« L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »
Cette citation de Frédéric Bastiat n'a jamais été aussi criante de vérité qu'aujourd'hui. Tout particulièrement dans le monde occidental où les gouvernements sont arrivés à un niveau d'endettement astronomique, à force de faire croire à leurs citoyens, qu'ils pouvaient subvenir à tous leurs besoins.
L'épisode du shutdown qui a ébranlé l'Amérique et fait couler pas mal d'encre durant quelques jours, illustre cette inconséquence de plus en plus préoccupante. En ce mois d'octobre, la dette accumulée par le gouvernement fédéral des Etats-Unis a dépassé le montant vertigineux des 17.000 milliards de dollars ! Elle représente plus de 100% du PIB de ce pays. Elle a augmenté de près de 70% depuis l'arrivé de Barack Obama au pouvoir en 2008... Yes he could do it !
Jusqu'où ira cette folie exponentielle ? Combien de temps peut-on tenir à ce rythme ?
C'est la question qu'ont posé, pour la troisième fois depuis 2011, les Républicains majoritaires à la Chambre des Représentants, en refusant de relever sans condition, une nouvelle fois le plafond de cet endettement. Ce qu'ils demandent, c'est que l'Etat s'engage à réduire enfin significativement les dépenses publiques, au moment où l'application de la réforme du système de santé voulue par le président américain promet une nouvelle flambée (au moins 1000 milliards de dollars à ce que l'on dit).
Cette citation de Frédéric Bastiat n'a jamais été aussi criante de vérité qu'aujourd'hui. Tout particulièrement dans le monde occidental où les gouvernements sont arrivés à un niveau d'endettement astronomique, à force de faire croire à leurs citoyens, qu'ils pouvaient subvenir à tous leurs besoins.
L'épisode du shutdown qui a ébranlé l'Amérique et fait couler pas mal d'encre durant quelques jours, illustre cette inconséquence de plus en plus préoccupante. En ce mois d'octobre, la dette accumulée par le gouvernement fédéral des Etats-Unis a dépassé le montant vertigineux des 17.000 milliards de dollars ! Elle représente plus de 100% du PIB de ce pays. Elle a augmenté de près de 70% depuis l'arrivé de Barack Obama au pouvoir en 2008... Yes he could do it !
Jusqu'où ira cette folie exponentielle ? Combien de temps peut-on tenir à ce rythme ?
C'est la question qu'ont posé, pour la troisième fois depuis 2011, les Républicains majoritaires à la Chambre des Représentants, en refusant de relever sans condition, une nouvelle fois le plafond de cet endettement. Ce qu'ils demandent, c'est que l'Etat s'engage à réduire enfin significativement les dépenses publiques, au moment où l'application de la réforme du système de santé voulue par le président américain promet une nouvelle flambée (au moins 1000 milliards de dollars à ce que l'on dit).
Simple question de bon sens évidemment.
Pourtant, les réactions de la plupart des commentateurs furent en la circonstance, proprement sidérantes. Pour les résumer, un article du Monde suffit. Intitulé « Le piteux spectacle de Washington », il ne s'appesantit guère sur le caractère dramatique de la situation de « la plus puissante démocratie du monde », mais sur le fait « qu'un groupe d'élus ultraconservateurs a décidé de barrer la route à une loi instituant une assurance-santé universelle. »
Les auteurs de cette charge lourdement lestée de plomb idéologique, qualifient donc l'attitude des Républicains de « chantage », de « spectacle affligeant », et n'hésitent pas à y voir l'expression des dysfonctionnements criants de la démocratie américaine ! Et pour ces gens incurablement amblyopes, les fameux Tea Party, dont le but est précisément de restaurer les idéaux des Pères Fondateurs de la République Américaine, incarneraient une extrême-droite revancharde et bornée.
Venant de Français, l'accusation pourrait faire rire. Elle traduit hélas une inconscience largement répandue qui fait froid dans le dos.
On a entendu il y a quelques jours à peine, les experts du FMI proposer pour éponger « une fois pour toutes » l'endettement public, l'instauration d'une supertaxe de 10% « sur tous les ménages disposant d'une épargne nette positive ». Comment des gens réputés sérieux peuvent-ils envisager et pire encore, rendre publique une telle hypothèse ? Elle vient tout d'abord contredire de manière flagrante le discours auquel cette institution nous avait habitués, suggérant de modérer la pression fiscale pour doper la confiance et la compétitivité, qui sont selon elle « les clés d'un redémarrage de la croissance ». Surtout, elle n'aurait évidemment aucune chance d'être plus efficace que la multitude d'impôts et contributions existants, puisque la dette nationale représente à ce jour en France, un montant de 30.000 euros par citoyen ! Au surplus, elle n'empêcherait pas dès l'année suivant cette ponction, la reconstitution du gouffre, car à ce jour rien ne semble pouvoir endiguer les dépenses publiques. Pour finir, elle ébranlerait sans doute un des derniers piliers tenant encore debout dans ce monde de gabegie et d'irresponsabilité, tuant définitivement la confiance en l'Etat et provoquant une panique mortelle...
Ruiner une fois pour toutes, tous ceux qui ne le sont pas encore, voilà comment on peut entendre cette proposition incroyable... Tout ça pour tenter de combler les déficits abyssaux d'Etats-Providence devenus pléthoriques, et incapables gérer leur budget. Vont-ils finir par nous entraîner tous dans leur faillite ? Au secours ! Les prédictions d'Ayn Rand sont en train de se réaliser !
Pourtant, les réactions de la plupart des commentateurs furent en la circonstance, proprement sidérantes. Pour les résumer, un article du Monde suffit. Intitulé « Le piteux spectacle de Washington », il ne s'appesantit guère sur le caractère dramatique de la situation de « la plus puissante démocratie du monde », mais sur le fait « qu'un groupe d'élus ultraconservateurs a décidé de barrer la route à une loi instituant une assurance-santé universelle. »
Les auteurs de cette charge lourdement lestée de plomb idéologique, qualifient donc l'attitude des Républicains de « chantage », de « spectacle affligeant », et n'hésitent pas à y voir l'expression des dysfonctionnements criants de la démocratie américaine ! Et pour ces gens incurablement amblyopes, les fameux Tea Party, dont le but est précisément de restaurer les idéaux des Pères Fondateurs de la République Américaine, incarneraient une extrême-droite revancharde et bornée.
Venant de Français, l'accusation pourrait faire rire. Elle traduit hélas une inconscience largement répandue qui fait froid dans le dos.
On a entendu il y a quelques jours à peine, les experts du FMI proposer pour éponger « une fois pour toutes » l'endettement public, l'instauration d'une supertaxe de 10% « sur tous les ménages disposant d'une épargne nette positive ». Comment des gens réputés sérieux peuvent-ils envisager et pire encore, rendre publique une telle hypothèse ? Elle vient tout d'abord contredire de manière flagrante le discours auquel cette institution nous avait habitués, suggérant de modérer la pression fiscale pour doper la confiance et la compétitivité, qui sont selon elle « les clés d'un redémarrage de la croissance ». Surtout, elle n'aurait évidemment aucune chance d'être plus efficace que la multitude d'impôts et contributions existants, puisque la dette nationale représente à ce jour en France, un montant de 30.000 euros par citoyen ! Au surplus, elle n'empêcherait pas dès l'année suivant cette ponction, la reconstitution du gouffre, car à ce jour rien ne semble pouvoir endiguer les dépenses publiques. Pour finir, elle ébranlerait sans doute un des derniers piliers tenant encore debout dans ce monde de gabegie et d'irresponsabilité, tuant définitivement la confiance en l'Etat et provoquant une panique mortelle...
Ruiner une fois pour toutes, tous ceux qui ne le sont pas encore, voilà comment on peut entendre cette proposition incroyable... Tout ça pour tenter de combler les déficits abyssaux d'Etats-Providence devenus pléthoriques, et incapables gérer leur budget. Vont-ils finir par nous entraîner tous dans leur faillite ? Au secours ! Les prédictions d'Ayn Rand sont en train de se réaliser !