles et montrer en toute circonstance qu’ils ont une stratégie claire et déterminée, sont quant à eux dans une panade noire, contraints qu'ils sont de faire alterner dans la plus grande confusion ordres, contre-ordres et toutes sortes d’injonctions contradictoires.

L’arrivée des vaccins, dont l’efficacité s’impose comme une évidence, laissait entrevoir une embellie radieuse, voire la fin du cauchemar.
Las ! Alors qu’une campagne vaccinale intensive porte ses fruits dans plusieurs pays et qu’elle prend de l’ampleur en France, la confiance du public, déjà fragile, est ébranlée par une série d’aléas touchant plusieurs vaccins, dont celui produit par la firme Astra Zeneca.
Il cristallise en effet tout ce qu’on peut faire de pire, à tous points de vue. Pour tout dire, il s’agit d’un vrai fiasco dans lequel les responsabilités sont multiples. Celle du Gouvernement n’est pas des moindres...

Les premiers ennuis sont apparus très précocément, lors des études cliniques. En septembre 2020, on apprenait en effet l’interruption de l’essai multicentrique en raison de la survenue d’un incident potentiellement grave (dont on ne dévoila jamais la nature).
A peine reprise, l’expérimentation fut à nouveau chahutée suite à une erreur technique qui fit paradoxalement découvrir qu'une demi-dose était plus efficace qu’une entière…
Suivirent plusieurs micmacs dans les livraisons. Bien que le laboratoire ait fait le choix louable de commercialiser son produit à prix coûtant, de nombreux griefs lui ont été reprochés. Des commandes ne furent pas honorées à hauteur de ce qui avait été promis, et pire, des suspicions de détournement de stocks entiers ont été évoquées. Bref, c’est toute l’Europe qui s’est trouvée quasi ridiculisée.

Mais le plus grave était à venir:
En début d'année on décréta qu'il fallait éviter d’utiliser ce vaccin chez les gens de plus de 65 ans, pour cause d'inefficacité (dixit Emmanuel Macron en personne). En conséquence, on proposa le produit aux jeunes personnes “éligibles”, notamment les soignants, avant de constater des effets indésirables rares mais gravissimes. On assista dès lors à un complet revirement. On stoppa la vaccination de ces populations et on repartit sur celle des plus de 55 ans, chez lesquels on décida qu'il était redevenu efficace, mais sans que personne n'expliquât le choix de ce nouveau seuil puisque les accidents touchaient à l’évidence tous les âges... Dans la foulée, on préconisa pour les infortunés jeunes primo vaccinés un autre vaccin pour la 2e injection ! Merci pour eux, mais pas très rassurant, ce d’autant que dans le même temps, on éprouva le besoin de changer le nom du vaccin. D’astrazeneca, il est devenu l’imprononçable vaxzevria, pour faire oublier les fâcheux désagréments...

Cerise sur le gâteau, si le vaccin a une efficacité acceptable sur le variant anglais, désormais majoritaire en France, force est de constater que les variants sud-africain et probablement brésilien et indien lui sont résistants (son utilisation a d'ailleurs été proscrite en Moselle pour cette raison).
Comment justifier la poursuite de l’utilisation de ce produit alors que tout porte à croire que ces mutants constituent dès à présent la nouvelle menace ? Que dira-t-on aux gens vaccinés si la menace devient réalité d’ici quelques semaines ?
Rappelons au passage que sur les formes "classiques" du virus, l'efficacité généralement constatée n'est que de 76% alors qu’elle atteint en général 97% pour les vaccins à ARN messager.
Rappelons enfin que le vaccin d’Astra Zeneca n’est toujours pas autorisé au États-Unis, et qu’il ne le sera probablement jamais. En Europe, beaucoup de pays ont imposé des limites strictes à son utilisation et d'autres, tel le Danemark, l'ont déjà stoppée.

Décidément, les vaccins classiques n’ont plus la cote. Conçus à partir de virus vivants “non replicatifs”, modifiés génétiquement pour porter le message antigénique du COVID, ils entraînent des effets secondaires certes très rares mais très graves, possiblement par stimulation d’auto-anticorps interférant avec la coagulation. Ces accidents peuvent être mortels ce qui est difficile à accepter, sachant que les nouveaux produits basés sur l’ARN messager paraissent eux totalement dépourvus de tels inconvénients, qu’ils sont sensiblement plus efficaces, et au surplus,
 faciles à faire évoluer en cas d’apparition de variants.
Même si on nous rabâche que la fameuse “balance bénéfice-risque” reste “globalement favorable” à l'astrazeneca, comment ne pas préférer être immunisé par les nouveaux produits puisqu’il y a le choix ?
Le Gouvernement a-t-il raison de s’entêter à convaincre les hésitants et les récalcitrants de se faire injecter envers et contre tout ce vaccin (jusqu’à en imaginer la promotion par la malheureuse Sheila ) ?
Sous la férule de leur général en chef, nos sémillants ministres ont déclaré la "guerre" au virus, mais ils ont hélas à ce jour perdu toutes les batailles… Ne s'exposent-ils pas par leur obstination, à devoir affronter un nouveau scandale sanitaire ?
Heureusement, comme en 44 les Américains ont débarqué avec leurs armadas nommée Pfizer et Moderna. Puissent-ils parvenir à bouter enfin cet agent infectieux loin, très loin, au fin fond des mauvais souvenirs...

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