Le 10 septembre, les agences de presse Interfax et Itar-Tass, se faisaient l'écho des propos quelque peu menaçants du chef des forces stratégiques russes : « Les sites qui accueilleront des éléments du bouclier antimissile américain en Pologne, République tchèque ou ailleurs pourront devenir la cible de missiles intercontinentaux russes ».
On se pince. Ne croirait-on pas ce genre de sombre logique, prise au robinet de la plus pure dialectique soviétique ?
N'est-ce pas précisément parce qu'ils craignent d'être la cible de missiles, que ces pays, douloureusement échaudés par le passé, et constatant ce qui se passe en Georgie, ressentent le besoin d'être protégés par un bouclier ?
Avec le même imparable raisonnement, il faudrait évidemment voir dans les trois navires américains dépêchés en Mer Noire, au secours des populations civiles bombardées par la Russie, des forces agressives, destinées à "réarmer la Georgie"... Et en revanche dans les bombardiers Tupolev-160 arrivés récemment au Vénézuela en renfort de la flotte de guerre croisant depuis quelques temps dans les Caraïbes, de paisibles engins effectuant des "missions d'entrainement de routine"...
Dommage que ce balourd de Chavez n'ait pu s'empêcher de vendre la mèche : "C'est un avertissement a-t-il lancé avec arrogance. Nous sommes des alliés stratégiques. c'est un message à l'empire américain" ! (Figaro 11/09/08).
S'agissant enfin du récent accord de paix signé par l'Europe et la Russie au sujet de la Georgie, des signes patents témoignent déjà du manquement à la parole donnée par Moscou.
Contrairement à l'engagement de revenir à l'état des forces d'avant le conflit, la Russie va maintenir au moins 3.800 soldats dans chacun des deux territoires, comme l'a annoncé le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov (on en comptait respectivement 1000 en Ossétie et 3000 en Abkhazie, avant les hostilités de cet été).
D'autre part, contrairement à ce que Nicolas Sarkozy affirmait, le ministre russe des affaires étrangères Serguei Lavrov a déclaré que les observateurs de l'Union Européenne ne seraient pas autorisés à entrer en Abkhazie et en Ossétie. Ils devront rester à l'extérieur de ces territoires pour exercer leur mission...
On se pince. Ne croirait-on pas ce genre de sombre logique, prise au robinet de la plus pure dialectique soviétique ?
N'est-ce pas précisément parce qu'ils craignent d'être la cible de missiles, que ces pays, douloureusement échaudés par le passé, et constatant ce qui se passe en Georgie, ressentent le besoin d'être protégés par un bouclier ?
Avec le même imparable raisonnement, il faudrait évidemment voir dans les trois navires américains dépêchés en Mer Noire, au secours des populations civiles bombardées par la Russie, des forces agressives, destinées à "réarmer la Georgie"... Et en revanche dans les bombardiers Tupolev-160 arrivés récemment au Vénézuela en renfort de la flotte de guerre croisant depuis quelques temps dans les Caraïbes, de paisibles engins effectuant des "missions d'entrainement de routine"...
Dommage que ce balourd de Chavez n'ait pu s'empêcher de vendre la mèche : "C'est un avertissement a-t-il lancé avec arrogance. Nous sommes des alliés stratégiques. c'est un message à l'empire américain" ! (Figaro 11/09/08).
S'agissant enfin du récent accord de paix signé par l'Europe et la Russie au sujet de la Georgie, des signes patents témoignent déjà du manquement à la parole donnée par Moscou.
Contrairement à l'engagement de revenir à l'état des forces d'avant le conflit, la Russie va maintenir au moins 3.800 soldats dans chacun des deux territoires, comme l'a annoncé le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov (on en comptait respectivement 1000 en Ossétie et 3000 en Abkhazie, avant les hostilités de cet été).
D'autre part, contrairement à ce que Nicolas Sarkozy affirmait, le ministre russe des affaires étrangères Serguei Lavrov a déclaré que les observateurs de l'Union Européenne ne seraient pas autorisés à entrer en Abkhazie et en Ossétie. Ils devront rester à l'extérieur de ces territoires pour exercer leur mission...
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