Qu’y a-t-il encore à sauver dans notre médiocre république ? On peut vraiment se le demander au vu des évènements qui ponctuent l’actualité…
Elle est asservie à un système politique à bout de souffle où le manque d’inspiration le dispute à la déliquescence morale.
Le débat d’idées s’est progressivement putréfié en un marécage écoeurant de lieux communs, au sein duquel flottent tels des rats morts, quelques vieux leitmotiv faisandés. Pas la moindre conviction n’anime les politicards qui ont la prétention de gouverner un pays laissé en réalité à la dérive. La plupart ne croient à rien puisqu'ils changent d'opinion comme de chemises et manifestent un attachement aux prébendes de leur fonction, bien davantage qu’aux objectifs qu’ils font mine de s’assigner en s’installant sous les dorures des palais publics.
La morale n’est pas davantage leur préoccupation. Où qu’on se tourne, on ne voit que des malversations, des trahisons, des calculs, des compromissions, et même pour certains, jusque dans la vie privée, immoralité et muflerie.
Ces gens pervertissent les institutions qu’ils ont prises en otage au nom des grands et creux principes dans lesquels ils se drapent : Education, justice, santé, police, armée, tout s’écroule en même temps que les piliers rongés d’un modèle social devenu aussi bureaucratique qu’inégalitaire.
Quant aux médias, c’est pire encore ! Ils pourraient être comparés à une nuée de volatiles charognards se ruant avec avidité sur toutes ces immondices à défaut d'avoir le courage de chercher une substance plus noble, et surtout par manque de courage, de clairvoyance et d'imagination. Plus c'est pestitentiel, plus ils jubilent ! Et ils n'ont pas leurs pareils pour faire mousser cette fange dans laquelle ils s'ébrouent.
Les récentes affaires donnent la mesure de cette besogne de nécrophages. Ils ne ménagent pas leur peine pour dénicher les faits divers les plus sordides dans les poubelles de leurs victimes.
Le pire est qu'ils font semblant de s'offusquer de leurs découvertes. Ainsi tels journalistes présentent comme hautement condamnable le fait qu'un conseiller de l'ancien Président de la République enregistrait toutes les conversations auxquelles il avait le privilège d'assister, mais ils ne trouvent rien de mieux que d'en étaler au grand jour le contenu, obtenu par des méthodes de gangster !
D'une manière générale, ces gens font leurs choux gras de documents volés ou piratés, dans lesquels ils voudraient qu'on voie matière à scandale, alors que bien souvent les révélations s'avèrent dérisoires, et bien vite oubliées après leur diffusion. Le tintamarre qu'ils organisent autour de ces faux scoops s'éteint très vite, les contraignant à une surenchère permanente.
A d'autres moments ils avouent une étrange pusillanimité, une pudeur de sainte-nitouche incompréhensible. Lorsqu'à l'instar du peu ragoûtant FO Giesbert, ils reconnaissent par exemple qu'ils savaient de longue date que le chef de l'état socialiste entretenait une liaison adultère avec une actrice, mais qu'ils l'avaient volontairement tue, jusqu’à la publication des photos croustillantes de Closer (tiens, un magazine un peu audacieux !). Les mêmes accusateurs publics avaient avoué une indulgence suspecte pour les frasques extra-conjugales et maintes autres affaires concernant François Mitterrand. Faut-il comprendre que ces faux scrupules soient l'expression d'un vrai opportunisme ? D'un esprit partisan ? Ou de lâcheté tout simplement…
Pendant ce temps, les juges se sont mis eux aussi, à patauger dans l’infâme marigot. Ils voudraient donner l'impression de partialité, qu'ils ne s'y prendraient pas autrement, en s'acharnant comme ils le font sur Nicolas Sarkozy depuis des mois. Cette nouvelle affaire d'écoutes téléphoniques victimise encore un peu plus l'ancien chef de l'état. Faut-il qu'il soit habile, ou bien qu'il y ait peu de chose en définitive à lui reprocher, pour qu'ils ne parviennent pas à le coincer en dépit de cet odieux et permanent espionnage !
Lui, grand seigneur feint superbement d’ignorer ces légions de gnomes justiciers. Peut-être espère-t-il les voir vider en vain leur sac de vilénies, avant de prendre enfin sa revanche...
Elle est asservie à un système politique à bout de souffle où le manque d’inspiration le dispute à la déliquescence morale.
Le débat d’idées s’est progressivement putréfié en un marécage écoeurant de lieux communs, au sein duquel flottent tels des rats morts, quelques vieux leitmotiv faisandés. Pas la moindre conviction n’anime les politicards qui ont la prétention de gouverner un pays laissé en réalité à la dérive. La plupart ne croient à rien puisqu'ils changent d'opinion comme de chemises et manifestent un attachement aux prébendes de leur fonction, bien davantage qu’aux objectifs qu’ils font mine de s’assigner en s’installant sous les dorures des palais publics.
La morale n’est pas davantage leur préoccupation. Où qu’on se tourne, on ne voit que des malversations, des trahisons, des calculs, des compromissions, et même pour certains, jusque dans la vie privée, immoralité et muflerie.
Ces gens pervertissent les institutions qu’ils ont prises en otage au nom des grands et creux principes dans lesquels ils se drapent : Education, justice, santé, police, armée, tout s’écroule en même temps que les piliers rongés d’un modèle social devenu aussi bureaucratique qu’inégalitaire.
Quant aux médias, c’est pire encore ! Ils pourraient être comparés à une nuée de volatiles charognards se ruant avec avidité sur toutes ces immondices à défaut d'avoir le courage de chercher une substance plus noble, et surtout par manque de courage, de clairvoyance et d'imagination. Plus c'est pestitentiel, plus ils jubilent ! Et ils n'ont pas leurs pareils pour faire mousser cette fange dans laquelle ils s'ébrouent.
Les récentes affaires donnent la mesure de cette besogne de nécrophages. Ils ne ménagent pas leur peine pour dénicher les faits divers les plus sordides dans les poubelles de leurs victimes.
Le pire est qu'ils font semblant de s'offusquer de leurs découvertes. Ainsi tels journalistes présentent comme hautement condamnable le fait qu'un conseiller de l'ancien Président de la République enregistrait toutes les conversations auxquelles il avait le privilège d'assister, mais ils ne trouvent rien de mieux que d'en étaler au grand jour le contenu, obtenu par des méthodes de gangster !
D'une manière générale, ces gens font leurs choux gras de documents volés ou piratés, dans lesquels ils voudraient qu'on voie matière à scandale, alors que bien souvent les révélations s'avèrent dérisoires, et bien vite oubliées après leur diffusion. Le tintamarre qu'ils organisent autour de ces faux scoops s'éteint très vite, les contraignant à une surenchère permanente.
A d'autres moments ils avouent une étrange pusillanimité, une pudeur de sainte-nitouche incompréhensible. Lorsqu'à l'instar du peu ragoûtant FO Giesbert, ils reconnaissent par exemple qu'ils savaient de longue date que le chef de l'état socialiste entretenait une liaison adultère avec une actrice, mais qu'ils l'avaient volontairement tue, jusqu’à la publication des photos croustillantes de Closer (tiens, un magazine un peu audacieux !). Les mêmes accusateurs publics avaient avoué une indulgence suspecte pour les frasques extra-conjugales et maintes autres affaires concernant François Mitterrand. Faut-il comprendre que ces faux scrupules soient l'expression d'un vrai opportunisme ? D'un esprit partisan ? Ou de lâcheté tout simplement…
Pendant ce temps, les juges se sont mis eux aussi, à patauger dans l’infâme marigot. Ils voudraient donner l'impression de partialité, qu'ils ne s'y prendraient pas autrement, en s'acharnant comme ils le font sur Nicolas Sarkozy depuis des mois. Cette nouvelle affaire d'écoutes téléphoniques victimise encore un peu plus l'ancien chef de l'état. Faut-il qu'il soit habile, ou bien qu'il y ait peu de chose en définitive à lui reprocher, pour qu'ils ne parviennent pas à le coincer en dépit de cet odieux et permanent espionnage !
Lui, grand seigneur feint superbement d’ignorer ces légions de gnomes justiciers. Peut-être espère-t-il les voir vider en vain leur sac de vilénies, avant de prendre enfin sa revanche...