Qu’elle est plaisante cette histoire de gonflage-dégonflage express d’oeuvre d’art sur la Place Vendôme !
Tout commence jeudi 16 octobre avec l’érection d’un gigantesque machin ogival de 24 mètres de haut, en plastique vert-pomme, dans le cadre de la Foire Internationale de l’Art Contemporain (FIAC).
Tout commence jeudi 16 octobre avec l’érection d’un gigantesque machin ogival de 24 mètres de haut, en plastique vert-pomme, dans le cadre de la Foire Internationale de l’Art Contemporain (FIAC).
Allez savoir pourquoi, sa forme suggestive, poétique et délicate de sex-toy genre “plug anal” ne parut pas enthousiasmer tout le monde.
La polémique partit même plus vite qu’un pet sur une toile cirée et les esprits s’enflammèrent tant et tant, que dès la nuit suivant l’installation, des trublions facétieux mais sans doute incultes s’en prirent méchamment à l’engin (ils croyaient paraît-il qu'il s'agissait d'un sapin de Noël !). Ils débranchèrent la pompe qui le gonflait et sectionnèrent quelques sangles le maintenant debout. Patatras, la belle oeuvre d’art du dénommé Paul Mc Carthy se retrouva raplapla sur le pavé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !
Dès le lendemain les gardiens du temple de l’art, mairesse de Paris et ministresse de la culture en tête, firent part de leur effroi, criant au scandale, et comparant peu ou prou l’acte de vandalisme à la brutalité nazie face à l’art dégénéré. Et voilà comment, à défaut de point G, on peut atteindre le point Godwin à partir de n’importe quoi par les temps qui courent !
Cette guéguerre cul-turelle est bien dommage en somme car ce truc avait une symbolique puissante. Gigantesque baudruche, il n’était pas sans évoquer le vide sidéral de la pensée contemporaine, et tout particulièrement la politique boursouflée de mots creux du gouvernement. Laissant voir ses grosses ficelles, il ne tenait pas davantage debout qu’elle. Au surplus la finalité de la chose représentée s’accordait plutôt bien avec la manière dont on prend le peuple en ce moment...
Finalement, à défaut de marquer l’Histoire de l’Art, le prétendu artiste n’est pas loin d’avoir atteint son but : cet épisode restera dans les annales...
La polémique partit même plus vite qu’un pet sur une toile cirée et les esprits s’enflammèrent tant et tant, que dès la nuit suivant l’installation, des trublions facétieux mais sans doute incultes s’en prirent méchamment à l’engin (ils croyaient paraît-il qu'il s'agissait d'un sapin de Noël !). Ils débranchèrent la pompe qui le gonflait et sectionnèrent quelques sangles le maintenant debout. Patatras, la belle oeuvre d’art du dénommé Paul Mc Carthy se retrouva raplapla sur le pavé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !
Dès le lendemain les gardiens du temple de l’art, mairesse de Paris et ministresse de la culture en tête, firent part de leur effroi, criant au scandale, et comparant peu ou prou l’acte de vandalisme à la brutalité nazie face à l’art dégénéré. Et voilà comment, à défaut de point G, on peut atteindre le point Godwin à partir de n’importe quoi par les temps qui courent !
Cette guéguerre cul-turelle est bien dommage en somme car ce truc avait une symbolique puissante. Gigantesque baudruche, il n’était pas sans évoquer le vide sidéral de la pensée contemporaine, et tout particulièrement la politique boursouflée de mots creux du gouvernement. Laissant voir ses grosses ficelles, il ne tenait pas davantage debout qu’elle. Au surplus la finalité de la chose représentée s’accordait plutôt bien avec la manière dont on prend le peuple en ce moment...
Finalement, à défaut de marquer l’Histoire de l’Art, le prétendu artiste n’est pas loin d’avoir atteint son but : cet épisode restera dans les annales...