Quand on s'éveille un jour au seuil de la vieillesse
On songe avec dépit à la fugacité
De son destin qui n'est au fond qu'avoir été
Et l’on sait qu'il faudra que tout ça disparaisse
Ce n’est pas avouer sa peur ni sa faiblesse
Que de s’imaginer seul et dépossédé
De jour en jour de soi, c’est la réalité
Qui s'impose, la mort est l’ultime maîtresse
Il faut donc sans relâche à partir du grand âge
Prendre soin de son âme et l’espérance en main
En vue, sait-on jamais, d'un autre lendemain
Vieillir devient alors un rite de passage
On doit abandonner avec sérénité
Le rêve de la vie pour voir l’éternité
On songe avec dépit à la fugacité
De son destin qui n'est au fond qu'avoir été
Et l’on sait qu'il faudra que tout ça disparaisse
Ce n’est pas avouer sa peur ni sa faiblesse
Que de s’imaginer seul et dépossédé
De jour en jour de soi, c’est la réalité
Qui s'impose, la mort est l’ultime maîtresse
Il faut donc sans relâche à partir du grand âge
Prendre soin de son âme et l’espérance en main
En vue, sait-on jamais, d'un autre lendemain
Vieillir devient alors un rite de passage
On doit abandonner avec sérénité
Le rêve de la vie pour voir l’éternité
Illustration : Les Ages de la Vie par Caspar David Friedrich
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