Le coronavirus réserve décidément beaucoup de mauvaises surprises. Voici bientôt un an que nous sommes plongés dans cette étrange pandémie et celle-ci semble ne jamais vouloir finir. Qu’il est loin le temps ou madame Buzyn nous assurait benoîtement que ce nouvel agent infectieux n’avait quasi aucune chance d’essaimer chez nous…
Pour ma part j’espérais vraiment en juin, lors du grand déconfinement, que nous étions en passe d’être tirés d'affaires.
Hélas, toutes les prévisions, tous les pronostics ont été déjoués. La bestiole est toujours là, plus virulente que jamais et le monde est durablement sous chape. Des variants, plus méchants les uns que les autres, émergent un peu partout et pour l’heure, les vaccins semblent impuissants pour enrayer la machine infernale.
Ils cristallisent toutefois tous les espoirs car on ne compte plus les fiascos successifs des essais thérapeutiques dûment randomisés et d’à peu près tous les traitements plus ou moins scientifiquement proposés: hydroxychloroquine, azithromycine, remdesivir, ver marin, ivermectine, tocilizumab, monulpiravir, vitamine D, anticorps naturels ou de synthèse, regeneron, zinc, colchicine, plitidepsine...
Ce chaos chronique déstructure et désorganise en douceur mais en profondeur nos sociétés molletonnées. On finit par s’habituer à ce lent désastre et nul ne sait trop quand ni comment on sortira. En France, comme à son habitude, l’État dépense tant et plus pour amortir les conséquences économique immédiates de la crise mais personne ne sait combien de temps peut durer cette perpétuelle fuite en avant et chacun subodore que plus dure sera la chute.
Le gouvernement est content de sa politique et voilà bien l’essentiel. Au moins ces gens paraissent sereins dans la tempête ! Et tant pis pour les gros mensonges, pas toujours pieux, assénés au bon peuple à longueur de journées.
Pour ma part j’espérais vraiment en juin, lors du grand déconfinement, que nous étions en passe d’être tirés d'affaires.
Hélas, toutes les prévisions, tous les pronostics ont été déjoués. La bestiole est toujours là, plus virulente que jamais et le monde est durablement sous chape. Des variants, plus méchants les uns que les autres, émergent un peu partout et pour l’heure, les vaccins semblent impuissants pour enrayer la machine infernale.
Ils cristallisent toutefois tous les espoirs car on ne compte plus les fiascos successifs des essais thérapeutiques dûment randomisés et d’à peu près tous les traitements plus ou moins scientifiquement proposés: hydroxychloroquine, azithromycine, remdesivir, ver marin, ivermectine, tocilizumab, monulpiravir, vitamine D, anticorps naturels ou de synthèse, regeneron, zinc, colchicine, plitidepsine...
Ce chaos chronique déstructure et désorganise en douceur mais en profondeur nos sociétés molletonnées. On finit par s’habituer à ce lent désastre et nul ne sait trop quand ni comment on sortira. En France, comme à son habitude, l’État dépense tant et plus pour amortir les conséquences économique immédiates de la crise mais personne ne sait combien de temps peut durer cette perpétuelle fuite en avant et chacun subodore que plus dure sera la chute.
Le gouvernement est content de sa politique et voilà bien l’essentiel. Au moins ces gens paraissent sereins dans la tempête ! Et tant pis pour les gros mensonges, pas toujours pieux, assénés au bon peuple à longueur de journées.
Sur l’air de “Tout va bien madame la Marquise”, le ministre de la santé claironne que, hormis le Royaume Uni, la France est "le pays qui vaccine le plus en ce moment", que nous sommes en tête également en nombre de tests, réalisés “gratuitement” à qui veut…
Le bougre occulte la triste 17ème position en nombre de personnes primo-vaccinées que la France occupait hier encore au seul palmarès de l’Union Européenne. Il oublie les centres sitôt ouverts, sitôt fermés, les annulations de rendez-vous en pagaille un peu partout. Il passe pudiquement sur l’abandon piteux de l’Institut Pasteur et les retards inquiétants de Sanofi qui font qu’à ce jour, la France est le seul pays “membre du Conseil de Sécurité de l’ONU”, incapable de produire un vaccin contre le COVID.
Il pointe en revanche régulièrement d’un doigt accusateur, la situation catastrophique de nos voisins, du Brésil, des Etats-Unis, comme si notre pays ne figurait pas en bonne place dans le peloton de ceux qui sont les plus touchés et les plus désemparés. Le monde occidental, pour faire simple... Quant aux pays asiatiques, il les ignore superbement.
Là bas on teste beaucoup moins qu’en France mais on a beaucoup moins de cas et surtout beaucoup moins de morts. Le seul exemple de Taiwan, qu’on ne cite quasi jamais, est édifiant. Cette grande île qui compte près de 24 millions d’habitants et qui entretient des relations commerciales intenses avec le reste du monde, ne compte à ce jour que 893 cas avérés de COVID-19 et déplore seulement sept morts en tout et pour tout ! Le ratio des décès par million d’habitants y est de 0,3 tandis qu’il s’élève pour nous à 1134 ! Le nombre de tests effectués par million d’habitants est là bas de 6233 quand il est ici de 649.959. Il est vrai qu'ils ne sont pas comme chez nous gratuits pour tous, mais qu'ils obéissent sans doute à une stratégie plus raisonnée.
Remarquons cependant qu’en Espagne, au Royaume Uni ou aux Etats-Unis, les tests sont paraît-il facturés aux patients fort cher, ce qui n’empêche pas d’en faire plus qu’en France.
Comme quoi les mauvaises raisons n'ont guère de chances de faire une bonne politique...
Le bougre occulte la triste 17ème position en nombre de personnes primo-vaccinées que la France occupait hier encore au seul palmarès de l’Union Européenne. Il oublie les centres sitôt ouverts, sitôt fermés, les annulations de rendez-vous en pagaille un peu partout. Il passe pudiquement sur l’abandon piteux de l’Institut Pasteur et les retards inquiétants de Sanofi qui font qu’à ce jour, la France est le seul pays “membre du Conseil de Sécurité de l’ONU”, incapable de produire un vaccin contre le COVID.
Il pointe en revanche régulièrement d’un doigt accusateur, la situation catastrophique de nos voisins, du Brésil, des Etats-Unis, comme si notre pays ne figurait pas en bonne place dans le peloton de ceux qui sont les plus touchés et les plus désemparés. Le monde occidental, pour faire simple... Quant aux pays asiatiques, il les ignore superbement.
Là bas on teste beaucoup moins qu’en France mais on a beaucoup moins de cas et surtout beaucoup moins de morts. Le seul exemple de Taiwan, qu’on ne cite quasi jamais, est édifiant. Cette grande île qui compte près de 24 millions d’habitants et qui entretient des relations commerciales intenses avec le reste du monde, ne compte à ce jour que 893 cas avérés de COVID-19 et déplore seulement sept morts en tout et pour tout ! Le ratio des décès par million d’habitants y est de 0,3 tandis qu’il s’élève pour nous à 1134 ! Le nombre de tests effectués par million d’habitants est là bas de 6233 quand il est ici de 649.959. Il est vrai qu'ils ne sont pas comme chez nous gratuits pour tous, mais qu'ils obéissent sans doute à une stratégie plus raisonnée.
Remarquons cependant qu’en Espagne, au Royaume Uni ou aux Etats-Unis, les tests sont paraît-il facturés aux patients fort cher, ce qui n’empêche pas d’en faire plus qu’en France.
Comme quoi les mauvaises raisons n'ont guère de chances de faire une bonne politique...
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