Ainsi l'on sait maintenant...
C'est donc vous qui osâtes briser la loi du silence.
Vous qui bravâtes les foudres de jupiters d'une mythologie de pacotille, auxquels le clair-obscur de notre époque crépusculaire donne l'aspect de fantômes livides, recroquevillés sur « le grand cadavre à la renverse » du socialisme.
Vous qui révélâtes les sordides jeux auxquels se livrent secrètement, dans l'obscurité de leurs sinistres bauges syndicales, des juges cacochymes, confits dans une puante rancœur de classe.
Du Peuple, les plus éclairés ne pouvaient ignorer ces turpitudes. Aujourd'hui, grâce à vous, tous en ont la confirmation éclatante. Merci pour votre témérité.
Il y a des faits qui ne peuvent rester cachés dans une démocratie digne de ce nom. Et si le journalisme a encore un sens, vous contribuez à le lui donner.
Dans cette nauséabonde termitière mise au grand jour, par votre audacieux coup de pioche, le grouillement s'agite fébrilement en tous sens, resserrant les rangs dans un réflexe grégaire de survie. La dénégation étant consubstantielle à la nature de ces gens, ils nient l'évidence et cherchent même à faire passer pour fautif, celui par qui l'information arrive (selon eux cette infâme fresque murale relevait de l'humour...) Plus fort encore, le Syndicat des Journalistes, qui se veut « le premier syndicat français », soi-disant défenseur de cette profession, apporte « son entier soutien », non à son confrère fragilisé, mais à son homologue de la magistrature, qu'il estime en la circonstance profané. Il se livre à un quasi lynchage de l'hérétique, tandis que de son côté, la direction de France 3 diligente une procédure disciplinaire à son encontre...
C'est donc vous qui osâtes briser la loi du silence.
Vous qui bravâtes les foudres de jupiters d'une mythologie de pacotille, auxquels le clair-obscur de notre époque crépusculaire donne l'aspect de fantômes livides, recroquevillés sur « le grand cadavre à la renverse » du socialisme.
Vous qui révélâtes les sordides jeux auxquels se livrent secrètement, dans l'obscurité de leurs sinistres bauges syndicales, des juges cacochymes, confits dans une puante rancœur de classe.
Du Peuple, les plus éclairés ne pouvaient ignorer ces turpitudes. Aujourd'hui, grâce à vous, tous en ont la confirmation éclatante. Merci pour votre témérité.
Il y a des faits qui ne peuvent rester cachés dans une démocratie digne de ce nom. Et si le journalisme a encore un sens, vous contribuez à le lui donner.
Dans cette nauséabonde termitière mise au grand jour, par votre audacieux coup de pioche, le grouillement s'agite fébrilement en tous sens, resserrant les rangs dans un réflexe grégaire de survie. La dénégation étant consubstantielle à la nature de ces gens, ils nient l'évidence et cherchent même à faire passer pour fautif, celui par qui l'information arrive (selon eux cette infâme fresque murale relevait de l'humour...) Plus fort encore, le Syndicat des Journalistes, qui se veut « le premier syndicat français », soi-disant défenseur de cette profession, apporte « son entier soutien », non à son confrère fragilisé, mais à son homologue de la magistrature, qu'il estime en la circonstance profané. Il se livre à un quasi lynchage de l'hérétique, tandis que de son côté, la direction de France 3 diligente une procédure disciplinaire à son encontre...
Dans quel pays est-on ? M. Weill-Raynal est-il donc « Tintin au pays des soviets » ?
Eh non, nous sommes dans la douce France dérivant mollement, dans les vapeurs mortifères d'une des gauches les plus archaïques du monde....
Eh non, nous sommes dans la douce France dérivant mollement, dans les vapeurs mortifères d'une des gauches les plus archaïques du monde....