La ville écrasée fond avec mille soupirs Dont l'haleine brûlante emplit les avenues Tandis qu'un parfum lourd d'extases éperdues Semble abolir le temps et tous les souvenirs Dans cette léthargie mûrissent les désirs Avec la sensation de voir enfin venues Les heures tant rêvées, si longtemps attendues Lorsque vie et chaleur se muent en purs plaisirs L'abandon signifie ne plus faire aucun geste Et boire avidement cet instant de bonheur Versé par le hasard, en oubliant le reste. Déjà l'ombre allongée d'un vieux saule pleureur Annonce que le jour incline sa lumière Au seuil d’une nuit tiède autant qu’hospitalière... |
18 juillet 2015
Canicule
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3 commentaires:
charmant intermède qui me fait irrésistiblement penser à la chanson de jacques Brel " je suis un soir d'été"
Joli compliment. Merci. Que l'été vous soit agréable avec ou sans canicule....
oui c'est très beau. ET dis moi de qui est la toile, elle fait très Hooper ? Ramone
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