Pendant
que les membres du gouvernement imaginent pouvoir refaire leur petite
vertu en étalant sans vergogne leurs richesses aux yeux d'un peuple
abasourdi, les affaires continuent si l'on peut dire...
Exercice
hallucinant...
Tandis que ces socialistes embourgeoisés, tous anciens marxistes, trotskistes et autres collectivistes séraphiques, avouent brasser des millions et utiliser toutes les ficelles spéculatives pour les faire fructifier et minimiser leurs impôts, d'autres poussent l'hypocrisie jusqu'à déclarer leur vélo ou bien leur scooter d'occasion!
Tandis que ces socialistes embourgeoisés, tous anciens marxistes, trotskistes et autres collectivistes séraphiques, avouent brasser des millions et utiliser toutes les ficelles spéculatives pour les faire fructifier et minimiser leurs impôts, d'autres poussent l'hypocrisie jusqu'à déclarer leur vélo ou bien leur scooter d'occasion!
L'accusé
numéro 1, pris la main dans le sac, fait quant à lui un repentir
bien tardif et grotesque. Une sorte d'auto-flagellation aussi sincère
et spontanée que les autocritiques des procès soviétiques (sauf
que les accusés de l'époque n'avaient eux, bien souvent rien à se
reprocher, sauf d'être rétifs au socialisme)...
Le
Chef de l'Etat, qui se prétendait le garant d'une "république
irréprochable" a de son côté cru bon d'intervenir en
catastrophe. Il voudrait enrayer le tourbillon risquant sous peu
d'emporter tous ces larrons en foire, qui se gobergent au nom des "valeurs de gauche" pendant que le peuple souffre, et
que le pays s'enfonce inexorablement dans la ruine, par leur faute.
Plus
que jamais serré aux entournures dans son costume étriqué, on l'a
vu essayer de prendre l'air le plus solennel possible pour annoncer
une "Loi de moralisation", en forme de sauve-qui-peut.
Le cou enflé par tous les mensonges qu'il a sécrétés pour arriver là où il est aujourd'hui, et la voix rendue mate par les vérités qui lui restent en travers de la gorge, le malheureux s'est livré à un bel acte de contrition, dénué de tout remords, mais dégorgeant de pharisaïsme, tantôt offusqué, tantôt accusateur, et toujours à côté de la plaque.
Le cou enflé par tous les mensonges qu'il a sécrétés pour arriver là où il est aujourd'hui, et la voix rendue mate par les vérités qui lui restent en travers de la gorge, le malheureux s'est livré à un bel acte de contrition, dénué de tout remords, mais dégorgeant de pharisaïsme, tantôt offusqué, tantôt accusateur, et toujours à côté de la plaque.
Ses
annonces en forme de marteau pilon, ont en effet peu de chances d'améliorer
une situation quasi désespérée à tous points de vue. Elles sont
aussi mal ciblées que bureaucratiques. Le pseudo "choc de
simplification" qu'il annonçait il y a un mois à peine, est
donc déjà enterré. Voici un hippopotamesque train de mesures, emblématiques à ses yeux, d'une "lutte implacable contre les dérives de l'argent, de la
cupidité, de la finance occulte".
En
vrac, dans ce bazar inepte, on retient la déjà fameuse obligation
pour les ministres de déclarer leur patrimoine. Non seulement elle
n'offre aucune garantie d'honnêteté, mais elle confirme que ces
gens qui parlent au nom du peuple se vautrent dans le lucre.
Pour aggraver encore les choses, François Hollande annonce la création d'une "Haute Autorité, totalement indépendante, qui contrôlera le patrimoine et les intérêts des ministres, parlementaires, et grands élus". Vaste fumisterie.
Pour aggraver encore les choses, François Hollande annonce la création d'une "Haute Autorité, totalement indépendante, qui contrôlera le patrimoine et les intérêts des ministres, parlementaires, et grands élus". Vaste fumisterie.
Et ce
dispositif déjà pléthorique, se verra complété par un autre
monstre bureaucratique "l'Office central de lutte contre la fraude
et la corruption", destiné paraît-il à "renforcer la
lutte contre la grande délinquance économique et financière",
à la manière d'un « parquet financier » qui aura une "compétence
nationale pour agir sur les affaires de corruption, et coordonner toutes les
enquêtes".
La tactique du gendarme, ne s'arrête pas là, comme dit la chanson.
Non content de faire péricliter le vaisseau France par son
aveuglement idéologique, et sa politique erratique, François
Hollande s'autoproclame justicier international.
Il veut "forcer les banques à publier la liste de toutes leurs filiales dans le monde", de "tous les transferts qui s'y font", et promet chaque année d'établir et "de rendre accessible à tous", la liste des paradis fiscaux, en menaçant d'y ranger tout pays manifestant quelque réticence à collaborer avec la France.
Il veut "forcer les banques à publier la liste de toutes leurs filiales dans le monde", de "tous les transferts qui s'y font", et promet chaque année d'établir et "de rendre accessible à tous", la liste des paradis fiscaux, en menaçant d'y ranger tout pays manifestant quelque réticence à collaborer avec la France.
Mince
consolation, ça va faire du travail pour quantité de nouveaux
fonctionnaires !
Enfin
le censeur aux habits de Tartuffe, se fait fort d'interdire le cumul
des mandats électifs avec certaines activités professionnelles,
notamment "médecin, avocat d'affaires..." (suivez son
regard). A ce rythme, seuls pourront bientôt prétendre représenter
le peuple, les gens qui comme lui et ses amis, sont nés avec une
cuiller en argent dans la bouche, et pour lesquels la politique se
conçoit comme une sinécure, dorée au doux feu idéologique du sérail des
grandes écoles étatisées.
Clou
de cette allocution ubuesque, le président s'est félicité que
l'affaire Cahuzac ait pu apparaître au grand jour, "grâce à
une justice indépendante, non influencée... depuis 10 mois !"
Le
silence navrant de l'opposition face à une aussi odieuse
insinuation, contribue à rendre de plus en plus intolérable,
l'humiliation que nombre de citoyens ressentent au spectacle d'un
pays décidément en voie de déshérence...