ARTE a offert le 27/11 aux téléspectateurs, une belle rétrospective de l'histoire américaine, vue à travers le prisme du cinéma.
Signé Jean-Michel Meurice, ce documentaire montre clairement l'importance du 7è art dans l'imaginaire de cette nation.
Bien sûr il fait la part belle à David W.Griffith qui mit en scène avec beaucoup d'excès et d'emphase, mais aussi avec un réalisme étonnant les grands moments de cette fabuleuse aventure. Mais il passe également en revue, non sans une certaine tendresse, les oeuvres d'un grand nombre de cinéastes, américains de souche ou bien issus de l'immigration : Kazan, John Ford, Chaplin, Fuller, Mann, Capra...
Force est de constater qu'aux Etats-Unis, le cinéma est comme un exutoire au déferlement des passions, des drames, et des grands moments qui forgent la mémoire d'un peuple. Il n'y a guère de tabou. Tous les évènements sont évoqués sans concession.
Grâce à celà l'Amérique semble mieux digérer son histoire que l'Europe. Il n'y a pas de passif qu'il faut trainer comme un boulet. En dépit de ses erreurs, de ses fautes, le pays peut se regarder en face sans avoir peur de rougir, sans ressentir le besoin de s'excuser à tout moment. Et il peut afficher sa fierté d'avoir contribué à faire naître en quelque sorte le monde moderne en lui donnant comme fondations un idéal robuste autant qu'éclairé.
Belle démonstration, commentée sobrement et avec bon sens par deux écrivains, Jim Harrison et Russel Banks. Pas d'a priori, pas de clichés idéologiques.
Une soirée simple et roborative.
Signé Jean-Michel Meurice, ce documentaire montre clairement l'importance du 7è art dans l'imaginaire de cette nation.
Bien sûr il fait la part belle à David W.Griffith qui mit en scène avec beaucoup d'excès et d'emphase, mais aussi avec un réalisme étonnant les grands moments de cette fabuleuse aventure. Mais il passe également en revue, non sans une certaine tendresse, les oeuvres d'un grand nombre de cinéastes, américains de souche ou bien issus de l'immigration : Kazan, John Ford, Chaplin, Fuller, Mann, Capra...
Force est de constater qu'aux Etats-Unis, le cinéma est comme un exutoire au déferlement des passions, des drames, et des grands moments qui forgent la mémoire d'un peuple. Il n'y a guère de tabou. Tous les évènements sont évoqués sans concession.
Grâce à celà l'Amérique semble mieux digérer son histoire que l'Europe. Il n'y a pas de passif qu'il faut trainer comme un boulet. En dépit de ses erreurs, de ses fautes, le pays peut se regarder en face sans avoir peur de rougir, sans ressentir le besoin de s'excuser à tout moment. Et il peut afficher sa fierté d'avoir contribué à faire naître en quelque sorte le monde moderne en lui donnant comme fondations un idéal robuste autant qu'éclairé.
Belle démonstration, commentée sobrement et avec bon sens par deux écrivains, Jim Harrison et Russel Banks. Pas d'a priori, pas de clichés idéologiques.
Une soirée simple et roborative.
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