Le
soleil à travers les feuilles
S'éparpille
en tendres moiteurs
Et
de verdoyantes lueurs
Égaient
les chairs qui les recueillent
Mais
les jours épuisés s'endeuillent
De
la fin proche des chaleurs
Ils
abandonnent leurs couleurs
Aux
derniers fruits que les mains cueillent
Au
loin les premières rousseurs
Voltigent
au gré d'une brise
On
dirait de tristes danseurs
Et
une fine brume grise
Emplit
lentement l'horizon
De
sa morose exhalaison.
Photo : La Charente, à Saintes
Photo : La Charente, à Saintes
Ah!! que j'adore ces sonnets pleins de charme et de douce mélancolie aux accords schubertiens,où une sorte d'impalpable éternité embrume de tendresse un incertain horizon
RépondreSupprimermerci cher(e) anonyme aux propos si doux, et encourageants !
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