La liste des grignotages et rabotages annoncés n’est pas exhaustive, ni définitive :
13 août 2025
La France fort molle
La liste des grignotages et rabotages annoncés n’est pas exhaustive, ni définitive :
04 août 2025
La France folle
Notre Président d'on ne sait plus trop quoi (de la rienpublique peut-être) s'est levé un beau matin avec la volonté de reconnaître l'État de Palestine. Ça le travaillait depuis quelque temps. Quand on n'est plus reconnu chez soi, autant voir ailleurs.
En l'occurrence, dans la poudrière palestinienne, il n'y a pas le début d'une esquisse d'état. Résumons la situation : deux entités que rien ne réunit hormis une féroce inimitié réciproque. L'une, Gaza, n'en finit pas d’agoniser sous la férule d'une organisation terroriste sanguinaire. L'autre, Cisjordanie pour les uns, Judée Samarie pour les autres, s'asphyxie dans l'ombre inamovible d'un vieillard aussi inopérant que tyrannique. Reconnaître un tel état revient à pérenniser le désastre.
Là ne s'arrête pas hélas le grotesque. Faute de pouvoir aider à résoudre un interminable conflit, on fait assaut de bons sentiments et de cagoterie. On largue par avion des vivres sur la tête des malheureux, à l’heure où des cargaisons entières d’aide alimentaire pourrissent au soleil, faute de pouvoir être distribuées, ni par les pseudo organisations palestiniennes, ni par l'ONU.
Au même moment, les brutes de ce qui reste du Hamas prennent plaisir à exhiber les otages encore vivants mais décharnés, en un spectacle immonde.
Tout en condamnant “une inhumanité sans limite”, M. Macron, dans un bel élan de générosité, donne asile en France à des enragés se recommandant de Hitler et du Hamas réunis, exhortant à tuer des juifs ! Une honte absolue.
Pendant ce temps, les affaires continuent si l'on peut dire. Sous la houlette d'Ursula Von der Leyen les négociations de l'Europe avec Donald Trump sur les droits de douane ont conduit au modus vivendi de 15%. Les dirigeants français et leurs affidés, qui n'en sont plus à une hypocrisie près, font semblant de s'insurger. C'est l'hôpital qui se moque de la charité ! La France, pays le plus taxeur du monde devrait balayer devant chez elle. Rien qu'en TVA, c'est 20% qu'elle impose (entre autres) aux produits made in US. Mais il faudrait ajouter à cela les vrais droits de douane, les taxes sur les GAFAM, le racket fiscal sur les blockbusters américains et quantité d'autres mesures protectionnistes (ukases ubuesques sur les importations de viande bovine, de volailles, d'OGM...)
L'harmonisation fiscale à la Trump n'est en somme qu'une réponse du berger à la bergère. Encore devrions-nous nous estimer heureux de n'avoir "que" 15% grâce à la mal aimée Ursula (que nos satrapes s'étaient empressés de reconduire dans ses fonctions, il y a quelques mois )...
Du côté de l'écologie, l'inconséquence et l'irresponsabilité atteignent des sommets. La pétition contre la loi Duplomb est de ce point de vue un Himalaya. Plus de 2 millions de signataires pour tenter de maintenir un carcan réglementaire aussi absurde que suicidaire. Hormis quelques médecins oncologues courageux qui plaident pour un retour à la raison, rien ne semble en mesure d'arrêter la course folle des moutons à oeillières. Même l’Ordre des Médecins s’y met…
L'agriculture française sera-t-elle sacrifiée sur l'autel de l'ignorance doctrinaire ?
Pourquoi pas, car tout devient possible au royaume des fous.
Après les laboratoires pharmaceutiques, étranglés par un contrôle étatique ubuesque des prix, qui boudent la France, Ryanair ferme des lignes, ne pouvant plus maintenir leur rentabilité suite à l'augmentation incessante des taxes sur les billets d'avion.
Le marché automobile se casse la figure, empêtré dans des réglementations de plus en plus délirantes
Enfin, pour résultat des taxes punitives et des lois de plus en plus coercitives, le marché des résidences secondaires s’effondre de 20% sur le premier semestre 2025.
Cela dit, tout va très bien, madame la marquise. On déplore juste un tout petit rien, une inoffensive pitrerie, émanant du site web de l'Elysée : les larmes de crocodile versées par Emmanuel Macron, pris de nostalgie au souvenir des derniers jeux olympiques....
17 avril 2025
Un système à l'état de gasps
11 avril 2025
Lettre ouverte aux maires de France : réponse de M. Lisnard
23 décembre 2024
Un Triple Désastre
25 novembre 2024
Deuxième Lettre Ouverte aux Maires de France
21 novembre 2024
Le Pataquès du MERCOSUR
20 octobre 2024
Le pouvoir du N'importe Quoi 3
Personne ne semble s'émouvoir de ce nouveau choc de complication et de cette nouvelle avancée dans la déresponsabilisation citoyenne, ni l'ordre des Médecins, ni celui des Pharmaciens en l'occurrence.
19 octobre 2024
Le pouvoir du N'importe Quoi 2
18 octobre 2024
Le pouvoir du N'importe Quoi 1
29 mars 2024
We are the Champions !
Hélas après des décennies de gabegie, dont la faute incombe à tous les gouvernements confondus, il est très improbable que l'Etat puisse réduire son train de vie, s'il n'y est pas contraint par une catastrophe majeure, vers laquelle il court tout droit... L'Europe, le FMI et les agences de notation sont les derniers garde-fous pour empêcher cette issue fatale. Mais sera-ce suffisant ?
21 mars 2024
C'est le pompon !
17 février 2024
Vive CNEWS !
23 septembre 2023
Planification Ecologique
Non échaudée par son piteux revirement en matière d’énergie nucléaire, madame Borne a présenté son train de mesures supposées infléchir la courbe française des émissions de gaz à effet de serre.
Ce nouvel avatar du planisme étatique est assorti d'une palanquée d’objectifs chiffrés, comme aux plus mauvais jours de l’union soviétique, et d’un coût astronomique, aux frais du contribuable : 7 milliards d’euros qui s’ajoutent aux dépenses publiques rien que pour 2024 (qui correspondent en réalité à des engagements pluriannuels de 10 milliards €) !
A tout seigneur tout honneur, la voiture électrique devenue l'étendard des tripatouillages bureaucratiques commis au nom de l'écologie, devra s'imposer coûte que coûte. Plus un seul véhicule dit "thermique" ne devra sortir des chaînes de production à compter de 2035 et la part de marché de l'électrique devra atteindre 66% dès 2030. Autrement dit, plus aucun investissement n'est dès à présent envisageable par les constructeurs français qui seront sous peu contraints de procéder à des licenciements massifs car il est clair qu'il faudra moins de ressources humaines pour élaborer, construire et entretenir des bagnoles électriques, ce d'autant qu'elles seront fabriquées à moindre coût en Chine..
Le gouvernement entend endiguer le tsunami imminent des importations par d'illusoires lignes Maginot. Mais, comme à chaque fois qu'on recourt à des expédients protectionnistes, des augmentations substantielles de prix sont prévisibles pour les consommateurs, que l'Etat va tenter de contenir à coup de ruineuses et complexes primes, bonus et autres subventions. Paradoxe amusant, après avoir instauré un bouclier tarifaire destiné à maintenir la consommation des bons vieux produits pétroliers, la Première Ministre encourage désormais les distributeurs à les vendre à perte ! A l'incohérence politique, on ajoute le non sens économique. On croit rêver…
Dans le souci de favoriser les "mobilités alternatives", le réseau des pistes cyclables offrira 150.000 Km aux cyclistes contre 60.000 aujourd’hui : si la décroissance est en marche, celle du marché des vélos, souvent asiatiques, va atteindre des sommets !
La SNCF, RATP et consorts sont également mis à contribution. Alors qu’ils sont déjà totalement débordés et de moins en moins efficients, ils devront progresser dans des proportions vertigineuses : plus 20 milliards de km-voyageurs rien que pour les transports ferroviaires !
En matière d’agriculture, il s'agira de favoriser la filière bio. Bien qu’elle soit l'objet d'une désaffection croissante de la clientèle, vu la qualité discutable et le coût élevé des produits, elle est supposée croître, par la magie des injonctions étatiques, à hauteur de 20% de part de marché ! Peut-être y arrivera-t-on en réduisant la production globale vu l'interdiction drastique de l'usage des pesticides, et des engrais. A la place, les champs vont se couvrir d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques
Passons sur la volonté de baisser de 75% le nombre des chaudières à fioul et de 20% celles à gaz. Pour ce faire, la prodigalité sans limite des Pouvoirs Publics devrait faire exploser le nombre des bénéficiaires du dispositif Maprimerenov, dont resteront bien sûr exclus les propriétaires nantis de résidences secondaires…
En revanche, rien ne semble prévu pour limiter les transports aériens, ni pour améliorer la gestion de la terre, de l’urbanisme, du traitement des eaux de pluie, de l'entretien des forêts, et rien sur le ferroutage, promis par les écologistes et sans cesse reporté aux calendes..
M. Macron, incapable de régler les problèmes du quotidien, se fait fort de faire rentrer dans les clous de sa bureaucratie les aléas de la météo !
Sous l’effet de ces mesures, peut-être verra-t-on, conformément au Gosplan, décroître les émissions de CO2 de 403 à 270 millions de tonnes annuelles. Mais une chose est sûre dans ce monde incertain, la proportion du dioxyde de carbone dans l’air ambiant (aujourd’hui de moins de 0,04%) ne variera pas d’un iota. Pire, elle progressera grâce aux émanations en provenance d’autres pays !
N’en doutons pas cependant. Tout ce fatras de normes n’empêchera pas le gouvernement d’être régulièrement accusé “d’inaction climatique”. S’agissant des différents partis politiques qui ont eu la primeur de cet arsenal législatif, les critiques ne s'adressent qu'à l'insuffisance du dispositif. Comme l’a fait remarquer très subtilement M. Faure, représentant du vestigial PS, “une guerre contre le climat, ça suppose une économie de guerre, et on en est très, très loin…”
Alors que l'État s’abandonne à l’absurdité contagieuse, un scientifique révèle qu'il a dû biaiser la présentation d'un travail pour qu'il soit conforme à la doxa climatique et puisse ainsi être publié dans la prestigieuse revue Nature. Une autre revue, European Physical Journal Plus, décide carrément de dépublier un article sous la pression de lobbies réchauffistes, au motif que ses auteurs seraient des climato-sceptiques notoires.
Avec le Plan, voici le règne des comités de censure. Le doute scientifique n'est donc plus permis dans ce monde en proie à la folie des certitudes vaines. Le bon sens et la sagesse reculent un peu plus chaque jour. Après les errements de la revue médicale Lancet au temps du COVID, on en vient à perdre confiance en ce qui semblait incarner la raison et l'objectivité.
Si les mesures présentées dans ce plan relevaient d'un progrès évident, y aurait-il besoin de mettre en place une telle armada législative pour convaincre de leur bien-fondé ? Si le réchauffement climatique s'imposait comme une vérité intangible, et si les gens avaient encore un peu d’esprit critique, y aurait-il besoin de museler les contradicteurs ?
17 juin 2023
La Honte
Une fois encore l’émotion, les regrets, les minutes de silence, et les hommages aux victimes ont fait office de pis aller dérisoire à l’absence de solution.
A défaut de résoudre ce problème terrible, les responsabilités mêmes sont éludées.
On accuse évidemment en premier lieu les passeurs cupides qui organisent ces exodes épouvantables en s’enrichissant sur le dos des malheureux à qui ils promettent, moyennant finance, un avenir radieux.
On évoque parfois, mais à mots feutrés, les Organisations Non Gouvernementales qui sont les alliés de facto des brigands et contribuent à entretenir l’image illusoire de l’El Dorado occidental.
On est beaucoup plus évasif pour évoquer la responsabilité des pouvoirs publics et des gouvernements qui se renvoient la balle par-dessus le filet percé des belles paroles et des vœux pieux européens.
En réalité, les passeurs font leur métier de brigands sans foi ni loi. Ils ne sont que les intermédiaires opportunistes, profitant de la crise.
Les ONG font leur métier d'idiots utiles, pétris de belles intentions et d’une bonne dose de pharisaïsme. Ils n’ont pas non plus créé le problème mais tirent de lui leur raison d’exister. Tout au plus sont-ils complices de facto des passeurs.
Les vrais responsables sont les Gouvernements. Eux ne font pas leur métier et n’assument pas leurs responsabilités. Ils ont le pouvoir et les moyens de s’opposer à ce désastre humain, mais par couardise, indétermination et souvent angélisme, n’en font rien ou quasi. On voit notamment qu’à Mayotte, ils ne parviennent même pas à surveiller un bras de mer par lequel transitent les dizaines de milliers de migrants en provenance des Comores ! Obsédés par le désir de tout réguler et de s’immiscer dans nos vies, ils s’avèrent incapables d’enrayer le chaos migratoire, invoquant toutes sortes de raisons foireuses pour tenter d’excuser leur inaction. Pire que tout peut-être, ils financent sur le dos de leurs contribuables les ONG racolant les candidats à l’émigration qui financent les passeurs. La boucle est bouclée de ce cercle vicieux de la honte…