La tragédie en cours au Moyen Orient n'a guère de chances de trouver de solution à moindre coût humain si l'on ne fait pas l'effort de séparer le bon grain de l'ivraie, c'est-à-dire si l'on confond la cause palestinienne avec ceux qui prétendent à tort l’incarner, dont le Hamas.
Le vrai drame est là.
Supposée représenter dans beaucoup d'esprits une résistance héroïque, cette organisation abjecte ne fait que pérenniser et accroître le malheur des gens honnêtes et respectables au nom desquels elle répand la terreur.
Ceux qui ne parviennent ou qui ne veulent pas dessiller leurs yeux devant l'évidence se font consciemment ou non complices de l'horreur. Loin d'être les amis du peuple palestinien, ils risquent de se faire ses pires adversaires et les ennemis d’eux-mêmes.
Pour reprendre une expression en vogue, ce sont les idiots utiles du jihad dont le but, revendiqué haut et fort, est la destruction d'Israël, l'éradication du peuple juif, et au-delà, la fin du monde occidental et de ses valeurs.
Nos démocraties portent une très lourde responsabilité devant l'Histoire.
M. Macron dans sa dernière allocution, nous a donné un nouvel exemple de sa calamiteuse politique du "en même temps". Il réaffirme avec force la nature terroriste du Hamas et reconnaît le droit à Israël de se défendre, mais fixe de telles contraintes à son action "juste", qu'elle ne pourrait se résumer qu'à une vaine stratégie du "avance et recule".
Contrairement à beaucoup d'autres nations, son soutien est des plus mesurés, sauf en paroles. Alors que des Français ont été atrocement tués ou enlevés, il se paie de mots pour venir à leur secours. Mais d'action point. Aucun soutien militaire n'est envisagé, aucune aide technique en matière de renseignement n'est annoncée. Pire, la France s'oppose à l'interruption de l'aide européenne versée à Gaza, dont on sait qu'une bonne partie est consacrée par le Hamas à l'endoctrinement anti-juif et à l'armement des terroristes qu'il a fanatisés.
En vérité, dans le discours crépusculaire de M. Macron, transparaissait avant tout la crainte de voir l'anti-sémitisme progresser brutalement en France, les émeutes déchirer à nouveau l'espace public et peut-être se propager une nouvelle vague d'attentats. Son appel à l'union sacrée fait partie des vœux pieux qui lui servent de politique, comme à beaucoup de ses prédécesseurs. Pour preuve, son incapacité à faire respecter l'interdiction des manifestations haineuses et violentes anti-israéliennes, qui se multiplient un peu partout, et son laisser-aller coupable face au comportement inqualifiable des partis d'extrême gauche.
Force est de constater qu'en dépit de toutes les dénégations et tous les faux semblants, l'anti-sémitisme est revenu en force. Il grandit chaque jour un peu plus, rappelant une époque sinistre qu'on pensait ne plus jamais revoir.
Sans prise de conscience de ce fléau qui a déjà fait tant de mal par le passé, les choses risquent fort d'aller de mal en pis. Il est urgent, pour celles et ceux qui désirent sincèrement la paix civile et un sort meilleur pour le peuple palestinien, de le dissocier de ceux qui parlent et agissent en son nom, sans autre légitimité que celle de la force et de la coercition. Pour aider ces populations martyres, il est vain de verser des larmes de crocodiles devant les images dramatiques, souvent manipulées, exhibées à dessein. Il faut commencer par se désolidariser sans ambiguïté des canailles. C'est le challenge auquel toutes les personnes bien intentionnées ont le devoir de se rallier, de quelque confession et de quelque parti soient-elles. Il n'est vraiment plus temps de tergiverser…
Le vrai drame est là.
Supposée représenter dans beaucoup d'esprits une résistance héroïque, cette organisation abjecte ne fait que pérenniser et accroître le malheur des gens honnêtes et respectables au nom desquels elle répand la terreur.
Ceux qui ne parviennent ou qui ne veulent pas dessiller leurs yeux devant l'évidence se font consciemment ou non complices de l'horreur. Loin d'être les amis du peuple palestinien, ils risquent de se faire ses pires adversaires et les ennemis d’eux-mêmes.
Pour reprendre une expression en vogue, ce sont les idiots utiles du jihad dont le but, revendiqué haut et fort, est la destruction d'Israël, l'éradication du peuple juif, et au-delà, la fin du monde occidental et de ses valeurs.
Nos démocraties portent une très lourde responsabilité devant l'Histoire.
M. Macron dans sa dernière allocution, nous a donné un nouvel exemple de sa calamiteuse politique du "en même temps". Il réaffirme avec force la nature terroriste du Hamas et reconnaît le droit à Israël de se défendre, mais fixe de telles contraintes à son action "juste", qu'elle ne pourrait se résumer qu'à une vaine stratégie du "avance et recule".
Contrairement à beaucoup d'autres nations, son soutien est des plus mesurés, sauf en paroles. Alors que des Français ont été atrocement tués ou enlevés, il se paie de mots pour venir à leur secours. Mais d'action point. Aucun soutien militaire n'est envisagé, aucune aide technique en matière de renseignement n'est annoncée. Pire, la France s'oppose à l'interruption de l'aide européenne versée à Gaza, dont on sait qu'une bonne partie est consacrée par le Hamas à l'endoctrinement anti-juif et à l'armement des terroristes qu'il a fanatisés.
En vérité, dans le discours crépusculaire de M. Macron, transparaissait avant tout la crainte de voir l'anti-sémitisme progresser brutalement en France, les émeutes déchirer à nouveau l'espace public et peut-être se propager une nouvelle vague d'attentats. Son appel à l'union sacrée fait partie des vœux pieux qui lui servent de politique, comme à beaucoup de ses prédécesseurs. Pour preuve, son incapacité à faire respecter l'interdiction des manifestations haineuses et violentes anti-israéliennes, qui se multiplient un peu partout, et son laisser-aller coupable face au comportement inqualifiable des partis d'extrême gauche.
Force est de constater qu'en dépit de toutes les dénégations et tous les faux semblants, l'anti-sémitisme est revenu en force. Il grandit chaque jour un peu plus, rappelant une époque sinistre qu'on pensait ne plus jamais revoir.
Sans prise de conscience de ce fléau qui a déjà fait tant de mal par le passé, les choses risquent fort d'aller de mal en pis. Il est urgent, pour celles et ceux qui désirent sincèrement la paix civile et un sort meilleur pour le peuple palestinien, de le dissocier de ceux qui parlent et agissent en son nom, sans autre légitimité que celle de la force et de la coercition. Pour aider ces populations martyres, il est vain de verser des larmes de crocodiles devant les images dramatiques, souvent manipulées, exhibées à dessein. Il faut commencer par se désolidariser sans ambiguïté des canailles. C'est le challenge auquel toutes les personnes bien intentionnées ont le devoir de se rallier, de quelque confession et de quelque parti soient-elles. Il n'est vraiment plus temps de tergiverser…
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