Selon les psychiatres, la psychose est "une affection médicale de l'esprit impliquant une perte de contact avec la réalité". Lorsque l'affection touche plusieurs individus, voire une foule, simultanément, il s’agit alors d’une “obsession collective provoquée par un traumatisme d'origine sociale ou politique” (Larousse). La psychose de la guerre en est l’exemple le plus connu.
Ce trouble peut s’appliquer à l’évidence au spectre du dérèglement climatique qui hante les esprits et qui est devenu de nos jours le sujet de terreur numéro 1. Pas un jour en effet sans que ne soit évoqué ce péril réel ou imaginaire, mais de toute manière devenu obsédant au point de perdre la raison.
Au chapitre des délires contemporains, on apprenait récemment que des journalistes venaient de proposer une charte "pour un traitement médiatique à la hauteur de l'urgence écologique" ! Sans doute trouvent-ils qu’on ne parle pas encore assez du problème pour qu’ils éprouvent le besoin d’en faire une thématique quasi exclusive, jusqu’à monopoliser par principe l’actualité, donc à la biaiser !
A ce stade, on en vient à se demander comment arrêter cette folie qui s’est emparée du monde, consistant à tourner en apocalypse une simple hypothèse reposant sur des prédictions théoriques. A travers ce prisme déformant, le moindre écart météorologique est rapporté au fléau supposé. Il fait chaud c’est l’expression du dérèglement climatique, il fait froid c’est encore lui, il pleut à torrent, c’est toujours lui, il ne pleut plus c’est évidemment lui…
Forts de ces certitudes, les nouveaux prophètes de la fin du monde exigent qu’on sacrifie illico notre prospérité, notre bien-être et tout progrès technique sur l’autel de l’écologie. Ils ont la prétention insensée de vouloir changer le climat pour “sauver la planète”.
Les dirigeants eux-mêmes sont pris de panique. En dépit de leur haut niveau intellectuel, et de leurs responsabilités, ils en viennent à oublier la maxime de sagesse censée guider leur action, consistant à “savoir raison garder”.
Ainsi, madame Pannier Runacher, ministre de la transition énergétique, exhorte la population à la “sobriété” sous peine d’un possible rationnement de gaz et d’électricité, sans remettre en cause un seul instant la folle politique suivie par le gouvernement ayant conduit le pays dans l’impasse. En bonne techno de l'ENA elle n'est pas gênée d'acheter du gaz de schiste et même du charbon à l'étranger, mais elle se refuse “à contribuer au réchauffement climatique en créant de nouveaux puits en France”, alors que le sous-sol regorge paraît-il de ressources !
Et pour répondre à une récente polémique, elle trouve toutes sortes d'excuses, plus foireuses les unes que les autres, pour expliquer pourquoi les bureaux de son ministère restent allumés la nuit…
Dans ce nouvel âge obscurantiste, quelques voix s’élèvent toutefois pour tenter de conjurer cette fuite en avant suicidaire. Nicolas Vanier, le coureur de pôles et de banquises, authentique écologiste s’il en est, fustige "ces écolos radicaux des villes qui ne connaissent rien à la nature" (RTL). L’économiste non conformiste Philippe Herlin dresse le constat du désastre agricole, industriel et économique auquel expose le chambardement normatif imposé au nom de "l'urgence climatique".
Et pour ramener à la raison et au pragmatisme avec humour, quoi de mieux que de citer le fameux auteur de maximes américain William-Arthur Ward: “Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste espère qu'il va changer, le réaliste ajuste ses voiles…”
Ce trouble peut s’appliquer à l’évidence au spectre du dérèglement climatique qui hante les esprits et qui est devenu de nos jours le sujet de terreur numéro 1. Pas un jour en effet sans que ne soit évoqué ce péril réel ou imaginaire, mais de toute manière devenu obsédant au point de perdre la raison.
Au chapitre des délires contemporains, on apprenait récemment que des journalistes venaient de proposer une charte "pour un traitement médiatique à la hauteur de l'urgence écologique" ! Sans doute trouvent-ils qu’on ne parle pas encore assez du problème pour qu’ils éprouvent le besoin d’en faire une thématique quasi exclusive, jusqu’à monopoliser par principe l’actualité, donc à la biaiser !
A ce stade, on en vient à se demander comment arrêter cette folie qui s’est emparée du monde, consistant à tourner en apocalypse une simple hypothèse reposant sur des prédictions théoriques. A travers ce prisme déformant, le moindre écart météorologique est rapporté au fléau supposé. Il fait chaud c’est l’expression du dérèglement climatique, il fait froid c’est encore lui, il pleut à torrent, c’est toujours lui, il ne pleut plus c’est évidemment lui…
Forts de ces certitudes, les nouveaux prophètes de la fin du monde exigent qu’on sacrifie illico notre prospérité, notre bien-être et tout progrès technique sur l’autel de l’écologie. Ils ont la prétention insensée de vouloir changer le climat pour “sauver la planète”.
Les dirigeants eux-mêmes sont pris de panique. En dépit de leur haut niveau intellectuel, et de leurs responsabilités, ils en viennent à oublier la maxime de sagesse censée guider leur action, consistant à “savoir raison garder”.
Ainsi, madame Pannier Runacher, ministre de la transition énergétique, exhorte la population à la “sobriété” sous peine d’un possible rationnement de gaz et d’électricité, sans remettre en cause un seul instant la folle politique suivie par le gouvernement ayant conduit le pays dans l’impasse. En bonne techno de l'ENA elle n'est pas gênée d'acheter du gaz de schiste et même du charbon à l'étranger, mais elle se refuse “à contribuer au réchauffement climatique en créant de nouveaux puits en France”, alors que le sous-sol regorge paraît-il de ressources !
Et pour répondre à une récente polémique, elle trouve toutes sortes d'excuses, plus foireuses les unes que les autres, pour expliquer pourquoi les bureaux de son ministère restent allumés la nuit…
Dans ce nouvel âge obscurantiste, quelques voix s’élèvent toutefois pour tenter de conjurer cette fuite en avant suicidaire. Nicolas Vanier, le coureur de pôles et de banquises, authentique écologiste s’il en est, fustige "ces écolos radicaux des villes qui ne connaissent rien à la nature" (RTL). L’économiste non conformiste Philippe Herlin dresse le constat du désastre agricole, industriel et économique auquel expose le chambardement normatif imposé au nom de "l'urgence climatique".
Et pour ramener à la raison et au pragmatisme avec humour, quoi de mieux que de citer le fameux auteur de maximes américain William-Arthur Ward: “Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste espère qu'il va changer, le réaliste ajuste ses voiles…”
* Illustration: L'anxiété par Edvard Munch
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