Il n'avait d'yeux que pour la nuit
Qui ouvre la porte des rêves
Et laisse de paisibles trêves
A l'esprit rongé par l'ennui
Sous l'obscurité qui luit
Il sentait la montée des sèves
Et la moiteur d'heures trop brèves
Au parfum de fleur et de fruit
Et son être était ivre et libre
La tête levée vers le ciel
Au bord de perdre l'équilibre
Tandis que du noir essentiel
Tombaient doucement les lumières
Ténues d'étoiles familières
1 commentaire:
Merci pour ce delicieux sonnet celebrant la nuit
belle nuit peuplée de musiques familières, de visages aimés de parfums oubliés saveurs acidulées des enfances perdues ,de tendresses enfouies
belle nuit , refuge et réconfort, liberté suave nuances indicibles,
belle nuit......
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