Par
une nuit d'été calme et vertigineuse
J'entrevis
un halo flottant sur les cyprès
Dont
l'image semblait si lointaine et si près
Qu'on
eut dit une fleur posée sur Betelgeuse
J'avais
l'âme alanguie et l'humeur voyageuse
En
tous sens mes pensées s'égaraient dans l'air frais,
Et
je m'élevais libre, au delà des forêts
Guidé
par la Lune et sa clarté nébuleuse.
J'étais
débarrassé de mes chaînes de chairs
Faisant
désormais corps dans les espaces clairs
Avec
cette unité qui anime le monde.
Je
cheminais au bord aigu de l'univers
Dont
je voyais l'envers, aussi bien que l'avers
Et
durant un moment j'eus une joie profonde.
08/08/12
RépondreSupprimerAnonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Nuit de Juillet" :
ah!! que j'aime ces sonnets, qui avaient déserté depuis quelques temps votre blog pour des sujets passionnants mais plus sérieux et plus philosophiques.
je ne me lasse pas de ce charme très particulier, doucement mélancolique qui dans un petit miracle suspend le temps
09/08/12
Pierre-Henri Thoreux a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Nuit de Juillet" :
Merci mille fois! Les belles journées d'été sont propices à la rêverie mais les vers ne viennent hélas pas aussi aisément que je le voudrais...
10/08/12
c'est Jeff ici a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Nuit de Juillet" :
J'aime beacoup ce poëme. J'imagine le jardin de une petite ferme où je pourrais voir la lune dans la fenêtre.
12/08/12
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Nuit de Juillet" :
sacré Peter....tu es le Chateaubriand de Y.Le Foll. Ramone