Un papillon posé sur ma jambe
Pousse mes rêves vers le passé
Semblant méditer, embarrassé
Tel un poète cherchant l'ïambe
D'un battement de son aile ingambe
Il taquine avec agilité
L'air immobile et chaud de l'été
Indifférent au soleil qui flambe
Plus rien dès lors n'est très important
Ni le cours fatal du temps qui passe
Et qui veut qu'à la fin tout trépasse
Ni la peur d'un futur inquiétant
Tout cela s'enfuit là où commencent
L'azur, l'insouciance et l'abondance...
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