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07 mars 2021

Y a plus d'justice

Avec “l’affaire dite des écoutes” impliquant Nicolas Sarkozy, s’étalent une fois de plus au grand jour les vicissitudes de notre justice.
Difficile en effet de ne pas voir un esprit partisan et revanchard dans la décision du tribunal, de condamner l’ancien président de la république.
Après maintes tentatives aussi fumeuses qu’infructueuses, les magistrats ont réussi “à se faire” leur bête noire. Ils y sont parvenus en se fondant sur des présomptions nées d’écoutes téléphoniques non seulement abusives, puisque liées à une autre affaire, mais extravagantes depuis qu’on sait que cette dernière, concernant un hypothétique financement de campagne par la Libye, fut montée de toutes pièces par certains médias, et possiblement par les juges eux-mêmes...


Orchestré par le Parquet National Financier (PNF), le procès, dont l'objet est tout sauf financier, s’est achevé par une condamnation à de la prison ferme. Ce verdict restera comme une honte, tant la procédure fut à charge, montant en épingle des délits somme toute véniels si ce n’est imaginaires, et entachée de nombreux vices de forme, dans le recueil des preuves, et jusque dans l’écriture du jugement. Sur les quelques 240 pages du texte, les magistrats se sont en effet révélés incapables d'orthographier correctement le nom de l'accusé ! Lequel a bien sûr fait appel, sans savoir que pris d’une soif inextinguible de vengeance, le PNF annoncerait quelques jours plus tard son intention de faire de même afin d’obtenir une peine encore plus lourde !

Peu importe que ce jugement porte ou non atteinte à la carrière politique de Nicolas Sarkozy. Qu’il le veuille ou non, le train est passé pour lui. Il a largement raté son mandat, et en dépit de la sympathie qu’il suscite encore, peu de gens souhaitent probablement le voir revenir au sommet de l’État.
L’essentiel est ce que cela révèle, à savoir une faillite de la justice dont l’impartialité et l’efficacité paraissent sérieusement entamées.
On pourrait gloser sur d’autres décisions aussi lourdes et partisanes. On peut surtout mettre tout ça en balance avec la faiblesse des sanctions à l’encontre de la violence, des délits et des crimes qui marquent de manière désespérante l’actualité quotidienne.

On se souvient du malheureux professeur sauvagement assassiné il y a quelques mois par une brute plusieurs fois impliquée dans des actes de violence, mais à qui on avait accordé le droit d’asile dans notre pays !
Dernier fait en date, l’agression barbare d’un journaliste à Reims par un voyou multi-récidiviste, condamné paraît-il 8 fois, et toujours en liberté...
On pourrait également s’étonner de l’implacable sévérité de l’État qui vient d’obtenir la dissolution de l’association Génération Identitaire, au motif que ses manifestations et actions médiatiques porteraient atteinte à la République. Dans le même temps les militants de Greenpeace, déjà coupables de maints délits comparables mais commis au service d’une idéologie plus “progressiste”, ont pu pénétrer tranquillement sur le tarmac de Roissy et s’employer pendant plusieurs heures à dégrader consciencieusement un avion d’Air France, cloué au sol, sous les yeux complaisants des caméras, et sans la moindre intervention des forces de l’ordre !

Face à cette montée irrépressible des infractions à la loi, des violences et des délits, il y a manifestement deux poids deux mesures, en fonction de considérations idéologiques, le tout étant aggravé par l’impuissance chronique des Pouvoirs Publics. Ainsi dans un contexte d’insécurité croissante, la mesure phare de la réforme proposée par le ministre de la justice est de supprimer l’automaticité des réductions de peines ! On croit rêver en apprenant que c’était la règle, mais on pense aussitôt qu’il suffira aux procureurs d’adapter leurs réquisitions. Autant pisser dans un violon…

Dans un registre moins grave mais tout aussi révélateur de l’incurie judiciaire, on apprenait tout récemment qu’à Paris désormais, les responsables de la pollution liée aux mégots négligemment jetés sur la voie publique ne seraient pas les fumeurs mais les cigarettiers. Ils devront passer à la caisse pour financer le nettoyage !

Nul doute que ce précédent inspirera d’autres actions, dévoyant toujours plus les notions de responsabilité et de devoir civiques, détournant les sanctions des vrais coupables, et cassant in fine les ultimes repères fondant “l’esprit républicain” et le “vivre ensemble” dont on nous rebat les oreilles. Les juges quant à eux pourront continuer de juger selon leur bon plaisir et en toute impunité, puisqu’ils ne seront jamais jugés...

A l’occasion de la dernière affaire Sarkozy, le calamiteux Hollande s’est empressé de ramener sa fraise façon rantanplan, pour défendre le PNF, “sa” création.
Lui qui fut de très loin le plus mauvais des présidents de notre piteuse Vème république. Lui qui a si longtemps gravité au sein de la cour de Mitterrand où les magouilles et le copinage étaient monnaie courante. Lui qui a accéléré le désastre de la justice à la mode Taubira et des finances publiques à la sauce Cahuzac. Lui qui a tout fait pour achever de transformer le socialisme prétendument vertueux en écuries d’Augias… Lui ne manque assurément pas d’air...

02 décembre 2016

Cul-de-sac

Les évènements se précipitent. Les échéances se succèdent. Et le grand nettoyage politique est à l’oeuvre.
Aujourd’hui François Hollande prend enfin une sage décision. Il renonce à se représenter à l’élection présidentielle !
Un soupir de soulagement parcourt le microcosme politique. Comme titre Le Figaro : “Le retrait de Hollande est unanimement salué !”

On ne voyait pas bien ce qu’il pouvait faire d’autre, au vu de la conjoncture, mais que d’atermoiements, pour en arriver là ! Que de longueurs dans ce feuilleton en forme de glauque soap-opera.

C’est évidemment un terrible aveu d’échec. Le Chef de l’Etat a beau d’une voix blanche, égrener les soi-disant réussites de son mandat et affirmer n’avoir qu’un seul regret (le débat en eau de boudin sur la déchéance de nationalité), c’est évidemment l’impression d’un monumental ratage qui s’impose.
Victime d’une impopularité précoce, profonde et durable, il n’a jamais réussi à incarner un vrai projet, donnant l’impression de mener le “pédalo” gouvernemental au jour le jour, sans but, sans boussole, avec le seul espoir de pouvoir à un moment ou un autre, profiter d’une bénéfique vague porteuse. Tout ça pour échouer lamentablement sur le banc de sable de la Primaire de la Gauche...

Au risque de passer pour partisan, on peut avant tout évoquer l’inanité de cette politique, errant entre socialisme à l’eau de rose et tiède social-démocratie. On peut considérer comme normal, que rien de bien ne soit sorti d’une telle accumulation de voeux pieux, de mesures à la Dubout, et d’a priori idéologiques surannés. Le Socialisme, ça ne marche décidément pas, comme le disait Giscard dans un éclair de lucidité.
En plus d’un défaut d’ambition politique, le personnage manque singulièrement de charisme et de panache. Il apparaît plus que jamais évident que son accession aux plus hautes marches du pouvoir ne fut que la conséquence d’un concours de circonstances. Divine surprise pour les uns, erreur de casting pour les autres
Sa lente décrépitude qui s’achève aujourd’hui n’a pas grand chose à voir avec le départ choisi et assumé du général De Gaulle, qui avait lié son sort au résultat d’un référendum. Hélas, François Hollande n’a pas l’occasion de partir avec dignité. C’est sur la foi de sondages désastreux et dans une ambiance pestilentielle qu’il est contraint de s’effacer piteusement.
Après son retrait, qui finit de le décrédibiliser, il persiste néanmoins à vouloir végéter encore cinq long mois, sans plus de légitimité qu'un acte notarial, dans le lugubre cul-de-sac dans lequel il s’est lui-même fourvoyé, et le pays avec. Triste fin...

Cela dit, s’il laisse un Parti Socialiste dévasté, cela n’empêchera pas ses coreligionnaires éparpillés “façon puzzle”, de tenter de nous resservir les mêmes plats, soit en rajoutant un peu de vinaigre de gauche, soit au contraire une pincée d’épices libérales.
Les Français auront-ils enfin un peu plus d’exigences; vont-ils montrer leur dégoût pour ces mixtures dégoulinant d’huile démagogique c’est là toute la question...

12 mai 2015

Trois ans au pays bas

Ce pays bas c'est évidemment la France de M. Hollande, le si bien nommé ! 
Et les trois années sont celles pendant lesquelles la nation a été consciencieusement aplatie sous le rouleau compresseur de sa politique inepte.
Le bilan est vite fait tant il est calamiteux.
Tout est raté à commencer bien sûr par la lutte contre le chômage dont il avait fait soi-disant une priorité absolue. Aujourd'hui, il semble s'en moquer éperdument et c'est désormais avec indifférence et condescendance qu'il contemple le désastre chronique qui grossit chaque mois d'une nouvelle charrette la triste foule des demandeurs d'emplois.
Comme toutes ses vaines et ronflantes promesses, il a oublié qu'il avait par avance affirmé qu'il ne mériterait que la honte s'il ne parvenait à obtenir l'inversion de cette fameuse courbe dont il a nourri la crédulité de l'opinion publique.

Ce petit bonhomme aux rondeurs bourgeoises, n'aime rien comme inaugurer les chrysanthèmes... Il porte les gerbes et les couronnes avec une sorte de jubilation, teintée de componction, à la manière de ces notables d'autrefois, confits dans la roublardise.
Il faut dire qu'en la matière, il ne rate aucune occasion. A chaque catastrophe, il accourt pour verser ses larmes de crocodile. De toute manière, son mandat n'est qu'un cimetière d'illusions pour ceux qui ont commis la fatale imprudence de voter pour lui !
Rien ne l'arrête. Aujourd'hui encore il se répandait en hommages glauques au chevet du tyran cacochyme de Cuba, en tentant rituellement de faire porter la responsabilité des malheurs du peuple qu'il a ignoblement opprimé, au blocus américain ! Qui peut encore croire ces fadaises épouvantables ?

Triste bilan donc, sur lequel il est inutile d'épiloguer. Mensonges, inconstance, incompétence, népotisme, muflerie, malversations, démagogie, tout s'inscrit à l'encontre de sa fameuse litanie du « moi je » arrogant avec laquelle il a enfumé les électeurs.
La France asphyxiée dans une idéologie lénifiante, s'enfonce dans le marasme, à l'inverse de tant de nations en train de sortir de la crise.
Après celle d'Angela Merkel en Allemagne il y a quelques mois, la victoire électorale éclatante au Royaume Uni, de David Cameron, est comme une colossale gifle donnée à ces bonimenteurs qui promettent le changement et les lendemains qui chantent comme certains barbiers filous annoncent que "demain on rase gratis..
." Comme le constatait récemment le jeune économiste Nicolas Bouzou (C dans l'air), la politique mise en œuvre à Londres pourrait être opposée point par point à celle concoctée à Paris. Et comme par hasard, les résultats outre-Manche suivent une tendance exactement contraire à celle qu'on observe en France...
Mais dans ce pays étonnant, peu importe que le président de la république soit, assez logiquement et durablement, discrédité par 80% des Français. Lui croit toujours qu'il parviendra envers et contre tout, par le jeu de stratagèmes et de manipulations, à se faire réélire !
Comme dirait Père Ubu : « Merdre ! »

17 janvier 2014

Replâtrage social-démocrate

Or donc, François Hollande aurait effectué son « virage idéologique » (dixit Le Monde). De « Socialiste », il serait devenu « Social-Démocrate » !
Le pire est qu'au terme d'une éprouvante conférence de presse de deux heures trente, devant un parterre de journalistes sous contrôle, il semblerait avoir convaincu la quasi totalité des observateurs qui saluaient cet audacieux revirement. Extraordinaire naïveté ou bien incurable idiotie de la part de ces pseudo-experts confits en politique ?
C'est bien là la question...
Grande indulgence en tout cas vis à vis de celui qui, par ses escapades amoureuses grotesques, affichait la veille encore, toute son inconséquence, et une frivolité stupéfiante. “Moi président de la République” disait-il, “je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.” Tu parles !
Sauf lorsqu'il se révolte, le peuple n’est vraiment pas très exigeant…
En l'occurrence, comment faire encore confiance à cet homme qui n'a eu de cesse de dire tout et son contraire ? Quand faut-il le croire ? Lorsqu'il déclare, en faisant vibrer ses bajoues bourgeoises, « ne pas aimer les riches », et affirmer que « la Finance Internationale » est son seul vrai ennemi, ou bien lorsqu'il se prétend avec un sourire mielleux « l'ami des entreprises et du commerce » et qu'il leur propose, trop poli pour être honnête, d'alléger soudainement les charges qu'il s'était fait un devoir d'alourdir sur leur dos ?
Faut-il être né de la dernière pluie pour croire à ce « pacte de responsabilité » plus flou que Londres dans le fog. Faut-il être niais pour avaler le « choc de simplification » alors que se profilent déjà à l'horizon de nouveaux rouages du monstre bureaucratique : « Observatoire des Contreparties », « Conseil Stratégique de la Dépense Publique... »
Le fait est que pour l'heure, le coquin a pris tout le monde de court : les entreprises font semblant de se rallier, les adversaires politiques sur sa droite sont stupéfaits. Comme des nigauds pusillanimes, ils ne savent trop quelle position adopter. Sur sa gauche, certains se sentent sans doute un peu les dindons de la farce, mais qu'importe, ils ont tellement l'habitude de devoir avaler des couleuvres qu'ils le font d'autant mieux si un peu de tonique libéral est versé dans leur vinaigre socialiste ! Mélenchon gueule pour le principe. Mais le désert de l'indifférence s'agrandit autour de lui. D'autres expriment une inquiétude plus ou moins feinte : Benoît Hamon a demandé à s'entretenir avec le Président ! Quant au sémillant Montebourg enfin, il enfourche une fois encore son canasson et monte à la charge : il réclame en échange des nouvelles promesses, rien moins que la création de 2 millions d'emplois au MEDEF ! (Le Figaro)
Moralité : La France est vraiment un pays extraordinaire : les politiciens de droite dite "libérale" n'ont de cesse de critiquer le libéralisme lorsqu'ils parviennent au pouvoir (cf les diatribes virulentes de Chirac le comparant au communisme, et les discours enflammés de Sarkozy contre "le capitalisme international"). Ceux de gauche font l'inverse.
Tout ça témoigne surtout d'un manque de conviction déplorable et n'aboutit en définitive, qu'à maintenir le pays dans ce marécage étrange qu'on appelle social-démocratie, où pour empêcher le char de l'Etat de s’abîmer dans le pétrin, on appuie en même temps sur le frein et l'accélérateur...
Un commentateur étranger (Stefan De Vries de RTL Nieuws) a trouvé le mot juste en s'exclamant à propos de ce show, que "le seul moment fort fut lorsque le Président annonça que la conférence de presse était terminée..."

Illustration : Dupinade, eau-forte, anonyme 1830

29 septembre 2013

Ubu Roi de France



Au royaume de Ringardie, tout est permis. Même de tout interdire. Ou bien de permettre toutes les inepties. Et de dire tout et son contraire, en toute impunité.

Au royaume de Père Ubu-François, la pompe à Phynance tourne à plein régime et la machine à décerveler, itou.

S'agissant de la première, on croyait avoir tout vu. Mais non. Ce qui se prépare dépasse l'entendement de tout esprit normalement constitué (non socialiste). On pense désormais sérieusement dans les cercles intellectuels de gauche, après avoir purgé les richesses réelles, à taxer les revenus fictifs. Le Conseil d’Analyse Economique (CAE),  obscure officine crée par Lionel Jospin en 1997 pour  « aider le premier ministre », propose en effet de « (sur)taxer les loyers implicites nets des intérêts d’emprunt ou, à défaut, en relevant les taxes foncières via la mise à jour les valeurs locatives ». Extraordinaire ! On sera donc puni, selon la loi de redistribution égalitaire des richesses, au seul motif qu’on possède son logement et qu’on a le culot de l’occuper ! Décidément l'adage est vrai : lorsque les bornes sont franchies, il n'y a plus de limite…

Il ne s’agit certes que d’un projet, mais il s’inscrit parfaitement dans la pataphysique effrayante dont s’inspirent les comiques troupiers qui font semblant de gouverner notre infortuné pays.

La loi Duflot déjà votée en première lecture à l’assemblée est en effet du même tonneau. En toute absurdité, elle croit pouvoir nier celle bien réelle de l’offre et la demande, et ne craint pas de s’asseoir sur le plus évident bon sens. Elle remet en vigueur l’encadrement du prix des loyers, c’est à dire leur blocage, régi par des normes administratives. Maintes fois essayé par le passé, il a toujours conduit à détériorer un peu plus la situation initiale en aggravant le sentiment de pénurie, et en favorisant le marché noir et les dessous de table. Quant à la garantie universelle des loyers joliment appelée GUL, qui a la prétention de faire disparaître le versement de dépôts de garantie, elle va déresponsabiliser encore un peu plus les locataires (puisqu’ils vont payer en plus du prix du loyer une assurance garantissant leur défaillance, pourquoi donc se gêneraient-ils, sachant qu’ils sont en pratique indélogeables). Le nombre d'impayés va mécaniquement progresser et le coût de cette folie va reposer sur un organisme public en situation de monopole, à la manière de la Sécu…
Rappelons au passage que madame Duflot tire sa légitimité de la vague représentation d’un parti totalement effrité, dont la candidate officielle (qui ne fut pas elle) a totalisé 2,31% des voix lors de la dernière élection présidentielle !

Pendant ce temps ses petits copains du gouvernement s’en donnent à cœur joie pour démanteler les quelques pans de murs légaux qui soutiennent tant bien que mal une société à l’agonie.
Chacun mériterait un développement en soi : Peillon qui, dans le droit fil doctrinaire des révolutionnaires d’antan, voudrait achever la transformation de l’Education Nationale en centre d’endoctrinement de la jeunesse (pour l’heure il est bien occupé à coller ses inoffensives affichettes joyeusement colorées, intitulées charte de laïcité), Taubira et son obsessionnel besoin d’inverser le trop classique schéma victime-agresseur, Touraine qui rêve de soviétiser un peu plus le système de santé et au mépris de sa faillite, de renforcer encore le mythe de la gratuité des soins (tiers payant pour tous), Valls qui parle à tort et à travers,
qui sur le terrain se montre attaché à l’orthodoxie gauchisante, des plus laxistes, et qui pour faire diversion, n'hésite pas à surenchérir de manière éhontée sur les propositions du Front National.

Il faudrait en parallèle évoquer l’interventionnisme étatique, sur tous les rouages de la société, destiné à pérenniser l’emprise catastrophique du socialisme. Alors que la majorité présidentielle est en voie d’atomisation, on reparle tout à coup, comme par hasard, du droit de vote aux élections locales, cette fois non pas pour les étrangers (ça reste toutefois d’actualité) mais pour les enfants dès l'âge de 16 ans…

Dans le même temps, l’Etat-PS qui s’y connaît davantage en matière de copinage que d’ouverture, fait main basse sur le Comité National d’Ethique (« renouvellement en profondeur » comme titre pudiquement le journal Le Monde, de cette instance soi-disant indépendante mais totalement inféodée au Président de la République). On devine sans peine le but de la manoeuvre puisque F. Hollande avait par avance annoncé qu'il s'appuierait, lorsqu'il faudrait prendre des décisions délicates  ( procréation pour autrui et autres tarabiscotages...) sur les avis dudit comité...

Dernier sujet de délectation qui revient également tout à coup sur le tapis : la réglementation typiquement franchouillarde, interdisant sauf exceptions, l’ouverture des magasins le dimanche et les jours fériés, ou en soirée. Elle n’est certes pas nouvelle, mais fait reparler d’elle à propos de récentes actions en justice croquignolesques. Dans ces moments, on croit vivre le cauchemar si bien décrit par Ayn Rand dans son fameux ouvrage Atlas Shrugged.

Après la faillite de Virgin, et l’hécatombe touchant les commerces situés en centre-ville, la justice à la botte du Pouvoir et de son idéologie, contraint donc, à la suite d’une plainte des syndicats, la chaîne Sephora, à éteindre ses enseignes situées sur les Champs Elysées, dès 21 heures.
Pareillement, par un hasard étrange, Leroy Merlin et Castorama sont sommés de fermer leurs magasins les week-ends (ils bénéficiaient jusqu’alors d’une dérogation en forme de faille dans la jungle des textes légaux).

Le monde n’a donc pas évolué d’un iota depuis le Moyen-âge, pour les auto-prétendus défenseurs acharnés des travailleurs. Pour ces gens, qui estiment savoir mieux que les intéressés eux-mêmes ce qui est bon pour eux, la semaine doit rester rythmée par le chant du coq et le jour du Seigneur ! A l’heure d’internet, on décrète ex-cathedra qu’il est des moments où le commerce devient illégal et où le simple fait de travailler est un délit.

Il y a toutefois de savoureux instants de drôlerie dans cette navrante régression sociale. Lorsqu’on voit par exemple, les salariés mécontents de ne pouvoir travailler comme bon leur semble et privés d’une partie de leur pouvoir d’achat, se lancer dans une action en justice contre les syndicats censés les défendre. Ou bien lorsque l’ineptie des lois devient telle que les contrevenants mis au pilori, deviennent les alliés objectifs de la bureaucratie réglementaire : ainsi, c’est à la demande de Bricorama, que ses concurrents Leroy Merlin et Castorama sont à leur tour sanctionnés !

Pour toutes ces insanités, il semble que François Hollande qui occupe à ce jour la place de satrape en chef de ce pays de cocagne, et qui brille particulièrement par son sens inné de l'absurde, méritait bien la couronne d'Ubu, en l’occurrence celle de Bokassa 1er, totalement made in France...

26 septembre 2013

L'une triomphe, l'autre s'enfonce

Enfin une bonne nouvelle !
La victoire électorale éclatante de madame Merkel, c'est la garantie que l'Europe gardera pour quelques années encore un leader crédible et par voie de conséquence une certaine stabilité. C'était vital eu égard à l'état actuel, passablement délabré, de l'Union. Et pour ceux qui se désespèrent du naufrage socialiste dans lequel s'asphyxie la France, c'est comme une bouée de sauvetage. Une petite lueur d'espoir à l'horizon...
Forte de ce succès, et de la bonne santé de son pays, Angela Merkel va dominer de la tête et des épaules ses partenaires, notamment les dirigeants français, en pleine déconfiture. On peut espérer qu'elle sera en mesure de réduire un peu leur capacité de nuisance, et que bon gré, mal gré, ils se résigneront à passer sous les fourches caudines de sa politique pragmatique.

Évidemment, et c'est la seconde source de joie, il s'agit d'une claque monumentale pour nos socialistes arrogants et revanchards qui avaient cherché de manière abjecte à saper le crédit de la chancelière et même à souiller son image en lui jetant à la figure toutes sortes de sobriquets haineux. Outre l'incapacité à reconnaître ses erreurs, ce qui caractérise bien souvent les mauvais élèves, c'est la propension à cultiver la détestation des bons...

Un tel succès après huit années de pouvoir, devrait faire un peu honte à notre président dont la légitimité ne cesse de rétrécir depuis le jour funeste de son élection. Au moment même où Angela Merkel triomphe, on apprenait que la cote de François Hollande n'avait jamais été aussi basse. A peine 23% d'opinions favorables, un an et demi après son arrivée au pouvoir ! Beau résultat pour celui qui bombait le torse avec son slogan éculé du « changement maintenant » et qui godille à la tête d'un pays plongé dans les contradictions, les incohérences et totalement incapable de sortir de ses absurdes blocages idéologiques. Anarchie gouvernementale, politique illisible, pléthore administrative, tout se conjugue pour maintenir hélas le pays dans cette seconde zone où sa grandeur passée s'étiole doucement.

La seule ligne directrice de ce gouvernement anémique, aisément perceptible par tout un chacun, reste envers et contre tout la désespérante augmentation tous azimuts des impôts, taxes, prélèvements, spoliations et confiscations. Il y a deux jours le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault n'avait d'autre argumentaire pour défendre sa stratégie miteuse, que d'alléguer que son gouvernement avait été « obligé d'augmenter les impôts ». Il tentait par la même occasion une fois encore, de faire porter le chapeau à ses prédécesseurs. Mais la ficelle est usée. La vraie raison est ailleurs. Lorsqu'on n'a aucune imagination, pas la moindre inspiration, et qu'on se complaît dans les dogmes ringards et l'auto-satisfaction, il n'y a guère d'autre solution... Au risque de parvenir à assécher complètement un pays qui se vide peu à peu de sa substance...

Au secours Angela !

22 juin 2012

Chronique d'une présidence normale


Il y a quelques jours le camarade Hollande, actuellement président de la République Française rencontrait le chef du gouvernement italien Mario Monti à Rome, pour évoquer gravement cette crise qui fait si mal aux peuples.
A cette occasion, on a pu constater que le nouveau dirigeant français fasait preuve d'une conception assez élastique et plutôt confortable de l'humilité à laquelle il était prétendument si attaché. Il a débarqué tranquillement d'une superbe Maserati Quattroporte...
On alléguera qu'il n'y pouvait rien, que c'était son hôte qui avait mis ce superbe carrosse à sa disposition. N'empêche... Les images sont là ! Par les temps qui courent, quand on se veut parangon de vertu, et qu'on dit "ne pas aimer les riches", ça fait un peu désordre, n'est-il pas...

Allez encore un peu, rien que pour le plaisir des yeux...