Qu'il fut pénible ce laborieux marathon entrepris par le Président de la République, pour commémorer la fin d’un conflit atroce et vanter la paix, tout en agitant le spectre de la guerre et en instrumentalisant les peurs !
Tout semblait faux et décalé dans ce douteux théâtralisme sur fond de grisaille automnale. A commencer par cette nouvelle resucée de polémique au sujet du maréchal Pétain.
C’était presque inévitable tant les mentalités sont restées crispées, confites dans un manichéisme simpliste sur ce sujet. Il serait certes excessif d’en faire porter l’entière responsabilité sur le chef de l’Etat qui s’est pris les pieds dans le tapis en tentant de justifier ce qui reste injustifiable aux yeux des grands prêtres de la bien-pensance mémorielle.
Plus graves en revanche furent les allusions lourdingues comparant notre époque aux années trente. M. Macron s’exonère en la circonstance un peu facilement de ses échecs et de son incapacité à réconcilier le peuple et ses dirigeants, comme il fut contraint d'en faire l’aveu quelques jours plus tard. La radicalisation des esprits n’est que la conséquence de la faiblesse insigne du pouvoir, incapable d'affronter les réalités les plus triviales et de nommer les périls. Le Président actuel n’échappe donc pas à cette incurie générale.
Mais le pire était à venir, notamment lorsque sur Europe 1 il se fit le partisan d’une armée européenne pour "nous protéger à l'égard de la Chine, de la Russie et même des Etats-Unis". Ces propos furent logiquement jugés insultants par Donald Trump qui venait justement commémorer à Paris la fin de l'infernale boucherie européenne, obtenue grâce au débarquement de quelques deux millions de soldats américains sur le continent !
Pendant toutes les cérémonies du 11 novembre M. Macron n’eut de cesse de narguer de manière infantile le président américain, faisant chanter sous son nez une de ses plus virulentes opposantes ou bien s'amusant à vanter le patriotisme contre le nationalisme, faisant passer peu ou prou son homologue américain pour un épigone du nazisme.
Quoiqu’on pense de M. Trump, il n’est pas étonnant qu’il ait répliqué à sa manière par tweets interposés ironiques, sur le défaut de popularité de son ancien ami et sur la médiocrité de ses résultats concrets après un an et demi au pouvoir…
Quelle tristesse de voir gâcher une relation qui avait plutôt bien commencé et qui se termine en eau de boudin, sans qu’on puisse espérer la moindre retombée favorable pour notre pays.
Quelques jours plus tard, M. Macron tentait d’atténuer les tensions qu’il avait stupidement fait naître, mais il se montrait plus arrogant que jamais et imbu de certitudes vis à vis du peuple français. Passons sur la symbolique contestable du porte-avions servant de décor à l’entretien qu’il donnait à la chaîne télévisée TF1. Alors que le pays croule sous les impôts et les taxes et qu’une grande jacquerie se prépare pour s’opposer à la voracité fiscale, il maintient “droit dans ses bottes” le programme insensé d’augmentation des taxes sur les carburants.
Non seulement l’argument de la protection de l’environnement ne porte plus, mais le chef de l’Etat prend le risque de discréditer l’écologie aux yeux des citoyens excédés d’être sans cesse punis en son nom, tandis que les Pouvoirs Publics toujours plus prodigues, semblent s’en moquer royalement. On bassine le peuple avec la fameuse transition écologique, mais de quelle transition s’agit-il ? Grâce aux efforts des constructeurs, jamais les moteurs diesels n’ont été si propres. Ils ne produisent quasi plus de particules, ils consomment moins que leurs équivalents “essence”, et rejettent donc moins de CO2 ce qui leur vaut d’ailleurs des malus moins punitifs à l’achat. On sait d’autre part que les voitures électriques posent au moins autant de problèmes que celles roulant aux carburants fossiles. Après avoir encouragé le gazole durant des décennies, dans quelle folie l'Etat continue-t-il de nous entrainer ? Envisage-t-il de nous contraindre à revenir aux chevaux ou bien à la marche à pied et au vélo ?
Pour tenter d’apaiser la colère des contribuables le Président va jusqu’à prétendre qu’il se bat à l’international pour "faire baisser le prix du baril de pétrole". Il vaut mieux rire d’une telle naïveté car sinon on pourrait être tenté de croire qu’il se moque carrément de nous.
Cerise sur le gâteau enfin, pour justifier la hausse incessante des prélèvements en tous genres, M. Macron n’a pas trouvé mieux que de dire qu’ils permettaient de financer les dépenses de l’Etat ! Qu’attend-il donc pour les diminuer enfin ?
Tout semblait faux et décalé dans ce douteux théâtralisme sur fond de grisaille automnale. A commencer par cette nouvelle resucée de polémique au sujet du maréchal Pétain.
C’était presque inévitable tant les mentalités sont restées crispées, confites dans un manichéisme simpliste sur ce sujet. Il serait certes excessif d’en faire porter l’entière responsabilité sur le chef de l’Etat qui s’est pris les pieds dans le tapis en tentant de justifier ce qui reste injustifiable aux yeux des grands prêtres de la bien-pensance mémorielle.
Plus graves en revanche furent les allusions lourdingues comparant notre époque aux années trente. M. Macron s’exonère en la circonstance un peu facilement de ses échecs et de son incapacité à réconcilier le peuple et ses dirigeants, comme il fut contraint d'en faire l’aveu quelques jours plus tard. La radicalisation des esprits n’est que la conséquence de la faiblesse insigne du pouvoir, incapable d'affronter les réalités les plus triviales et de nommer les périls. Le Président actuel n’échappe donc pas à cette incurie générale.
Mais le pire était à venir, notamment lorsque sur Europe 1 il se fit le partisan d’une armée européenne pour "nous protéger à l'égard de la Chine, de la Russie et même des Etats-Unis". Ces propos furent logiquement jugés insultants par Donald Trump qui venait justement commémorer à Paris la fin de l'infernale boucherie européenne, obtenue grâce au débarquement de quelques deux millions de soldats américains sur le continent !
Pendant toutes les cérémonies du 11 novembre M. Macron n’eut de cesse de narguer de manière infantile le président américain, faisant chanter sous son nez une de ses plus virulentes opposantes ou bien s'amusant à vanter le patriotisme contre le nationalisme, faisant passer peu ou prou son homologue américain pour un épigone du nazisme.
Quoiqu’on pense de M. Trump, il n’est pas étonnant qu’il ait répliqué à sa manière par tweets interposés ironiques, sur le défaut de popularité de son ancien ami et sur la médiocrité de ses résultats concrets après un an et demi au pouvoir…
Quelle tristesse de voir gâcher une relation qui avait plutôt bien commencé et qui se termine en eau de boudin, sans qu’on puisse espérer la moindre retombée favorable pour notre pays.
Quelques jours plus tard, M. Macron tentait d’atténuer les tensions qu’il avait stupidement fait naître, mais il se montrait plus arrogant que jamais et imbu de certitudes vis à vis du peuple français. Passons sur la symbolique contestable du porte-avions servant de décor à l’entretien qu’il donnait à la chaîne télévisée TF1. Alors que le pays croule sous les impôts et les taxes et qu’une grande jacquerie se prépare pour s’opposer à la voracité fiscale, il maintient “droit dans ses bottes” le programme insensé d’augmentation des taxes sur les carburants.
Non seulement l’argument de la protection de l’environnement ne porte plus, mais le chef de l’Etat prend le risque de discréditer l’écologie aux yeux des citoyens excédés d’être sans cesse punis en son nom, tandis que les Pouvoirs Publics toujours plus prodigues, semblent s’en moquer royalement. On bassine le peuple avec la fameuse transition écologique, mais de quelle transition s’agit-il ? Grâce aux efforts des constructeurs, jamais les moteurs diesels n’ont été si propres. Ils ne produisent quasi plus de particules, ils consomment moins que leurs équivalents “essence”, et rejettent donc moins de CO2 ce qui leur vaut d’ailleurs des malus moins punitifs à l’achat. On sait d’autre part que les voitures électriques posent au moins autant de problèmes que celles roulant aux carburants fossiles. Après avoir encouragé le gazole durant des décennies, dans quelle folie l'Etat continue-t-il de nous entrainer ? Envisage-t-il de nous contraindre à revenir aux chevaux ou bien à la marche à pied et au vélo ?
Pour tenter d’apaiser la colère des contribuables le Président va jusqu’à prétendre qu’il se bat à l’international pour "faire baisser le prix du baril de pétrole". Il vaut mieux rire d’une telle naïveté car sinon on pourrait être tenté de croire qu’il se moque carrément de nous.
Cerise sur le gâteau enfin, pour justifier la hausse incessante des prélèvements en tous genres, M. Macron n’a pas trouvé mieux que de dire qu’ils permettaient de financer les dépenses de l’Etat ! Qu’attend-il donc pour les diminuer enfin ?
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