30 octobre 2024
Deux heures avec Bob Dylan
21 octobre 2024
Le pouvoir du N'importe Quoi 4
A l’occasion de la guerre qu’Israël mène au Liban pour combattre la mainmise barbare, tyrannique et rétrograde du Hezbollah, on redécouvre soudain la FINUL, et on se demande bien ce que ces pauvres bougres faisaient au sein d’un pays livré au chaos. Sans doute étaient-ils réduits à assister en spectateurs impuissants, aux gros trafics de drogue, d’armes et tutti du Hezbollah, qui se faisaient au grand jour sous leurs yeux. Pire, on pourrait aller jusqu’à penser qu’en tant que force d'interposition, ils se bornaient de facto à offrir un rempart derrière lequel les terroristes menaient en toute impunité leurs menées criminelles.
Au moment où Tsahal parvient enfin à se débarrasser de l’horrible tyranneau Sinwar (qui causa, en plus des atrocités commises contre le peuple d'Israël, la mort de centaines de Palestiniens et de plusieurs dizaines de Français), M. Macron ne trouve rien à dire de mieux que d’exiger, bien vainement, des Israéliens qu’ils cessent leur intervention militaire au Liban et à Gaza. Quelques jours plus tard, il accusera carrément Israël "de semer la barbarie".
Qui peut raisonnablement imaginer que Tsahal cesse ses opérations militaires avant d'avoir obtenu l'arrêt complet des pilonnages, mitraillages, bombardements et attentats incessants revendiqués par le Hamas et le Hezbollah ?
20 octobre 2024
Le pouvoir du N'importe Quoi 3
Personne ne semble s'émouvoir de ce nouveau choc de complication et de cette nouvelle avancée dans la déresponsabilisation citoyenne, ni l'ordre des Médecins, ni celui des Pharmaciens en l'occurrence.
19 octobre 2024
Le pouvoir du N'importe Quoi 2
18 octobre 2024
Le pouvoir du N'importe Quoi 1
05 octobre 2024
Israël au pied du Mur
27 septembre 2024
Electeurs gobe-mouches, politique bredi-breda
21 septembre 2024
Tristes cirques
11 septembre 2024
Le doux parfum du Grand Barnier
Après avoir bourlingué par le passé (sans laisser beaucoup de traces) dans de nombreux ministères, aussi variés que l’agriculture, les affaires étrangères, les affaires européennes, et l’environnement, pour finir négociateur en chef du Brexit, il paraissait quelque peu rangé des voitures.
09 septembre 2024
Immigration - Xénophobie - Racisme
On peut s'interroger à cette occasion sur le traitement de l'information qui fut délivrée par la plupart des médias et la réaction des Pouvoirs Publics.
Le contexte de survenue de ce drame fut occulté et les manifestations qui s'ensuivirent furent quasi unanimement et sans nuance, rapportées à l’extrême droite dont le moins qu’on puisse dire est qu’on ignorait qu’elle fut aussi implantée et influente outre-manche.
A l’évidence, la source de ce mécontentement populaire est beaucoup plus profonde et il faut avoir de la m…. dans les yeux pour l’ignorer. Pire, cette amblyopie des Pouvoirs Publics et des médias est le signe de l’usure et même de la faillite progressive du modèle de société démocratique “à l’occidentale” et à terme peut-être de la Liberté et de la prospérité.
En réalité, ces événements devraient contraindre à voir (sauf les aveugles, ça va de soi…) le désastre auquel a conduit la politique de l’autruche pratiquée un peu partout en Europe et ailleurs. A force d’avoir sous-estimé les périls, d’avoir occulté les dangers, d’avoir évité de regarder en face la réalité, et même d’avoir mal nommé les choses, on n'a fait “qu’ajouter au malheur du monde”. La tragédie des migrants noyés en mer ou de ceux qui échouent dans des ghettos sordides, les attentats et les accès de violence qui parsèment l'actualité résultent de l’inconséquence et de la lâcheté du monde politique, en dépit de ses bonnes intentions et des fortes paroles dans lesquelles il se drape .
Avant toute chose, est-il nécessaire de préciser que l’immigration n’est pas un mal en soi ? Elle peut être bénéfique comme en témoigne l’essor des États-Unis d’Amérique. Elle a nourri la France au fil des siècles en lui apportant nombre de talents, et beaucoup de sang neuf dont elle peut s’enorgueillir.
Depuis des millénaires, les mouvements de populations font d’ailleurs partie de la nature des choses si l’on peut dire. Il n’est de frontière que dans les esprits et de contrainte que de murs et d’armes, car au plan géographique c’est un vain mot. Lorsqu’il ne s’agit pas d’invasion guerrière, la libre circulation des êtres humains est généralement bien acceptée par les populations autochtones pour peu que les nouveaux arrivants ne soient que de passage ou bien qu’ils manifestent le désir de s’intégrer au pays d’accueil en exprimant à son égard de l’amitié et en respectant ses coutumes et ses usages et mieux encore en les adoptant.
En contrepartie des exigences qu’on est en droit de demander aux immigrants, le bon sens voudrait qu’on leur réserve le meilleur accueil possible. Si l’on ne reçoit pas n’importe qui chez soi, la politesse impose de faire tout pour que ses invités se sentent à l’aise.
Mais comme en beaucoup de circonstances, c’est l’excès qui est néfaste. Trop d’immigration tue l’immigration en quelque sorte. On connaît les méfaits du tourisme de masse, on imagine logiquement les conséquences du chaos migratoire.
Force est de constater que les règles élémentaires, relevant de la simple bienséance, ne sont plus en vigueur.
L’immigration a totalement changé de nature, elle est devenue anarchique, déborde largement les capacités d’accueil des pays concernés et ne répond plus à aucun objectif pragmatique. On assiste à une ruée frénétique vers une prospérité de plus en plus illusoire, mêlée bien souvent d’exigences revanchardes, idéologiques ou religieuses.
Après la France, l’Allemagne à son tour, paye dans les urnes son laxisme en la matière. L’extrême droite rafle la mise en recueillant des suffrages de plus en plus nombreux, car elle est la seule à laisser un espoir au peuple excédé, que la problématique soit enfin prise en considération.
En excluant de “l’arc républicain” les partis qui expriment cette lassitude teintée de colère, en s'opposant à toute négociation, tout compromis avec eux et même en refusant de serrer la main à leurs élus, on ne fait qu’aggraver les choses et radicaliser un peu plus les esprits.
Du refus de l’immigration excessive à la xénophobie il n’y a qu’un pas et de cette dernière au racisme, l'enchaînement est aussi tragique qu’irrémédiable. Les fauteurs de trouble sont souvent ceux qui dénoncent les effets de ce dont ils chérissent les causes….
La Gauche qui ne vit que des haines (lutte des classes, guerre des sexes, des religions…) minimise à dessein le péril d’une immigration hors de contrôle et manifeste une générosité factice. Cela lui ouvre en grand le champ des luttes inter-ethniques qu’elle cultive en prétendant s’opposer au racisme…
24 août 2024
Un lanceur d'alerte, un vrai
20 août 2024
Un solitaire éblouissant
14 août 2024
Paris 2024 sous cloche
05 août 2024
Le Voyant d'Etampes
Il s'agit de donner à titre posthume la notoriété qu'il mérite à un paria emblématique, resté dans l'ombre, de son vivant.
Derrière cette fiction faisant d'un certain Robert Willow, un écrivain et poète qu’on pourrait situer quelque part entre Richard Wright et Albert Camus, se profile en réalité le vrai sujet, à savoir, l'éternel combat idéologique des anciens contre les modernes, le tout se déroulant au sein du peuple bien pensant, dit "de gauche". Auteur de l'essai dans le roman, Jean Roscoff, l'universitaire en question incarne l'arrière-garde du socialisme des années Mitterrand. Son principal titre de gloire, dont il aime se targuer, est d'avoir pris part au mouvement et au combat de SOS racisme !
Les modernes, ce sont les nouveaux gauchistes à dominante woke, racialistes, écologistes, féministes et autres istes, tous plus haineux et sectaires les uns que les autres, qui après avoir épuisé le filon marxiste, cherchent par tous les moyens à recycler le mythe de la lutte des classes.
Le nœud du problème réside dans le fait que, pour son malheur, le biographe, occupé avant tout à déchiffrer l'itinéraire poétique de son sujet, négligea quelque peu la négritude de Willow et surtout ne jugea pas nécessaire d'en faire la victime de sa condition. Hélas, trois fois hélas !
L'ouvrage, a priori destiné à un public averti, est remarqué dès sa publication, par un enragé de la cancel-gauche, à l'affût de tout ce qui peut déclencher une polémique.
C'est alors une redoutable mécanique inquisitoriale qui se met en marche, qui n'a de cesse de poursuivre, de harceler et d'accuser le malheureux Roscoff, lequel ne comprend rien à ce qui lui arrive et à l'injustice qui le frappe. A l’instar du pilori, une célébrité aussi soudaine et imprévue que destructrice, lui échoit, dont il se serait bien passé.
Portrait au vitriol d'une époque dont les excès idéologiques sont devenus quotidiens, ce roman est un vrai pavé dans la mare. Il est pour tout dire, d'une actualité brûlante.
Mais son style est également celui du temps présent. L'écriture est plate et sale, à la manière de Houellebecq. Les personnages ont peu de densité et l'analyse psychologique reste au ras du sol. L’essentiel est dans la guerre intellectuelle et dans la mise en scène de ses douteux et fallacieux combats.
Il y a beaucoup de vrai dans ce tableau de l'époque contemporaine. C'est audacieux, louable et même édifiant, mais le récit, qui devrait faire du bien à l'esprit, laisse une sensation de malaise, voire de désespérance. On ne sait plus trop à la fin s'il s'agit de la critique d'une illusion perdue ou bien celle d'une intolérance en marche. On ne sait plus s’il reste encore quelque espoir de revenir à la raison. Peut-être en somme, parce que la réalité se confond avec la fiction...
26 juillet 2024
The Mists of Time
En 2002, il enregistre quelques très belles pistes inédites avec ses born-again Blues Breakers comprenant notamment l'excellent guitariste texan Buddy Whittington. Parmi les perles, captées lors de ces sessions parues sous le nom de Stories, figure la bouleversante élégie The Mists of Time. Avec sa voix si caractéristique, de gorge, chaleureuse et haut perchée, il laisse un legs splendide aux amateurs de Blues…