21 septembre 2010

Jésuitisme à la Bayrou

Entendu sur France Culture le 20/09, François Bayrou, le président égocentrique du volatile MODEM, qui n'avait pas de mots assez durs pour fustiger le climat politique actuel, si plein de "choses noires", dont il attribuait la responsabilité exclusive au gouvernement actuel.
Avec un culot tranquille, il dénonçait tous azimuts l'action du Président de la République, condamnant "cette stratégie de la passion et de la tension perpétuelles", l'accusant de propager un "virus de dégradation", et "d'abandonner l'essentiel des visions civiques"...
Sans crainte des contradictions, dans le même temps qu'il reprochait au chef de l'Etat sa tendance à diviser, et à exclure, il raillait l'UMP dont l'union est synonyme pour lui de "soumission", et de "majorité godillot"... 
Pas mal venant de quelqu'un qui malgré moultes manœuvres politiciennes et sordides petits arrangements, a fait le vide autour de lui, qui rejette tout ce qui ne s'inscrit pas dans son nébuleux projet, qui est "contre tout ce qui est pour", tout en étant "pour tout ce qui est contre"...
S'agissant pareillement de politique étrangère, alors qu'il s'émouvait de l'isolement de la France, il vilipendait simultanément la décision de participer au commandement de l'OTAN, accusant Nicolas Sarkozy "de faire allégeance" à l'horrible capitalisme anglo-saxon, ce "modèle de puissance et d'argent qui est un modèle de violence".
Et que proposait-il en la matière : tout simplement de préserver plus que jamais un modèle "dans lequel la puissance publique a d'autres valeurs que celles de l'argent : l'école, la culture... bref, autre chose que la Finance..." Bonne vieille rhétorique démagogique gauchisante, qui ne fait plus illusion... qu'en France !

Autrement dit M. Bayrou qui se pose en réformateur intrépide : 
- Aime le rassemblement et l'union, à la condition expresse qu'ils se fassent autour de sa personne.
- Voudrait rompre le superbe isolement de son pays dans le monde, à condition que ce soit les autres qui se rangent derrière son modèle...

Pas mal pour un homme dont la bonne bouille joufflue rappelle les bourgeois satisfaits des provinces d'antan, et qui illustre si parfaitement la position sociale de nanti, de notable, de bon chrétien, qui fut même ministre, mais qui en dépit de ses onctueux discours, n'est en somme qu'un fieffé jésuite...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a un dépité, qui occupe un siège sur le trottoir juste en face de l’assemblée, qui nous a fait part de son projet de loi…
Il s’agit de créer un nouveau délit : Le délit de Manipulation.
Parce que tous les passagers en ont assez de se faire mener en bateau pour des destinations qu’ils n’auraient même pas souhaité à leurs pires ennemis.
D’abord on leur dit que c’est gratuit. Pas besoin de ticket, c’est ce qu’on appelle la publicité. C’est ça le flop de la Manip.
Puis quand ils sont embarqués, on leur dit que le voyage va être amer pour leur épargner le mal de mer.
Et c’est le rôle ingrat des médias qui ne peuvent s’empêcher, à bâbord comme à tribord, de faire le jeu du capitaine qu’ils blâment ou qu’ils louent.
C’est ça le top de la manip qui leur fait dire à tous, tout et le contraire de tout.
«Arrêtez !!! » s’écrie l’une des victimes, Bayrou de Beyrouth.
« … c’en est assez… les sans couilles… J’ai saisi l’embrouille… je ne suis pas une andouille… Vous nous avez menti : en vérité, vous ne savez pas où vous allez ! »
En effet, il n’y a pas de port en Politique, aucun terme à ce genre de transport… mais un perpétuel report…
On nous a donc bien manipulé parce qu’ils savaient « qu’il était un petit navire… qui n’avait ja ja jamais navigué … »
Ce sont les derniers mots du dépité… avant de se tirer une balle dans le pied !

http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Bayrou

santo michel a dit…

J'ai écouté cette émission.Qui sonne de plus en plus creux d'ailleurs.Avec quelquefois cependanr des moments de haute intensité intellectuelle.Trop rares... Mais alors celle ci. Pathétique le béarnais...