Il fait doux encore en Septembre
Lorsque
les chaleurs de l'été
Se
diluent dans la volupté
D'une
lumière aux reflets d'ambre
Il
fait doux lorsque le vieil astre
Inclinant
ses derniers rayons
Illumine
les horizons
Noyés
dans un radieux désastre
Il
fait doux lorsque la nuit
Répand
ses suaves essences
Sur
les âmes et les consciences
Qu'elle
engloutit sans un bruit
Il
fait doux dans la coque ronde
Moelleuse
et chaude d'un cocon
Qui
protège et rassure, et qu'on
Chérit
par peur de voir le monde.
Il
fait doux dans l'obscurité
Spumeuse
des idées reçues
Où
sans se soucier des issues
On entre avec naïveté
Il
ferait pourtant bien meilleur
Si
ce songe de crépuscule
Où
tout s'abandonne et bascule
N'était
le signe qu'on se meurt...
1 commentaire:
28/09/12
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Tendre Agonie" :
J'adore votre veine poétique et vous avez su apprivoiser brillamment cette métrique légère .
le propos de fond l'est moins et la douce mélancolie et la fausse quiétude assoupie qui bercent les abords de l'avenir béant laissent monter les brumes d'une angoisse qui étreint le cœur
29/09/12
Pierre-Henri Thoreux a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Tendre Agonie" :
Merci.
Sur la forme, votre avis me ravit mais c'est encore bien loin de la fluidité que je voudrais atteindre...
Sur le fond, le sentiment que vous exprimez est à l'unisson de ce que j'ai tenté de décrire. Chaque jour qui passe hélas, renforce cette impression de défaite qui imprègne notre époque...
04/10/12
extrasystole a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Tendre Agonie" :
sur la forme et le fond, je m’extasie et relie
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