L’affaire Volkswagen, quelle aubaine pour les médias en mal d’inspiration, avides de la moindre actualité un peu croustillante, sur laquelle ils fondent comme la vérole sur le bas clergé…
Cette histoire de tricherie concernant le premier constructeur mondial d’automobiles, c’est du nanan !
Au surplus, au plan idéologique tous les ingrédients sont réunis pour faire une bonne mayonnaise. C’est tellement tendance de cracher sur le capitalisme, sur les entreprises qui réussissent, sur celles qui dégagent des profits, bref sur tout ce qui bouge encore un peu dans ce monde englué dans la morosité et la bureaucratie normative. Et l’Allemagne est tellement énervante avec son industrie inébranlable, sa position dominante qui lui permet de se donner des airs supérieurs…
Pour l’heure, il est encore bien difficile de comprendre vraiment la cause d’un tel emballement mais qu’importe, lorsque les charognards attaquent, ils n’ont pas d’état d’âme et l’instinct grégaire le dispute à la voracité.
Objectivement, jamais les automobiles n’ont été plus performantes, plus économes en carburant et plus sûres pour leurs occupants. Pourtant, jamais on a été aussi exigeant pour en demander plus. Dès que les constructeurs parviennent à un nouveau progrès en matière d’indicateurs qualitatifs, les Pouvoirs Publics, si peu efficients quant aux leurs, se plaisent à monter d’un cran les normes qu’ils leur imposent avec une délectation d’autant plus exquise qu’elle est irresponsable. Qu’il est doux de contraindre les autres à faire ce à quoi on évite de se soumettre ! Cela donne un doux sentiment d’efficacité à peu de frais…
Dans cette affaire, on comprend vaguement que les ingénieurs avaient intégré aux véhicules un logiciel optimisant dans certaines conditions le fonctionnement des moteurs, afin de minimiser la production de rejets polluants.
La belle affaire ! N’est-ce pas précisément le but de la sophistication croissante des automobiles, que de réguler au mieux, en fonction du contexte, leur fonctionnement.
On connaissait la direction assistée qui facilite les manoeuvres du volant à basse vitesse et en durcit le mouvement lorsque cette dernière croît. On connaissait l’assistance au freinage, les systèmes de parking automatiques et les correcteurs de trajectoires, qui minimisent les conséquences d’un mauvais pilotage.
Chacun sait enfin que la plupart des véhicules modernes disposent désormais d’un ordinateur de bord proposant plusieurs modes de conduite et de consommation : économique, urbain, sportif… A l’arrêt, leur moteur est même automatiquement stoppé puis redémarré.
Alors ? Quand donc doit on mesurer les rejets toxiques par leur pot d’échappement ? Quand faut-il mesurer la consommation de carburant ?
Tout est affaire de définition, de but recherché, et d’esprit pratique.
L’optimisation est elle nouvelle ? Se présenter au contrôle sous son meilleur jour : est-ce si choquant ? Est-ce pour autant le reflet exact de ce qu’on est réellement ? Où est la vérité ? y a-t-il seulement une vérité ?
Cette histoire de tricherie concernant le premier constructeur mondial d’automobiles, c’est du nanan !
Au surplus, au plan idéologique tous les ingrédients sont réunis pour faire une bonne mayonnaise. C’est tellement tendance de cracher sur le capitalisme, sur les entreprises qui réussissent, sur celles qui dégagent des profits, bref sur tout ce qui bouge encore un peu dans ce monde englué dans la morosité et la bureaucratie normative. Et l’Allemagne est tellement énervante avec son industrie inébranlable, sa position dominante qui lui permet de se donner des airs supérieurs…
Pour l’heure, il est encore bien difficile de comprendre vraiment la cause d’un tel emballement mais qu’importe, lorsque les charognards attaquent, ils n’ont pas d’état d’âme et l’instinct grégaire le dispute à la voracité.
Objectivement, jamais les automobiles n’ont été plus performantes, plus économes en carburant et plus sûres pour leurs occupants. Pourtant, jamais on a été aussi exigeant pour en demander plus. Dès que les constructeurs parviennent à un nouveau progrès en matière d’indicateurs qualitatifs, les Pouvoirs Publics, si peu efficients quant aux leurs, se plaisent à monter d’un cran les normes qu’ils leur imposent avec une délectation d’autant plus exquise qu’elle est irresponsable. Qu’il est doux de contraindre les autres à faire ce à quoi on évite de se soumettre ! Cela donne un doux sentiment d’efficacité à peu de frais…
Dans cette affaire, on comprend vaguement que les ingénieurs avaient intégré aux véhicules un logiciel optimisant dans certaines conditions le fonctionnement des moteurs, afin de minimiser la production de rejets polluants.
La belle affaire ! N’est-ce pas précisément le but de la sophistication croissante des automobiles, que de réguler au mieux, en fonction du contexte, leur fonctionnement.
On connaissait la direction assistée qui facilite les manoeuvres du volant à basse vitesse et en durcit le mouvement lorsque cette dernière croît. On connaissait l’assistance au freinage, les systèmes de parking automatiques et les correcteurs de trajectoires, qui minimisent les conséquences d’un mauvais pilotage.
Chacun sait enfin que la plupart des véhicules modernes disposent désormais d’un ordinateur de bord proposant plusieurs modes de conduite et de consommation : économique, urbain, sportif… A l’arrêt, leur moteur est même automatiquement stoppé puis redémarré.
Alors ? Quand donc doit on mesurer les rejets toxiques par leur pot d’échappement ? Quand faut-il mesurer la consommation de carburant ?
Tout est affaire de définition, de but recherché, et d’esprit pratique.
L’optimisation est elle nouvelle ? Se présenter au contrôle sous son meilleur jour : est-ce si choquant ? Est-ce pour autant le reflet exact de ce qu’on est réellement ? Où est la vérité ? y a-t-il seulement une vérité ?
L’Etat, grand falsificateur n’est-il pas le premier à truquer les statistiques qui le concernent. On connaît les controverses sur les chiffres du chômage : faire varier les règles ou bien créer des succédanés d’emplois, autant d’exemples des stratagèmes couramment exploités pour donner l’impression la plus favorable possible aux analystes.
Le citoyen quant à lui, même le plus vertueux, lorsqu’il fait sa déclaration fiscale, ne cherche-t-il pas avant tout à minimiser ses revenus en profitant de tous les artifices et autres niches fiscales à sa portée ?
Le candidat, même le plus honnête, qui se présente pour un emploi ou une fonction est-il en mesure de réaliser en toute circonstance et à tout moment toutes les performances dont il se targue dans son curriculum vitae ?
Même la plus belle femme du monde éprouve le besoin de se maquiller pour se présenter au regard des autres. Pourquoi ?
Une chose est sûre, le fameux ordinateur du véhicule, véritable deus ex machina, peut faire beaucoup de choses mais il ne peut pas encore modifier le fonctionnement des dispositifs de contrôles qui mesurent bel et bien ce qui sort du pot d’échappement…
Que va-t-il advenir de Volkswagen, placé du jour au lendemain sur le banc des accusés ? Va-t-elle s’effondrer dans un grand fracas comme certains le prédisent déjà vue la volatilité soudaine du cours de son action en bourse ? Va-t-elle entraîner dans la tourmente d’autres marques sans doute aussi compromises qu’elle ?
Ou bien tout cela va-t-il finir en eau de boudin, dans un pschiiit amorti, au terme duquel on verra se détourner peu à peu de l’affaire les projecteurs médiatiques, attirés par d’autres scandales...Wait and see...
Le citoyen quant à lui, même le plus vertueux, lorsqu’il fait sa déclaration fiscale, ne cherche-t-il pas avant tout à minimiser ses revenus en profitant de tous les artifices et autres niches fiscales à sa portée ?
Le candidat, même le plus honnête, qui se présente pour un emploi ou une fonction est-il en mesure de réaliser en toute circonstance et à tout moment toutes les performances dont il se targue dans son curriculum vitae ?
Même la plus belle femme du monde éprouve le besoin de se maquiller pour se présenter au regard des autres. Pourquoi ?
Une chose est sûre, le fameux ordinateur du véhicule, véritable deus ex machina, peut faire beaucoup de choses mais il ne peut pas encore modifier le fonctionnement des dispositifs de contrôles qui mesurent bel et bien ce qui sort du pot d’échappement…
Que va-t-il advenir de Volkswagen, placé du jour au lendemain sur le banc des accusés ? Va-t-elle s’effondrer dans un grand fracas comme certains le prédisent déjà vue la volatilité soudaine du cours de son action en bourse ? Va-t-elle entraîner dans la tourmente d’autres marques sans doute aussi compromises qu’elle ?
Ou bien tout cela va-t-il finir en eau de boudin, dans un pschiiit amorti, au terme duquel on verra se détourner peu à peu de l’affaire les projecteurs médiatiques, attirés par d’autres scandales...Wait and see...
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