Il y a peu, on pouvait déplorer la mort du débat politique et l'inanité du vote en France. Tout était en effet aussi morne que la plaine de Waterloo et nulle idée, nul élan ne se faisait plus jour. Mais depuis quelque temps on assisterait plutôt à une renaissance. Non pas hélas que les politiciens aient retrouvé verve et convictions. Mais un homme a débarqué dans le jeu à grand fracas et sa popularité imprévue mais croissante le place sur un petit nuage. Il est partout, on ne parle que de lui et chacun se trouve par la force des choses, contraint de réagir face à ses constats cinglants et ses propositions iconoclastes.
S’il y a un renouveau du débat, il faut bien dire qu’on le doit à une personne et une seule. C'est Eric Zemmour qui fait le job. C’est lui qui crée les sujets et qui donne le La à l’orchestre déconfit qui peine à l’accompagner dans l’ombre. On le savait depuis des lustres positionné sur le thème du chaos migratoire, sur celui de la Nation souveraine, ou bien sur celui de la sécurité intérieure, mais il étend le champ de ses implacables démonstrations à tous les sujets sociétaux, et à l’économie qu’il survole avec aisance et une connaissance aiguë des chiffres.
Bien sûr il n’est pas possible d’être d’accord avec lui sur tout mais son enthousiasme est communicatif et à moins de refuser de manière sectaire la confrontation des idées, il faut bien dire que les échéances électorales redeviennent excitantes à la faveur de cette nouvelle dynamique.
Récemment il abordait le sujet de la sécurité routière, critiquant l’excès des limitations de vitesse sur les routes et la notion même de permis de conduire à points, qui n’a selon lui jamais fait ses preuves. Résultat, tout le ban et l’arrière ban lui emboîta le pas, cherchant vainement à justifier, par principe, des réformes ineptes.
Le 26 octobre dernier il faisait une audacieuse incursion dans la ville de son enfance, Drancy. On peut saluer son courage et le brio avec lequel il mena cette visite dans un contexte plutôt tendu. A force d’argumentation, il parvint à faire se dévoiler une musulmane présentée comme franco-marocaine, en faisant pour un instant d’elle une femme libre. L’instant d’avant elle avait avoué qu’elle ne portait le voile “ que depuis quelques mois”, reconnaissant de manière implicite qu’elle était sous influence et qu’il se passait donc quelque chose de nouveau au plan religieux dans notre pays. Il fit reconnaître à un jeune franco-algérien qualifié d’ancien délinquant, qu’il fallait cesser de “faire des bêtises” s’il voulait faire honneur à la France. Il démontra que les boucheries étaient devenues exclusivement hallal et qu’une des rares associations sportives réputées laïques, était devenue un îlot en perdition dans cette jungle manifestement hostile à tout ce qui représente la France.
Aucune personnalité politique n’avait osé se présenter avec autant de sang froid et de détermination, “face à la rue”, comme titrait l’émission animée par Jean-Luc Morandini. Marine Le Pen, de plus en plus à la traîne, ne fit qu’une pâle imitation de cette prestation quelques jours après à Alençon. Elle se rendit également chez Orban en Hongrie, mais avec un mois de retard sur Zemmour, lui-même accompagné de sa nièce Marion Maréchal...
Faute d’arguments à lui opposer, beaucoup voudraient censurer l’intrus si politiquement incorrect. Il dérange le ronron insipide dans lequel végétait le pays, mais celles et ceux qui se font un devoir de le combattre réagissent à côté, faute de l'avoir vraiment écouté ou bien parce qu’ils font semblant de ne pas comprendre ses gestes et ses propos, pour mieux les déformer. Marlène Schiappa, qui n'est probablement pas une imbécile mais qui fait tout pour qu'on la prenne pour telle, s’est illustrée à ce jeu insignifiant. Après avoir ravalé les propos de Zemmour à ceux qu'on entend dans les bars PMU (affirmant toutefois pour rattraper sa gaffe qu’elle adorait ces endroits), elle monte en épingle de manière ridicule la fameuse séquence du fusil. Comment ces gens peuvent-ils imaginer qu’avec de tels expédients, ils puissent freiner l’ascension de celui qui les fait tant enrager ?
Certains voudraient carrément le faire taire. On a vu les manœuvres comptables minables du CSA. On voit également à l'œuvre les petits censeurs qui sévissent dans le Service public de l’information. C’est une pure ignominie.
La cerise sur le gâteau, c’est quand même lorsque les soi-disant adversaires d’Eric Zemmour poussent la stupidité jusqu'à lui donner raison par leurs raisonnements en forme de sophisme.
Ainsi Christian Estrosi, maire de Nice, appelle la droite à combattre Zemmour « de toutes ses forces » en vue de la Présidentielle 2022, mais dans le même temps, il déplore que la Droite “a déserté le combat”. N’est-ce pas l’aveu que la Droite n’est plus la Droite ? Et où se situe-t-il, lui qui se dit membre des Républicains, mais qui soutient Emmanuel Macron et son parti LREM ? Et où sont Xavier Bertrand et Valérie Pécresse qui ont quitté leur parti en claquant la porte et qui reviennent sans vergogne quérir son investiture ?
M. Larcher, président du Sénat, juge quant à lui, que M. Zemmour “hystérise le débat”. Pour autant il reconnaît qu'il « aborde de vraies questions », et fait des constats pertinents en affirmant que « nos capacités d’intégration et d’assimilation sont saturées ».
Il ajoute “qu’il n'y aurait ni phénomène Le Pen ni phénomène Zemmour si nous avions mieux traité ces questions.” CQFD.
Jusqu’où ira le trublion, c’est difficile à dire. A-t-il l’étoffe d’un homme d’état, c’est à voir. Mais à l’écouter on ne s’ennuie pas, c’est un fait. Et le désordre et la panique qu’il suscite dans les états-majors des vieux partis englués dans les lieux communs lénifiants et les impasses idéologiques est à lui seul jouissif…
S’il y a un renouveau du débat, il faut bien dire qu’on le doit à une personne et une seule. C'est Eric Zemmour qui fait le job. C’est lui qui crée les sujets et qui donne le La à l’orchestre déconfit qui peine à l’accompagner dans l’ombre. On le savait depuis des lustres positionné sur le thème du chaos migratoire, sur celui de la Nation souveraine, ou bien sur celui de la sécurité intérieure, mais il étend le champ de ses implacables démonstrations à tous les sujets sociétaux, et à l’économie qu’il survole avec aisance et une connaissance aiguë des chiffres.
Bien sûr il n’est pas possible d’être d’accord avec lui sur tout mais son enthousiasme est communicatif et à moins de refuser de manière sectaire la confrontation des idées, il faut bien dire que les échéances électorales redeviennent excitantes à la faveur de cette nouvelle dynamique.
Récemment il abordait le sujet de la sécurité routière, critiquant l’excès des limitations de vitesse sur les routes et la notion même de permis de conduire à points, qui n’a selon lui jamais fait ses preuves. Résultat, tout le ban et l’arrière ban lui emboîta le pas, cherchant vainement à justifier, par principe, des réformes ineptes.
Le 26 octobre dernier il faisait une audacieuse incursion dans la ville de son enfance, Drancy. On peut saluer son courage et le brio avec lequel il mena cette visite dans un contexte plutôt tendu. A force d’argumentation, il parvint à faire se dévoiler une musulmane présentée comme franco-marocaine, en faisant pour un instant d’elle une femme libre. L’instant d’avant elle avait avoué qu’elle ne portait le voile “ que depuis quelques mois”, reconnaissant de manière implicite qu’elle était sous influence et qu’il se passait donc quelque chose de nouveau au plan religieux dans notre pays. Il fit reconnaître à un jeune franco-algérien qualifié d’ancien délinquant, qu’il fallait cesser de “faire des bêtises” s’il voulait faire honneur à la France. Il démontra que les boucheries étaient devenues exclusivement hallal et qu’une des rares associations sportives réputées laïques, était devenue un îlot en perdition dans cette jungle manifestement hostile à tout ce qui représente la France.
Aucune personnalité politique n’avait osé se présenter avec autant de sang froid et de détermination, “face à la rue”, comme titrait l’émission animée par Jean-Luc Morandini. Marine Le Pen, de plus en plus à la traîne, ne fit qu’une pâle imitation de cette prestation quelques jours après à Alençon. Elle se rendit également chez Orban en Hongrie, mais avec un mois de retard sur Zemmour, lui-même accompagné de sa nièce Marion Maréchal...
Faute d’arguments à lui opposer, beaucoup voudraient censurer l’intrus si politiquement incorrect. Il dérange le ronron insipide dans lequel végétait le pays, mais celles et ceux qui se font un devoir de le combattre réagissent à côté, faute de l'avoir vraiment écouté ou bien parce qu’ils font semblant de ne pas comprendre ses gestes et ses propos, pour mieux les déformer. Marlène Schiappa, qui n'est probablement pas une imbécile mais qui fait tout pour qu'on la prenne pour telle, s’est illustrée à ce jeu insignifiant. Après avoir ravalé les propos de Zemmour à ceux qu'on entend dans les bars PMU (affirmant toutefois pour rattraper sa gaffe qu’elle adorait ces endroits), elle monte en épingle de manière ridicule la fameuse séquence du fusil. Comment ces gens peuvent-ils imaginer qu’avec de tels expédients, ils puissent freiner l’ascension de celui qui les fait tant enrager ?
Certains voudraient carrément le faire taire. On a vu les manœuvres comptables minables du CSA. On voit également à l'œuvre les petits censeurs qui sévissent dans le Service public de l’information. C’est une pure ignominie.
La cerise sur le gâteau, c’est quand même lorsque les soi-disant adversaires d’Eric Zemmour poussent la stupidité jusqu'à lui donner raison par leurs raisonnements en forme de sophisme.
Ainsi Christian Estrosi, maire de Nice, appelle la droite à combattre Zemmour « de toutes ses forces » en vue de la Présidentielle 2022, mais dans le même temps, il déplore que la Droite “a déserté le combat”. N’est-ce pas l’aveu que la Droite n’est plus la Droite ? Et où se situe-t-il, lui qui se dit membre des Républicains, mais qui soutient Emmanuel Macron et son parti LREM ? Et où sont Xavier Bertrand et Valérie Pécresse qui ont quitté leur parti en claquant la porte et qui reviennent sans vergogne quérir son investiture ?
M. Larcher, président du Sénat, juge quant à lui, que M. Zemmour “hystérise le débat”. Pour autant il reconnaît qu'il « aborde de vraies questions », et fait des constats pertinents en affirmant que « nos capacités d’intégration et d’assimilation sont saturées ».
Il ajoute “qu’il n'y aurait ni phénomène Le Pen ni phénomène Zemmour si nous avions mieux traité ces questions.” CQFD.
Jusqu’où ira le trublion, c’est difficile à dire. A-t-il l’étoffe d’un homme d’état, c’est à voir. Mais à l’écouter on ne s’ennuie pas, c’est un fait. Et le désordre et la panique qu’il suscite dans les états-majors des vieux partis englués dans les lieux communs lénifiants et les impasses idéologiques est à lui seul jouissif…