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26 avril 2019

Souffler n'est pas jouer II

Cherchant un titre pour mon commentaire, suivant la conférence de presse du Président de la République, je pensais à l’expression tirée de la règle du Jeu de Dames “souffler n’est pas jouer”, et je tombe sur un précédent billet pour lequel je l’avais déjà utilisée en 2017, juste après l’élection dudit Président…
Et pour cause: je ressens ce soir un peu la même impression.
Emmanuel Macron
parle bien. Son style est délié, souple et rapide. Mais il pêche par un excès d’emphase et surtout d’indécision et de vacuité dans l’action.

Avant de répondre aux questions des journalistes, le chef de l’Etat s’est fendu d’un discours de près d’une heure destiné à clôturer le fameux Grand Débat qu’il avait lui-même proposé, tout en s'efforçant d'apaiser 
la colère des Gilets Jaunes. Sans doute attendait-on trop de cette intervention...

Il commença par délivrer quelques belles formules lénitives, rappelant par exemple que nous sommes “les enfants des Lumières”, qu'il ne faut pas céder à "l'obscurantisme", à la "haine" ou au "complotisme". Il insista sur la nécessité de mettre “davantage d’humain” dans l’action publique, sur sa volonté, pas très originale, de lutter contre la bureaucratie pyramidale de notre système. Suivirent des actes de contritions et quelques mea culpa : “J’ai pu donner l’impression d’être dur et injuste, je le regrette”.../… “J’ai changé et beaucoup appris…”

Au chapitre des actions concrète hélas, on en est resté aux annonces et aux déclarations d’intention. Certes elles ne sont pas toutes mauvaises, mais après quatre mois on était en droit d’attendre un peu plus de concret et davantage d'audace.
Par exemple, M. Macron nous assène qu’il faut vraiment envisager de travailler plus dans notre pays. Mais comment, puisqu’il ne veut pas remettre en cause les 35h, pas supprimer de jour férié et pas reculer l'âge de départ en retraite. Subtile contradiction au passage (ou hypocrisie), dans le même temps il annonce un système de retraite "à points" et une augmentation du nombre de trimestres de cotisations pour bénéficier d’une pension à taux plein…
S’agissant de la revalorisation des retraites, il promet de manière évasive d'instaurer un plancher à 1000€, tout en confirmant un peu tard son erreur de désindexer les pensions de l'inflation. Dont acte, sauf que les mesures  sont distillées au compte goutte à la manière d'un apothicaire: en 2020 pour les “petits retraités touchant moins de 2000€/mois” et un peu plus tard
pour tous les autres (en 2021, c'est à dire si la conjoncture le permet...)

S’agissant de la technocratie étatique, il dit son souhait de supprimer l’ENA, mais pour la remplacer par une autre école de la fonction publique, plus efficace, mais possiblement dans les mêmes locaux et avec le même personnel qui n’a pas démérité. Comprenne qui pourra…
Il plaide également pour la disparition du statut inamovible de haut-fonctionnaire et affirme vouloir supprimer beaucoup d’organismes inutiles. Mais lesquels, sachant qu’il évoque simultanément la création d’un nébuleux "Conseil de Défense Écologique", pour “répondre à l’urgence du climat” et qu'il voudrait revigorer le très superfétatoire Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) en y intégrant 150 citoyens “tirés au sort”.

Au détour d'une phrase, il révèle qu’il est prêt à abandonner l’objectif de suppression de 120.000 postes de fonctionnaires et il prévoit enfin un grand plan de décentralisation, avec création de 2000 "maisons de services publics" (une dans chaque canton), et l’arrêt de toute fermeture d’école ou d’hôpitaux sans l’accord des maires concernés.
On comprend de facto que la baisse des dépenses publiques est de plus en plus incertaine !
C’est d’autant plus gênant qu’il promet une baisse significative de l’impôt sur le revenu, d’environ 5 milliards d’euros. Ce fut sans doute l'annonce la plus fracassante, encore qu'elle ne précise ni comment elle serait mise en œuvre et pour qui, ni comment elle serait financée hormis par la suppression de certaines niches fiscales exclusivement destinées aux entreprises. Le lendemain, on apprenait de la bouche de M. Darmanin  sur RTL que cette allègement fiscal ne passerait  probablement pas par le réaménagement des tranches d'imposition, mais qu'il s'apparenterait à une nouvelle niche, réservée aux gens modestes, donc un nouveau bidouillage dans l'invraisemblable pipotron fiscal...

En matière de politique générale et d'affaires internationales, il y eut quelques voeux pieux sur la nécessité de faire payer les pensions alimentaires aux maris indélicats, quelques vagues résolutions sur la laïcité et sur l’immigration (fermes comme toujours dans les mots mais floues dans les actes).
Une réforme constitutionnelle est envisagée "pour améliorer le débat démocratique", mais elle n'a rien de révolutionnaire. Elle se caractériserait selon le président par l’introduction d’une dose de proportionnelle (de l’ordre de 20%) à l’Assemblée Nationale, et la réduction arbitraire et hypothétique de 25 à 30% du nombre de parlementaires. En revanche et heureusement, pas de prise en compte du vote blanc, pas d’obligation de vote non plus, pas de Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) réclamée rituellement par les excités du samedi. Juste une porte entrouverte sur un hypothétique Référendum D’Initiative Partagée (par au moins 1 million de citoyens) et une plus grande considération pour les pétitions locales.
A propos de l’Europe enfin, M. Macron, non sans un certain culot, s’exclama qu’il était partisan de réduire le nombre d’États dans l’espace Schengen, notamment s’il s’avérait qu’ils se comportent de manière “non solidaire” ou “laxiste”. Autant pisser dans un violon tout en prenant le risque de renforcer l’inimitié déjà croissante que certains manifestent à l’égard de la France, mauvaise élève et donneuse de leçons...

Au terme de ce marathon, survolé avec un certain brio par le Chef de l’Etat, semblant très à l’aise avec les représentants des Médias, et assisté d’un peuple muet de ministres mi-figue mi-raisin, on pouvait faire un constat: il n’y eut pas un mot, pas une allusion sur les deux principales récriminations des Gilets Jaunes dès le début du mouvement, à savoir la stupide limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, et rien sur le devenir de la fiscalité impactant le prix des carburants. On est donc bien avancés….

27 mars 2019

Grand Débat : L'Etat et les Services Publics

Dernier volet du Grand Débat, celui qui concerne l’organisation de l’État et des Services Publics. Il y a beaucoup à dire, même si malheureusement, "à lire ce qu’on lit, à voir ce qu’on voit et à entendre ce qu’on entend", les Français, plus étatistes que jamais attendent tout de lui et réclament toujours plus de prestations sociales. Le questionnaire proposé par les Pouvoirs Publics est à l’image de cette dépendance de plus en plus exigeante.

Les questions n’abordent donc que très superficiellement la structure et le fonctionnement de l’État, préférant se focaliser sur l’Administration et sur les Services apportés à la population et aux individus.
Dans ce contexte j’avais intitulé ma contribution: «Qu’est-ce qu’un service public ?» et tenté d’y répondre à l'occasion de la dernière question, la seule un peu ouverte à l’imagination...


L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE

Que pensez-vous de l'organisation de l’État et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
Elle est devenue beaucoup trop lourde et complexe, laissant trop peu de place aux initiatives citoyennes. Il est impératif d'alléger le tissu administratif en simplifiant les réglementations et réduisant le nombre des officines d'état (Agences, hautes autorités, comités, commissions, conseils, défenseur des droits...)

Selon vous, l’État doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Donner plus de marge de manœuvre aux collectivités oui, mais en simplifiant également d'abord leur organisation dantesque à laquelle personne en comprend plus rien. Faire appel également aux initiatives privées pour réduire l'emprise de l'état (enseignement, établissements de santé, assurance maladie, transports....)

LES SERVICES PUBLICS POUR TOUS


Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?
Oui

Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?
L'offre est déjà assez riche. Le vote électronique serait une perspective très intéressante et on ne comprend pas bien ce qui s'y oppose alors qu'on peut gérer les comptes bancaires en toute sécurité . Peut-être faudrait-il veiller à aider davantage les personnes qui ont des difficultés pour utiliser ces services.

Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?
Non

Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?
Grâce à l'internet, presque toutes les démarches et formalités sont devenues plus faciles et rapides. Il manque parfois un peu plus de convivialité, notamment avec la CARSAT (branche retraites de la Sécurité Sociale) qui reste très rigide et dont les informations sont données au compte goutte à sens unique. La personnalisation des échanges via le web serait tout de même un progrès.

Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?
Le défenseur des droits (aucune réponse aux sollicitations, on se demande à quoi il sert). La CARSAT très rigide et peu conviviale. Les Agences Régionales de Santé, totalement déconnectées des citoyens. Les ministères qui restent peu accessibles, ainsi que les élus sauf exception (députés sénateurs, et même maires des grandes villes)

Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?
Oui

Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?
Non

Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?
Les règles sur la fiscalité, horribles et tarabiscotées, et trop variables. Les réglementations sur la Recherche Clinique tellement complexes et changeantes qu'on ne parvient plus à déterminer si on est dans son bon droit. D'une manière générale, le principe de précaution qui génère au quotidien quantité de réglementations toujours plus contraignantes, souvent inapplicables ou même contradictoires entre elles. Les réglementations en matière immobilière, illisibles, ou tellement protectrices ou dirigistes qu'elles cassent l'envie d'acheter de vendre ou de louer... Le système de facturation des soins qu'on ne parvient plus à comprendre même lorsqu'on est un professionnel. Les règles de prescription médicale de plus en plus lourdes et contraignantes. Le code de la route avec ses limitations de vitesse généralisées, ubuesques (notamment les 80 km/h...) Le code du travail bien sûr et entre autres ses ukases stupides sur les dates et heures d'ouverture des magasins. Bref, décrire toutes les tracasseries que l'administration génère est un sujet inépuisable.

Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?
Oui

Si oui, comment ?
En favorisant enfin de vraies délégations de gestion (par exemple à l'hôpital +++) et en facilitant l'émulation par la possibilité de récompenser à leur juste valeur les initiatives heureuses

Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?
Oui

Si oui, comment ?
En en finissant avec les écoles d'endoctrinement au mythe de l’État-providence (EHESP, ENA..). Revenir sur l'inamovibilité des statuts et des personnes. Lutter contre les rentes de situation, les placards dorés et le pantouflage, notamment dans la Haute fonction publique. Encourager les initiatives heureuses.

Comment l’État et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?
En déconcentrant les pouvoir et appliquant mieux le principe de subsidiarité. Mettre fin aux chimères idéologiques asphyxiantes et génératrices d'inégalités et d'injustices : carte scolaire, autorisations d'équipement et d'activité dans les hôpitaux, contraintes en termes de logement social, encadrement des loyers, incapacité d'agir quasi imposée aux forces de l'ordre, lois non respectées...

LES SERVICES PUBLICS POUR LES PARTICULIERS


Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :
Absence d'écoute et de compréhension de la part de la CARSAT qui notamment interprète les réglementations à sa manière sans recours ni appel possible (notamment pour l'attribution du supplément lié au fait d'avoir élevé au moins 3 enfants). D'autres organismes sont beaucoup plus clairs et honnêtes (IRCANTEC)

Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :
Le parcours de soins dit coordonné est un modèle du genre en matière de complexité. Le prélèvement par l'Assurance Maladie d'une franchise sur chaque boite de médicaments et sur chaque acte reste très largement incompris alors qu'il était fait pour responsabiliser davantage les patients. Le tiers payant généralisé, appliqué dans les pharmacies, et dont la généralisation avait été envisagée est séduisant mais déresponsabilisant (tout comme la prise en charge soi-disant intégrale des lunettes et des soins dentaires...)

Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La question reste plus que jamais posée : qu'est-ce qu'un service public ? Est-ce une prestation gratuite ? Ce ne serait qu'un leurre puisque chacun sait que tout ici bas se paie, directement ou indirectement. Est-ce un service fourni par l’État ? Dans ce cas, le risque est de lui conférer la situation détestable de monopole, et de lui donner une emprise excessive sur les citoyens, grignotant peu à peu leur liberté et leur responsabilité. il y a donc lieu de redéfinir le périmètre d'action de l’État. Que dire par exemple des prestations offertes par certaines entreprises privées comme GOOGLE (moteur de recherche web, navigateur, géolocalisation, messagerie, gestion de blogs, de photos, partage de documents, suite bureautique…) Toutes ces applications font partie du quotidien pour beaucoup de gens et sont pour les utilisateurs, totalement gratuites. N'est-ce pas, de facto, un vrai service public, qu'on cherche étrangement à surtaxer par tous les moyens, sans doute pour en diminuer l'efficacité... 

Illustration : Leviathan, gravure destinée à orner l'ouvrage du même nom de Thomas Hobbes.

21 mars 2019

Grand Débat : Démocratie et Citoyenneté

Au moment où est publié, sous l'égide de Jérôme Fourquet, le constat accablant de la décomposition de notre société, sous le titre évocateur de l'Archipel Français, il semble bien temps de se préoccuper de ses valeurs cardinales que sont la démocratie et la citoyenneté.
Le sous-titre de l'ouvrage donne la mesure du désastre, en qualifiant notre pays de "nation multiple et divisée".
Les citoyens se regroupent désormais en tribus de plus en plus indifférentes les unes aux autres quand elles ne se vouent pas une franche détestation réciproque. Il n'y a plus guère de dessein commun et la démocratie elle-même s'effrite au gré des combats et revendications communautaires.
Au nom d'une vaine égalité, la liberté est chaque jour un peu plus rognée, et l’État plus lâche et indéterminé que jamais, fait peser toujours plus sur le pays son emprise à la fois molle, contraignante et stérilisante...
Le questionnaire proposé par les Pouvoir Publics peut donc paraître assez éloigné de la réalité et les réponses ne peuvent être que bridées, telles celles qui sont relatées ci-dessous :

VIE INSTITUTIONNELLE ET DÉMOCRATIQUE

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je ne sais pas trop tant j'ai l'impression que l'idéal d'une démocratie libre et responsable ne cesse de s'éloigner. Je ne me sens proche d'aucun programme politique. Même l'échelon local est loin des préoccupations de terrain, miné qu'il est par les réglementations, la peur du risque, l'irresponsabilité et la bureaucratie

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui

Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Oui aux syndicats sous réserve qu'ils ne vivent pas des subsides de l’État ce qui est indécent, qu'ils soient indépendants des partis et des idéologies politiques et qu'ils prennent en compte l'intérêt des salariés avec plus de pragmatisme. Même remarque pour les associations et les lobbies de tout poil...

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Que les élus se montrent moins démagogues et qu'ils mettent vraiment en œuvre leurs programmes. Qu'ils fassent preuve de plus de conviction et de détermination dans leur politique et qu'ils veillent à apprendre aux citoyens à se passer peu à peu de l’État, comme le préconisait Tocqueville. Qu'ils soient plus économes des deniers publics et qu'ils réduisent la bureaucratie administrative et réglementaire.

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Je ne sais pas...

Pourquoi ?
Ce n'est pas tant le cumul qui paraît néfaste que les véritables rentes de situations dont semblent bénéficier à vie les politiciens, restant toujours très éloignés de la société civile. En somme il faudrait des mandats moins longs et sans trop de renouvellement.

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Il eut mieux valu ne pas ostraciser le Front National depuis des décennies, ce qui a fini par poser un vrai problème de représentation démocratique. J'ai eu honte que le candidat élu à la présidence de la république soit élu avec 82% des voix en 2002, alors qu'il n'avait fait que 19% au premier tour. La même remarque pourrait s'adresser à Emmanuel Macron, vainqueur sans surprise en 2017, même si le score final était moins "soviétique"... A ce jour le paysage politique est totalement dispersé et peu crédible à l'exception du Rassemblement national qui fait un bloc portant les idées d'un tiers des Français sans qu'il lui soit possible de gagner un scrutin national. Quoique peu enclin à partager ses idées, je trouve cet état de fait désolant et grave pour notre république.

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui

Si oui, lesquels ?
Les députés pourraient être moins nombreux (300 suffiraient amplement), les sénateurs également (100 tout au plus), à condition de rééquilibrer les poids respectifs des 2 chambres. Il faudrait également faire un grand ménage dans les collectivités territoriales pléthoriques, mais leur donner en contrepartie plus de pouvoir.

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?Elle est nécessaire au bon fonctionnement d'une démocratie, pour peu qu'on redonne du sens au jeu politique, ce qui découle de tout ce qui est dit plus haut.

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Non, ce n'est qu'un marqueur navrant de la désaffection des citoyens pour le jeu démocratique.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Faire plus confiance au terrain. En France tout descend de Paris, mais rien n'y remonte ou quasi. Le principe de subsidiarité est excellent, qui veut qu'on parte de l'échelon local et qu'on ne confie à celui au dessus que ce qui ne peut être traité. Dans cette perspective, les consultations et/ou les référendums locaux sont souhaitables, comme en Suisse.

Faut-il faciliter le déclenchement du Référendum d'Initiative Partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Non, si cela s'entend à l'échelon national
. C'est un leurre, irréalisable en pratique, qui n'aboutit qu'à déstabiliser le pouvoir ou à générer des frustrations dans la population.

Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l’État et les collectivités ?
Inverser le sens des communications, qui doivent pouvoir remonter du terrain et non descendre du haut de la pyramide comme des certitudes intangibles. Il faudrait que les Pouvoirs Publics soient plus à l'écoute de ce qui se passe dans les villes et dans les campagnes et qu'ils soient mus par des impératifs pragmatiques plus que par des principes idéologiques.

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Le Sénat doit accroitre son poids tout en réduisant ses effectifs et son train de vie à l'instar de ce qui se fait aux États-Unis. Il doit jouer le rôle de contrepoids à l'Assemblée. Le Conseil Économique et Social pourrait tout bonnement être supprimé (tout comme nombre d'autres instances...) Il n'y a pas un Français sur dix qui sait à quoi il sert... Ou plutôt, la plupart pensent qu'il s'agit d'une des nombreuses officines de l’État, qui servent à recaser les politiciens sur le carreau...

Faut-il les transformer ?
Oui

Si oui, comment ?
En réduisant les effectifs du Sénat (un ou deux sénateurs par département par exemple) et lui donner plus de pouvoir législatif. Supprimer le Conseil Économique est Social et Environnemental...


VIE CITOYENNE


Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays ?

Au point où nous sommes rendus, la situation est quasi désespérée... L'Islam est conquérant et les Pouvoirs Publics sont impuissants pour enrayer cette progression qui grignote peu à peu leur emprise. Les autres religions ne sont pas sources de tant de problèmes.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Par le respect des lois. Des lois moins nombreuses mais plus fermement appliquées ! Le recours à la jurisprudence chaque fois que possible. Une justice plus impartiale et plus indépendante de l’État et des idéologies politiques.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Faire comprendre aux citoyens que la liberté implique la responsabilité et que l’État ne peut pas tout...

Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Le plus urgent serait sans doute de sanctionner vraiment toutes les incivilités du quotidien.

Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Désengager l’État de notre quotidien dans lequel il s'immisce à tout moment.

Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Les dégradations du bien commun (déjections canines, tags, casse...) Bruit (vélomoteurs), manifestations violentes, consommation ostensible de boissons alcoolisées, tension latente (mendicité, chiens)

Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Être plus ferme dans l'application des lois et dans les sanctions pour leur violation...

Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Se montrer soi-même bon citoyen.

Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Aucune, personnellement, fort heureusement. Les vraies discriminations sont de nos jours auto-infligées par des communautés revendiquant haut et fort leur "différence" et rejetant à ce titre les autres...

Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Vaste programme...

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Le respect des objectifs pour lesquels ses aides sont faites, le comportement citoyen, l'irréprochabilité vis à vis des lois....


IMMIGRATION ET INTÉGRATION


Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Le sentiment qui domine est que l'immigration n'est pas maitrisée et que par voie de conséquence, elle se solde par un accueil assez déplorable de la part de notre pays, et un communautarisme arrogant et in fine, peu de volonté d'intégration de la part des migrants...

En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui à condition de définir clairement quelles sont les "obligations d'asile", trop souvent galvaudées.

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Difficile en quelques lignes de proposer des solutions concrètes s'opposant au laisser aller navrant auquel on assiste depuis tant de temps.

Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Être plus exigeant sur les engagements des migrants à s'intégrer et à respecter les lois françaises. En contrepartie, leur faciliter certaines démarches et leur montrer plus d'empathie


En définitive, à l'issue de ce questionnaire, l'avenir s'inscrit dans l'interrogation-titre de l'ouvrage de Jérôme Fourquet : "Où allons nous ?"

17 mars 2019

Grand Débat : Dépenses Publiques et Fiscalité

Le Grand Débat est à peine clos que la flambée de violences commises au nom des Gilets Jaunes reprend de plus belle. Dispersées depuis longtemps, les revendications initiales ont laissé la place à un déferlement insoutenable de haine, rappelant les pires moments de notre histoire. Cette fois, plus de doute, c’est bien l’extrême gauche la plus vindicative et la plus revancharde qui mène cette danse sinistre, avec ses slogans soi-disant anti-capitalistes, anti-riches, anti-tout. Insondable bêtise, haine abjecte, effrayant nihilisme.

De nouveau les Champs-Élysées ont été mis à sac sous l’œil impuissant des forces de l’ordre. Le Président de la République a dû écourter son weekend montagnard pour revenir en catastrophe à Paris. Sous l’empire d’une colère froide, il a accusé tous les manifestants de samedi, qualifiés pour la circonstance "d'émeutiers" d’être responsables des dégradations ignobles, soit directement soit par complicité passive.
Il a raison mais ses mots très forts masquent hélas une incapacité chronique à s’opposer à ces dévoiements populaires qui commencent sérieusement à miner le pays et donnent un triste spectacle au reste du monde qui le regarde interloqué.
Les Pouvoirs Publics, terrifiés à l’idée même d’un dérapage, d’une bavure, auront-ils enfin le courage de mettre fin à ces exactions hebdomadaires ? Sauront-ils résister à la démagogie conduisant la France dans une spirale infernale de laquelle elle aura de plus en plus de mal à s’extraire.
La thématique de la fiscalité et des dépenses publiques risque bien d’être noyée dans ce déluge d’insanités.
A ce jour on n’entend que des propositions de taxations supplémentaires : successions, plus-values immobilières sur les résidences principales, taxe carbone, ISF, nouvelles tranches de l’impôt sur le revenu… A longueur de journée on nous rebat les oreilles avec les inégalités, l’injustice sociale, la fraude fiscale, les riches de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres… C’est un comble dans le pays désormais le plus imposé au monde, le plus protecteur au plan social, le plus redistributeur de la manne fiscale, un pays où moins de 45 % des foyers paient l’impôt sur le revenu, où 70 % des impôts sont payés par les 10 % les plus riches. On nage en pleine absurdité et l’État en est réduit à vendre les aéroports pour boucler son budget désespérément déficitaire.

Dans ce contexte le questionnaire proposé dans le cadre du Grand Débat paraît lénifiant, illusoire et pour tout dire complètement à côté de la plaque, même si je me suis quand même efforcé d'y répondre : 

Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
Information claire sur le site web des impôts

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Avant tout la simplifier, en stabiliser les règles, lui donner une assiette très large, et un taux le plus faible possible.

Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Le seul impôt qu'il serait encore possible de baisser en France est la CSG car avec son assiette large, il touche tout le monde et pèse lourdement sur les revenus du travail et les retraites. Hélas, ce prélèvement obligatoire en forme de cotisation ne cesse d'augmenter. Tout espoir semble donc perdu...

Afin de financer les dépenses sociales, que faut-il faire selon vous...
Reculer l'âge de la retraite
Augmenter le temps de travail
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales Introduire un étage de capitalisation dans le système des retraites
…. C’est à dire tout sauf l’augmentation des impôts  (et surtout penser enfin à réduire les dépenses sociales).

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
Toutes, car elles sont en général mal ciblées et peu réactives face à l'évolution des besoins réels et des situations individuelles.

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La santé, en assouplissant le système et en abrogeant le monopole archaïque de la Sécurité Sociale. Les retraites en abordant enfin le sujet sans tabou idéologique (encouragement de l'épargne, de l'assurance vie, capitalisation)

Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun, la coupe est pleine en matière d'impôts ! Il faut faire preuve d'imagination et alléger le poids de l'Etat-Providence pour évoluer enfin vers une démocratie faite de citoyens libres et responsables, c'est à dire exactement l'inverse de ce à quoi nous ont mené tous les gouvernements jusqu'à ce jour.

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Sur le poids et le coût de l'Administration, notamment les agences et officines d'Etat devenues innombrables et dont le coût annuel a été estimé à 50 milliards d'euros par la Cour des Comptes. Il serait souhaitable par exemple de supprimer sans délai les Agences Régionales de la Santé dont l'efficacité est quasi nulle et qui sont génératrices d'inertie avec leurs plans quinquennaux d'un autre temps (SROS, PRS)

Illustration: La Corne d'Abondance, vase antique

09 mars 2019

Grand Débat : Transition Ecologique

Ce thème est un des plus rebattus et sans doute un des plus subjectifs qui soient puisqu'il est sous tendu habituellement par le réchauffement climatique (Global Warming), sujet de toutes les extrapolations tant les prévisions météorologiques à long terme relèvent d'une logique aléatoire.
Autrefois, les Gaulois avaient peur paraît-il que le ciel leur tombe sur la tête. Nous n'en sommes pas loin et les certitudes affichées de certains "écolos" semblent relever parfois de la névrose obsessionnelle si ce n'est du fanatisme, lorsqu'ils veulent imposer à tous leurs lubies.
Cela dit, la protection de l'environnement reste évidemment un sujet sérieux et relève de la responsabilité collective plus que de solutions étatiques dont l'imagination se cantonne le plus souvent aux solutions fiscales ou à la production d'une bureaucratie normative incohérente si ce n'est délirante (le diesel..).

Voici donc sur cette thématique, les réponses personnelles apportées aux questions de la plateforme du Grand Débat :

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air (les autres propositions étaient le dérèglement climatique, la sécheresse, l’érosion du littoral, la biodiversité).
Il eut été opportun d’ajouter la problématique des déchets avec la nécessité de minimiser leur production et d’optimiser leur recyclage.

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Réduction de l'utilisation de la voiture, notamment pour les trajets urbains. Évitement des voyages en avion. Tri des déchets, recyclage chaque fois que possible (broyage des déchets de jardin, compost), réparations d’objets et d’appareils défectueux. Lutte contre le gaspillage et la consommation inutile d'énergie (électricité, gaz). Amélioration régulière de l’isolation de la maison. Réglage du chauffage <= 20°c dans la journée et 17 la nuit...

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Amélioration des voies piétonnes et cyclables. Bonus fiscaux sur les travaux d'isolation ou d'optimisation du chauffage. Meilleure gestion du ramassage des déchets par les communes. Politique de repeuplement des commerces urbains.

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Celles qui n'impliquent pas d'augmentation de la fiscalité, mis au contraire une diminution et dont l'impact sur la qualité de vie est palpable. Que les Pouvoirs Publics montrent l'exemple en matière de gaspillage, de propreté et de protection des espaces publics contre les dégradations, et enfin de collecte plus efficace des déchets et ordures.

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Probablement mais peu envisageables sans investissement important.

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens urbains que je fais quasi exclusivement à pieds (sauf pour aller dans les grandes surfaces, faute de commerces en ville). J’ai en horreur les transports en communs, mal pensés, polluants (bus), et peu fiables en raison d’incessants mouvements sociaux et de pannes techniques (SNCF). Sans parler de l’avion...

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun s’ils étaient mieux pensés, plus efficaces, agréables et fiables.

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

La France n'est pas un modèle, elle n'a donc pas de leçon à donner...

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'écologie est l'affaire de tous. C'est un devoir citoyen. Il est trop facile d'incriminer toujours les autres. En la matière, l’État est malheureusement loin d'être irréprochable. Plus il y a d’État, moins il y a d'écologie. Les pays les plus étatisés sont aussi les plus pollués (socialisme…)
La réduction des transports aériens devrait s’imposer (15000 avions par jour dans le monde!). Extrêmement polluants et sources de nuisances multiples (bruit, dégradation des sites et des paysages…), ils sont souvent un luxe dont on pourrait se passer (tourisme de masse lui-même dévastateur, voyages d’affaires inutiles)

08 mars 2019

Du Grand Débat I

A l'heure où le Grand Débat fait rage, chacun peut donner son avis en toute liberté, en toute irresponsabilité.
Il y a évidemment bien peu de chances qu'il sorte quelque chose de contributif de ce charivari, ressemblant à un succédané de démocratie participative.
Qu'importe après tout, comme aux olympiades, l'essentiel est de participer !

Pour m'être aventuré dans une des réunions publiques consacrée à cette aventure, que n'aurait pas désavoué Don Quichotte, j'ai pu mesurer la confusion qui règne dans les esprits et surtout le poids de l'idéologie qui pèse sur notre pays. C'est bien simple on entend tout et son contraire mais les gens semblent plus que jamais attachés aux services publics à la française, qu'ils voient très s'accroitre et financés par les impôts payés par les autres. C'est simple comme bonjour en somme...

Pour ceux qui rechignent ou qui manifestent quelque appréhension à s'exprimer en public, la plateforme web du gouvernement, offre la possibilité de donner son opinion sur quatre thématiques choisies, sans doute parce qu'elles correspondent aux problématiques qu'on a le plus entendues depuis la crise des Gilets Jaunes.

- La première concerne la transition écologique et les mesures à proposer pour mieux protéger l'environnement.
- La seconde a trait à la fiscalité et aux dépenses publiques, les deux étant liées manifestement pour les Pouvoirs Publics
- La troisième est centrée sur la démocratie et la citoyenneté.
- La quatrième enfin, s'intéresse à l'organisation de l'Etat et des services publics.

Il y a deux manières d'aborder cette consultation populaire : Pour les gens pressés ou peu enclins à la rédaction, il ont la possibilité de répondre à des questionnaires rapides à choix multiples préétablis, ou  booléens (oui/non).
Pour ceux qui veulent aller plus loin, il est proposé de fournir des réponses plus détaillées, en texte libre.

Parallèlement à ce portail généraliste, plusieurs organismes plus ou moins indépendants ont ouvert des consultations plus ciblées notamment sur la santé et sur la réforme à venir (masanté2022).
Puisqu'il s'agit d'un devoir citoyen, je me propose de relater durant le mois de mars les propositions que j'ai eu la faiblesse et la naïveté d'adresser aux Pouvoirs Publics dans ce contexte. On ne s'étonnera pas qu'elles soient largement inspirées par l'amour de la liberté qui m'anime et qui fait la substance de ce blog. Fidèle au principe que j'ai adopté elles ont été envoyées en nom propre et non de manière anonyme comme plus de 9 sur 10 hélas. 
Elles s'inscrivent dans une politique très ouverte et font la part belle à la responsabilité individuelle de chacun, avec la ferme conviction qu'on peut encore améliorer les choses, pour peu qu'on abandonne les tabous idéologiques et les principes intangibles, au profit de l'esprit pratique ...
A suivre...