De deux choses l’une. Soit les agences nationales sont peuplées d'imbéciles et de fieffés menteurs qui se contrefichent de la santé des contribuables qui les financent, soit la rumeur est insane, ainsi que les médias qui la véhiculent, tendant à considérer le glyphosate comme une horreur à bannir absolument, tant il est hautement cancérigène pour l’être humain.
Nul besoin de revenir sur la nocivité alléguée de cet herbicide, commercialisé (entre autre) par la firme Monsanto. On nous en rebat les oreilles à longueur d’année et c’est devenu un fait établi pour l’Opinion Publique. C’est fort de cette notion que l’État (à l’initiative de l’ineffable Ségolène Royal) a cru bon d’interdire la vente de ce produit aux particuliers et s'est fixé l’impératif catégorique de faire de même pour les agriculteurs aussi vite que possible. C’est également en excipant de cette idée reçue que les tribunaux se sont crus autorisés à condamner Monsanto à des amendes astronomiques destinées à indemniser les prétendues victimes.
On parle moins des observations d’experts, venant régulièrement non pas nier, mais au moins relativiser cette toxicité et à tout le moins à considérer qu’elle est acceptable moyennant quelques protections, en regard des avantages que le produit procure à l’agriculture.
J’avais relaté il y a quelques temps les résultats d’une très vaste étude, portant sur plus de 60.000 personnes exposées pendant 20 ans au glyphosate, et qui ne trouvait “aucun lien entre cette substance et toute tumeur solide ou lymphome...”
Plus récemment, le magazine Le Point révélait que « Toutes les agences sanitaires indiquent que le glyphosate ne présente pas de risque ». Il se faisait ainsi l’écho de Jean-Paul Krivine, rédacteur en chef de la revue Science et Pseudo-Sciences et membre de l’Association pour l’Information Scientifique (AFIS), dont le but est de lutter contre la désinformation en matière scientifique. Vaste programme comme dirait le grand Charles, car les sujets ne manquent pas, sur lesquels circulent les idées les plus irrationnelles voire carrément folles, car aussi péremptoires que dénuées de tout support objectif: OGM, vaccins, alimentation, énergie nucléaire, homéopathie, ondes électromagnétiques, paranormal, psychanalyse, astrologie…
Enfin tout dernièrement, c’était Le Figaro qui relayait l’information venue de l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) selon laquelle “le Glyphosate n’est pas cancérigène !”
C’est évidemment en contradiction flagrante avec plusieurs décisions récentes de justice dont celle retentissante d’un jury de San Francisco, accordant 80 millions de dollars de dommages et intérêts à un plaignant qui accusait le RoundUp de lui avoir provoqué un cancer. Sa plainte s’appuyait sur le nébuleux avis rendu en 2015 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), classant, en vertu du principe de précaution et de quelques observations animales, le glyphosate parmi les produits «probablement cancérigènes pour les humains.»
Cette controverse édifiante illustre la versatilité des faits et croyances à notre époque. En dépit des avancées scientifiques et des facilités d’accéder aux sources d’information et de les croiser, nous n’avons en définitive guère fait de progrès depuis le moyen-âge. Il est navrant de constater que les opinions subjectives priment toujours sur celles qui se fondent sur des données objectives.
C’est extrêmement inquiétant pour l’avenir. L’Homme est le seul animal capable de modifier son environnement de manière consciente, ce qui lui confère une lourde responsabilité, mais il ne saurait affronter les défis qui se dressent face à lui en donnant la même importance aux suppositions qu’aux observations, aux principes qu’à la réalité, et il devrait se souvenir qu’aucun raisonnement digne de ce nom ne peut à la fois prétendre une chose et son contraire...
Nul besoin de revenir sur la nocivité alléguée de cet herbicide, commercialisé (entre autre) par la firme Monsanto. On nous en rebat les oreilles à longueur d’année et c’est devenu un fait établi pour l’Opinion Publique. C’est fort de cette notion que l’État (à l’initiative de l’ineffable Ségolène Royal) a cru bon d’interdire la vente de ce produit aux particuliers et s'est fixé l’impératif catégorique de faire de même pour les agriculteurs aussi vite que possible. C’est également en excipant de cette idée reçue que les tribunaux se sont crus autorisés à condamner Monsanto à des amendes astronomiques destinées à indemniser les prétendues victimes.
On parle moins des observations d’experts, venant régulièrement non pas nier, mais au moins relativiser cette toxicité et à tout le moins à considérer qu’elle est acceptable moyennant quelques protections, en regard des avantages que le produit procure à l’agriculture.
J’avais relaté il y a quelques temps les résultats d’une très vaste étude, portant sur plus de 60.000 personnes exposées pendant 20 ans au glyphosate, et qui ne trouvait “aucun lien entre cette substance et toute tumeur solide ou lymphome...”
Plus récemment, le magazine Le Point révélait que « Toutes les agences sanitaires indiquent que le glyphosate ne présente pas de risque ». Il se faisait ainsi l’écho de Jean-Paul Krivine, rédacteur en chef de la revue Science et Pseudo-Sciences et membre de l’Association pour l’Information Scientifique (AFIS), dont le but est de lutter contre la désinformation en matière scientifique. Vaste programme comme dirait le grand Charles, car les sujets ne manquent pas, sur lesquels circulent les idées les plus irrationnelles voire carrément folles, car aussi péremptoires que dénuées de tout support objectif: OGM, vaccins, alimentation, énergie nucléaire, homéopathie, ondes électromagnétiques, paranormal, psychanalyse, astrologie…
Enfin tout dernièrement, c’était Le Figaro qui relayait l’information venue de l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) selon laquelle “le Glyphosate n’est pas cancérigène !”
C’est évidemment en contradiction flagrante avec plusieurs décisions récentes de justice dont celle retentissante d’un jury de San Francisco, accordant 80 millions de dollars de dommages et intérêts à un plaignant qui accusait le RoundUp de lui avoir provoqué un cancer. Sa plainte s’appuyait sur le nébuleux avis rendu en 2015 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), classant, en vertu du principe de précaution et de quelques observations animales, le glyphosate parmi les produits «probablement cancérigènes pour les humains.»
Cette controverse édifiante illustre la versatilité des faits et croyances à notre époque. En dépit des avancées scientifiques et des facilités d’accéder aux sources d’information et de les croiser, nous n’avons en définitive guère fait de progrès depuis le moyen-âge. Il est navrant de constater que les opinions subjectives priment toujours sur celles qui se fondent sur des données objectives.
C’est extrêmement inquiétant pour l’avenir. L’Homme est le seul animal capable de modifier son environnement de manière consciente, ce qui lui confère une lourde responsabilité, mais il ne saurait affronter les défis qui se dressent face à lui en donnant la même importance aux suppositions qu’aux observations, aux principes qu’à la réalité, et il devrait se souvenir qu’aucun raisonnement digne de ce nom ne peut à la fois prétendre une chose et son contraire...
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