“Le virus circule toujours”. “Une deuxième vague dès cet été”. “La rentrée ne sera pas normale”... Autant de gros titres et d’avertissements inquiétants, alors qu’on pensait en avoir à peu près fini avec la phase aiguë de l’épidémie.
Par un paradoxe troublant, tandis qu’on nous répète que le nombre de cas progresse et que des clusters émergent un peu partout, il y a toujours moins d'hospitalisés, et les services de réanimation continuent lentement à se vider.
Où donc en sommes-nous réellement, s’agissant du COVID, alors que nous sommes privés des laborieux speeches de Jérôme Salomon et qu’ont cessé les séquences explicatives théâtrales des pontifes ministériels ?
Olivier Véran fait mine de s'agiter en insistant sur l’importance de continuer à appliquer les “gestes barrière”, mais il nous en dit trop ou pas assez. Quant à l'application StopCovid qui coûte paraît-il 200.000 € par mois aux contribuables, elle a fait un flop monumental et est déjà passée aux profits et pertes.
La comparaison des chiffres internationaux ne laisse quant à elle pas d'interroger.
Non seulement ceux affichés par la France détonnent, mais ils ne cessent, a contrario de ceux de nombre de pays, de se dégrader au fil du temps. Si l’on en juge sur le ratio nombre de décès sur nombre de cas déclarés, la France affiche une mortalité de 17,6% (30.000/170.000) ! Même les nations européennes réputées avoir le plus mal géré la crise, font désormais mieux que nous: le ratio pour le Royaume Uni s’établit à 15,5%, il est de 15% pour la Belgique, pour l’Italie de 14,3 % et pour l'Espagne de 9,4%. On a beau chercher, notre pays fait figure d'exception dans le mauvais sens du terme. Aux Etats-Unis où paraît-il l’épidémie fait rage, le nombre de cas augmente certes rapidement, mais le taux de mortalité ne cesse de baisser pour atteindre à ce jour 4 %, et au Brésil qui fait paraît-il n’importe quoi, il plafonne à 3,9 %.
Rappelons au passage qu’à Taiwan, le nombre de cas ne dépasse pas 451 et le nombre de décès s’est stabilisé à 7 (soit 1,5% de mortalité).
Que se passe-t-il chez nous ? Sommes-nous donc incapables de produire des statistiques fiables, ou bien nous trouvons-nous toujours en difficulté pour faire le diagnostic de la maladie, à moins que nous ne soyons particulièrement mauvais pour la soigner…
Partant de nos 30.000 morts, et d’une mortalité théorique de 0,5% (celle de la cohorte du Pr Raoult, dont certains affirment qu’elle n’a rien d'extraordinaire), cela supposerait 6 millions de personnes atteintes et non diagnostiquées, c’est à dire quasi la moitié des cas mondiaux.
Décidément, quelque soit le bout par lequel on prend le problème, il y a quelque chose de pourri au Royaume de France !
Par un paradoxe troublant, tandis qu’on nous répète que le nombre de cas progresse et que des clusters émergent un peu partout, il y a toujours moins d'hospitalisés, et les services de réanimation continuent lentement à se vider.
Où donc en sommes-nous réellement, s’agissant du COVID, alors que nous sommes privés des laborieux speeches de Jérôme Salomon et qu’ont cessé les séquences explicatives théâtrales des pontifes ministériels ?
Olivier Véran fait mine de s'agiter en insistant sur l’importance de continuer à appliquer les “gestes barrière”, mais il nous en dit trop ou pas assez. Quant à l'application StopCovid qui coûte paraît-il 200.000 € par mois aux contribuables, elle a fait un flop monumental et est déjà passée aux profits et pertes.
La comparaison des chiffres internationaux ne laisse quant à elle pas d'interroger.
Non seulement ceux affichés par la France détonnent, mais ils ne cessent, a contrario de ceux de nombre de pays, de se dégrader au fil du temps. Si l’on en juge sur le ratio nombre de décès sur nombre de cas déclarés, la France affiche une mortalité de 17,6% (30.000/170.000) ! Même les nations européennes réputées avoir le plus mal géré la crise, font désormais mieux que nous: le ratio pour le Royaume Uni s’établit à 15,5%, il est de 15% pour la Belgique, pour l’Italie de 14,3 % et pour l'Espagne de 9,4%. On a beau chercher, notre pays fait figure d'exception dans le mauvais sens du terme. Aux Etats-Unis où paraît-il l’épidémie fait rage, le nombre de cas augmente certes rapidement, mais le taux de mortalité ne cesse de baisser pour atteindre à ce jour 4 %, et au Brésil qui fait paraît-il n’importe quoi, il plafonne à 3,9 %.
Rappelons au passage qu’à Taiwan, le nombre de cas ne dépasse pas 451 et le nombre de décès s’est stabilisé à 7 (soit 1,5% de mortalité).
Que se passe-t-il chez nous ? Sommes-nous donc incapables de produire des statistiques fiables, ou bien nous trouvons-nous toujours en difficulté pour faire le diagnostic de la maladie, à moins que nous ne soyons particulièrement mauvais pour la soigner…
Partant de nos 30.000 morts, et d’une mortalité théorique de 0,5% (celle de la cohorte du Pr Raoult, dont certains affirment qu’elle n’a rien d'extraordinaire), cela supposerait 6 millions de personnes atteintes et non diagnostiquées, c’est à dire quasi la moitié des cas mondiaux.
Décidément, quelque soit le bout par lequel on prend le problème, il y a quelque chose de pourri au Royaume de France !