Du bout de leurs pelles graciles
Dessinent des lignes fragiles
Exaltant songes et humeurs.
Au sein de ces remous rêveurs
Les souvenirs forment des îles
D'où montent lents et versatiles,
Les parfums d'antiques saveurs.
Le rythme lénifiant de l'onde
Figure la marche du monde
Et la molle avance du temps
Mais un bruit ou bien un nuage
Viennent déchirer cette image
Et tout s’arrête en un instant…
Illustration : Périssoires (Gustave Caillebotte 1848-1894). Détail
Illustration : Périssoires (Gustave Caillebotte 1848-1894). Détail
3 commentaires:
Ah ! Quel joli poème !
belles écritures ! Je vous invite pareillement à suivre mon Blog: http://reflecritiques.blogspot.com/
CKIKAECRISSA ??? RAMONE
Enregistrer un commentaire