Les résultats des élections régionales et départementales vont-ils fournir matière à controverse et faire naître quelque espoir de renouveau dans notre “vieux pays” ? Alors que les débats de l’entre-deux-tours font rage, le constat est dès à présent consternant.
Les médias ont évidemment lourdement insisté sur l’abstention massive qui a caractérisé le scrutin de dimanche dernier. A peine un tiers des électeurs ont jugé nécessaire de se déplacer pour s’exprimer sur des enjeux concernant pourtant directement leur quotidien et l’environnement dans lequel ils vivent. Ce chiffre exprimant la désillusion, voire la désespérance d’un peuple, a donné lieu à beaucoup de commentaires affligés, mais guère d’enseignements semblent en avoir été tirés. Dans le microcosme politique, bien vite ont repris les guerres picrocholines dans lesquelles s’épuise en douceur notre démocratie moribonde.
Les vainqueurs les mieux placés plastronnent en vantant les scores supérieurs à 40% des suffrages qui se sont portés sur leurs noms. Mais ces chiffres représentent moins de 15% des inscrits…
Le Rassemblement National auquel on prédisait un beau succès et possiblement l’espoir de gagner plusieurs régions se retrouve le bec dans l’eau. Une fois encore on a crié bien vainement au loup.
Le parti du Président de la République fait face quant à lui à une déroute monumentale. Pour tout dire, il n’y a pas de parti derrière le dit président !
Pour le reste, c’est une confusion indescriptible. Entre les alliances à la guimauve écolo-coco-bobo, le pseudo front républicain, les challenges ego-centrés et les tripatouillages de dernière minute, plus un électeur ne parvient à s’orienter clairement.
Dans ces décombres démocratiques, les professions de foi des candidats brillent toujours des mots creux habituels et des promesses en forme de mirages enchanteurs.
S’agissant des problématiques du quotidien, elles restent entières et on peut craindre hélas qu’elles ne s’aggravent. Plus personne ne croit en la simplification réglementaire et législative trop longtemps attendues. On voit en revanche poindre le retour en force des impôts et taxes, notamment celles supposées “protéger le climat”. On voit se durcir sans fin la politique visant à empêcher l’entrée, la circulation et le stationnement des véhicules automobiles dans les grandes villes dont on déplore dans le même temps la désertification commerciale. Ces mêmes villes dont l'entretien se dégrade régulièrement au nom du laisser faire végétal, dont la propreté laisse de plus en plus à désirer, qui sont enlaidies par nombre de balises, plots, chicanes et autres obstacles bétonnés, et qui sont, “par souci d’économie”, plongées dans un noir sépulcral dès le jour tombé. Ces villes enfin, transformées en jungle dans lesquelles les violences et la délinquance sont devenues une triste banalité, confinant parfois à la barbarie…
Les médias ont évidemment lourdement insisté sur l’abstention massive qui a caractérisé le scrutin de dimanche dernier. A peine un tiers des électeurs ont jugé nécessaire de se déplacer pour s’exprimer sur des enjeux concernant pourtant directement leur quotidien et l’environnement dans lequel ils vivent. Ce chiffre exprimant la désillusion, voire la désespérance d’un peuple, a donné lieu à beaucoup de commentaires affligés, mais guère d’enseignements semblent en avoir été tirés. Dans le microcosme politique, bien vite ont repris les guerres picrocholines dans lesquelles s’épuise en douceur notre démocratie moribonde.
Les vainqueurs les mieux placés plastronnent en vantant les scores supérieurs à 40% des suffrages qui se sont portés sur leurs noms. Mais ces chiffres représentent moins de 15% des inscrits…
Le Rassemblement National auquel on prédisait un beau succès et possiblement l’espoir de gagner plusieurs régions se retrouve le bec dans l’eau. Une fois encore on a crié bien vainement au loup.
Le parti du Président de la République fait face quant à lui à une déroute monumentale. Pour tout dire, il n’y a pas de parti derrière le dit président !
Pour le reste, c’est une confusion indescriptible. Entre les alliances à la guimauve écolo-coco-bobo, le pseudo front républicain, les challenges ego-centrés et les tripatouillages de dernière minute, plus un électeur ne parvient à s’orienter clairement.
Dans ces décombres démocratiques, les professions de foi des candidats brillent toujours des mots creux habituels et des promesses en forme de mirages enchanteurs.
S’agissant des problématiques du quotidien, elles restent entières et on peut craindre hélas qu’elles ne s’aggravent. Plus personne ne croit en la simplification réglementaire et législative trop longtemps attendues. On voit en revanche poindre le retour en force des impôts et taxes, notamment celles supposées “protéger le climat”. On voit se durcir sans fin la politique visant à empêcher l’entrée, la circulation et le stationnement des véhicules automobiles dans les grandes villes dont on déplore dans le même temps la désertification commerciale. Ces mêmes villes dont l'entretien se dégrade régulièrement au nom du laisser faire végétal, dont la propreté laisse de plus en plus à désirer, qui sont enlaidies par nombre de balises, plots, chicanes et autres obstacles bétonnés, et qui sont, “par souci d’économie”, plongées dans un noir sépulcral dès le jour tombé. Ces villes enfin, transformées en jungle dans lesquelles les violences et la délinquance sont devenues une triste banalité, confinant parfois à la barbarie…
Dans ces conditions, et ne sachant plus trop à quoi servent ces armées de conseillers régionaux, départementaux ou municipaux, à quoi bon voter ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire