Au
royaume de Ringardie, tout est permis. Même de tout interdire. Ou bien de
permettre toutes les inepties. Et de dire tout et son contraire, en toute
impunité.
Au royaume de Père Ubu-François, la pompe à
Phynance tourne à plein régime et la machine à décerveler, itou.
S'agissant de la première, on croyait
avoir tout vu. Mais non. Ce qui se prépare dépasse l'entendement de tout esprit
normalement constitué (non socialiste). On pense désormais sérieusement dans
les cercles intellectuels de gauche, après avoir purgé les richesses réelles, à
taxer
les revenus fictifs. Le Conseil d’Analyse Economique (CAE),
obscure officine crée par Lionel Jospin en 1997 pour « aider le premier ministre »,
propose en effet de « (sur)taxer les loyers implicites nets des
intérêts d’emprunt ou, à défaut, en relevant les taxes foncières via la mise à jour les
valeurs locatives ». Extraordinaire !
On sera donc puni, selon la loi de redistribution égalitaire des richesses, au
seul motif qu’on possède son logement et qu’on a le culot de l’occuper ! Décidément
l'adage est vrai : lorsque les bornes sont franchies, il n'y a plus de
limite…
Il ne s’agit certes que d’un projet, mais il
s’inscrit parfaitement dans la pataphysique effrayante dont s’inspirent les
comiques troupiers qui font semblant de gouverner notre infortuné pays.
La loi Duflot déjà votée en première lecture
à l’assemblée est en effet du même tonneau. En toute absurdité, elle croit
pouvoir nier celle bien réelle de l’offre et la demande, et ne craint pas de s’asseoir
sur le plus évident bon sens. Elle remet en vigueur l’encadrement du prix des
loyers, c’est à dire leur blocage, régi par des normes administratives. Maintes
fois essayé par le passé, il a toujours conduit à détériorer un peu plus la
situation initiale en aggravant le sentiment de pénurie, et en favorisant le
marché noir et les dessous de table. Quant à la garantie universelle des loyers
joliment appelée GUL, qui a la prétention de faire disparaître le versement de
dépôts de garantie, elle va déresponsabiliser encore un peu plus les locataires
(puisqu’ils vont payer en plus du prix du loyer une assurance garantissant leur
défaillance, pourquoi donc se gêneraient-ils, sachant qu’ils sont en pratique
indélogeables). Le nombre d'impayés va mécaniquement progresser et le coût de
cette folie va reposer sur un organisme public en situation de monopole, à la
manière de la Sécu…
Rappelons au passage que madame Duflot tire sa légitimité de la vague représentation d’un parti totalement effrité, dont la candidate officielle (qui ne fut pas elle) a totalisé 2,31% des voix lors de la dernière élection présidentielle !
Rappelons au passage que madame Duflot tire sa légitimité de la vague représentation d’un parti totalement effrité, dont la candidate officielle (qui ne fut pas elle) a totalisé 2,31% des voix lors de la dernière élection présidentielle !
Pendant ce temps ses petits copains du
gouvernement s’en donnent à cœur joie pour démanteler les quelques pans de murs
légaux qui soutiennent tant bien que mal une société à l’agonie.
Chacun mériterait un développement en soi : Peillon qui, dans le droit fil doctrinaire des révolutionnaires d’antan, voudrait achever la transformation de l’Education Nationale en centre d’endoctrinement de la jeunesse (pour l’heure il est bien occupé à coller ses inoffensives affichettes joyeusement colorées, intitulées charte de laïcité), Taubira et son obsessionnel besoin d’inverser le trop classique schéma victime-agresseur, Touraine qui rêve de soviétiser un peu plus le système de santé et au mépris de sa faillite, de renforcer encore le mythe de la gratuité des soins (tiers payant pour tous), Valls qui parle à tort et à travers, qui sur le terrain se montre attaché à l’orthodoxie gauchisante, des plus laxistes, et qui pour faire diversion, n'hésite pas à surenchérir de manière éhontée sur les propositions du Front National.
Chacun mériterait un développement en soi : Peillon qui, dans le droit fil doctrinaire des révolutionnaires d’antan, voudrait achever la transformation de l’Education Nationale en centre d’endoctrinement de la jeunesse (pour l’heure il est bien occupé à coller ses inoffensives affichettes joyeusement colorées, intitulées charte de laïcité), Taubira et son obsessionnel besoin d’inverser le trop classique schéma victime-agresseur, Touraine qui rêve de soviétiser un peu plus le système de santé et au mépris de sa faillite, de renforcer encore le mythe de la gratuité des soins (tiers payant pour tous), Valls qui parle à tort et à travers, qui sur le terrain se montre attaché à l’orthodoxie gauchisante, des plus laxistes, et qui pour faire diversion, n'hésite pas à surenchérir de manière éhontée sur les propositions du Front National.
Il faudrait en parallèle évoquer l’interventionnisme
étatique, sur tous les rouages de la société, destiné à pérenniser l’emprise
catastrophique du socialisme. Alors que la majorité présidentielle est en voie
d’atomisation, on reparle tout à coup, comme par hasard, du droit de vote aux
élections locales, cette fois non pas pour les étrangers (ça reste toutefois d’actualité)
mais pour les enfants dès l'âge de 16 ans…
Dans le même temps, l’Etat-PS qui s’y connaît
davantage en matière de copinage que d’ouverture, fait main basse sur le Comité National d’Ethique
(« renouvellement en profondeur » comme titre pudiquement le journal
Le Monde, de cette instance soi-disant indépendante mais totalement inféodée au
Président de la République). On devine sans peine le but de la manoeuvre puisque F. Hollande avait par avance annoncé qu'il s'appuierait, lorsqu'il faudrait prendre des décisions délicates ( procréation pour autrui et autres tarabiscotages...) sur les avis dudit comité...
Dernier sujet de délectation qui revient
également tout à coup sur le tapis : la réglementation typiquement
franchouillarde, interdisant sauf exceptions, l’ouverture des magasins le
dimanche et les jours fériés, ou en soirée. Elle n’est certes pas nouvelle,
mais fait reparler d’elle à propos de récentes actions en justice croquignolesques.
Dans ces moments, on croit vivre le cauchemar si bien décrit par Ayn Rand dans
son fameux ouvrage Atlas Shrugged.
Après la faillite de Virgin, et l’hécatombe touchant
les commerces situés en centre-ville, la justice à la botte du Pouvoir et de
son idéologie, contraint donc, à la suite d’une plainte des syndicats, la chaîne
Sephora, à éteindre ses enseignes situées sur les Champs Elysées, dès 21
heures.
Pareillement, par un hasard étrange, Leroy Merlin et Castorama sont sommés de fermer leurs magasins les week-ends (ils bénéficiaient jusqu’alors d’une dérogation en forme de faille dans la jungle des textes légaux).
Le monde n’a donc pas évolué d’un iota depuis le Moyen-âge, pour les auto-prétendus défenseurs acharnés des travailleurs. Pour ces gens, qui estiment savoir mieux que les intéressés eux-mêmes ce qui est bon pour eux, la semaine doit rester rythmée par le chant du coq et le jour du Seigneur ! A l’heure d’internet, on décrète ex-cathedra qu’il est des moments où le commerce devient illégal et où le simple fait de travailler est un délit.
Il y a toutefois de savoureux instants de drôlerie dans cette navrante régression sociale. Lorsqu’on voit par exemple, les salariés mécontents de ne pouvoir travailler comme bon leur semble et privés d’une partie de leur pouvoir d’achat, se lancer dans une action en justice contre les syndicats censés les défendre. Ou bien lorsque l’ineptie des lois devient telle que les contrevenants mis au pilori, deviennent les alliés objectifs de la bureaucratie réglementaire : ainsi, c’est à la demande de Bricorama, que ses concurrents Leroy Merlin et Castorama sont à leur tour sanctionnés !
Pareillement, par un hasard étrange, Leroy Merlin et Castorama sont sommés de fermer leurs magasins les week-ends (ils bénéficiaient jusqu’alors d’une dérogation en forme de faille dans la jungle des textes légaux).
Le monde n’a donc pas évolué d’un iota depuis le Moyen-âge, pour les auto-prétendus défenseurs acharnés des travailleurs. Pour ces gens, qui estiment savoir mieux que les intéressés eux-mêmes ce qui est bon pour eux, la semaine doit rester rythmée par le chant du coq et le jour du Seigneur ! A l’heure d’internet, on décrète ex-cathedra qu’il est des moments où le commerce devient illégal et où le simple fait de travailler est un délit.
Il y a toutefois de savoureux instants de drôlerie dans cette navrante régression sociale. Lorsqu’on voit par exemple, les salariés mécontents de ne pouvoir travailler comme bon leur semble et privés d’une partie de leur pouvoir d’achat, se lancer dans une action en justice contre les syndicats censés les défendre. Ou bien lorsque l’ineptie des lois devient telle que les contrevenants mis au pilori, deviennent les alliés objectifs de la bureaucratie réglementaire : ainsi, c’est à la demande de Bricorama, que ses concurrents Leroy Merlin et Castorama sont à leur tour sanctionnés !
Pour
toutes ces insanités, il semble que François Hollande qui occupe à ce jour la
place de satrape en chef de ce pays de cocagne, et qui brille particulièrement
par son sens inné de l'absurde, méritait bien la couronne d'Ubu, en l’occurrence celle de Bokassa 1er, totalement made in France...
4 commentaires:
Pour moi, c'est clair : du balai ! Ces nuls nous ruinent. Du balai ! du balai ! du balai.
Cher Pierre-Henri, heureusement que vous existez. Merci pour vos billets roboratifs.
Philippe
Hélas, cher M. Poindron, ce fut le choix du Peuple... Nous n'avons donc que ce que nous méritons, collectivement. Espérons des jours meilleurs. Espérons qu'un jour, comme le souhaitait le vénérable Kant, les gens se mettront à penser par eux-mêmes et non par l'intermédiaire de mirobolants turlupins empapaouteurs...
Merci en tout cas de votre soutien fidèle.
Pierre-Henri
Bonjour Pierre Henri,
Je partage aussi votre avis. Je l'avais aussi pointé dans certains de mes posts.
Hélas, nous avons ce que nous méritons car c'est bien les Français qui ont choisi leur président.
J'attends avec délectation ce que nous réservent ces quatre prochaines années d'Ubu Roi.
Le pire, j'espère - sinon ce serait pas r'golo. N'spa?
Et n'oubliez pas de faire livrer du foin au Ministère du Logement, les ânes ont faim
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