28 septembre 2012

Tendre Agonie




































Il fait doux encore en Septembre
Lorsque les chaleurs de l'été
Se diluent dans la volupté
D'une lumière aux reflets d'ambre

Il fait doux lorsque le vieil astre
Inclinant ses derniers rayons
Illumine les horizons
Noyés dans un radieux désastre

Il fait doux lorsque la nuit
Répand ses suaves essences
Sur les âmes et les consciences
Qu'elle engloutit sans un bruit

Il fait doux dans la coque ronde
Moelleuse et chaude d'un cocon
Qui protège et rassure, et qu'on
Chérit par peur de voir le monde.

Il fait doux dans l'obscurité
Spumeuse des idées reçues
Où sans se soucier des issues
On entre avec naïveté

Il ferait pourtant bien meilleur
Si ce songe de crépuscule
Où tout s'abandonne et bascule
N'était le signe qu'on se meurt...

1 commentaire:

Pierre-Henri Thoreux a dit…

28/09/12
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Tendre Agonie" :

J'adore votre veine poétique et vous avez su apprivoiser brillamment cette métrique légère .
le propos de fond l'est moins et la douce mélancolie et la fausse quiétude assoupie qui bercent les abords de l'avenir béant laissent monter les brumes d'une angoisse qui étreint le cœur

29/09/12
Pierre-Henri Thoreux a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Tendre Agonie" :

Merci.
Sur la forme, votre avis me ravit mais c'est encore bien loin de la fluidité que je voudrais atteindre...
Sur le fond, le sentiment que vous exprimez est à l'unisson de ce que j'ai tenté de décrire. Chaque jour qui passe hélas, renforce cette impression de défaite qui imprègne notre époque...

04/10/12
extrasystole a ajouté un nouveau commentaire sur votre message "Tendre Agonie" :

sur la forme et le fond, je m’extasie et relie