Il n’y a sans doute ni guerre propre, ni guerre sainte, mais il y a, c’est certain, de sales guerres. Celle qui se déroule en Ukraine depuis plusieurs mois figure assurément au rang de ces dernières.
Bien clairvoyant celui qui parvient à distinguer le vrai du faux dans ce conflit épouvantable où les fausses informations pullulent et qui voit s’affronter sur un terrain indécis une population déchirée entre deux nations, que le passé a unies, tantôt par la raison tantôt par la force. Le peuple français a connu dans son histoire récente, lors de ses confrontations avec son voisin germanique, le tragique enchaînement d'événements faisant se succéder guerres, annexions, occupation, collaboration, résistance et libération émaillée d’atroces règlements de comptes. Il devrait être à même d’imaginer l’horreur qui doit régner dans le Donbass. Au gré des luttes d’influence, les populations locales se retrouvent du bon ou du mauvais côté, traîtres ou patriotes, vainqueurs ou vaincus, libérés ou vassalisés…
Au surplus, ce champ de bataille est devenu le point focal où s’affrontent des intérêts supérieurs, opérant une sorte de clivage international monstrueux. D’un côté le monde dit occidental derrière le géant américain flanqué du nain européen, de l’autre un conglomérat de nations, rassemblées dans la haine et le mépris des premiers. Soucieux de ne surtout pas intervenir directement, ces acteurs se cantonnent assez hypocritement à des vœux pieux, à des sanctions et à des livraisons massives d’armes.
Loin d'éteindre l’incendie, ce soutien ne fait que l’attiser et entretient l’illusion que l’ogre russe puisse, à la fin des fins, être vaincu par l’Ukraine. D’où la tentation pour cette dernière de tout tenter pour accroître les aides extérieures voire même de provoquer l’incident qui obligerait les alliés à rentrer pour de bon dans le conflit. Avec en filigrane, la menace obsédante du recours possible aux armes chimiques, biologiques ou nucléaires…
On avait des doutes sur l’origine de certains bombardements dont Kiev avait rejeté la responsabilité sur Moscou. On avait eu vent de comportements, pour le moins discutables, de l’armée ukrainienne consistant à cacher des soldats et des munitions à proximité immédiate d’habitations ou même dans des hôpitaux ou des écoles. On sait maintenant qu’un missile ayant touché le territoire polonais était d’origine ukrainienne. On sait qu’à cette occasion le président Zelensky avait immédiatement accusé les Russes et donc sans doute menti puisqu’il maintint ses affirmations face aux constats prouvant le contraire de ce qu’il affirmait. Ces derniers jours il faisait de même pour expliquer les bombardements survenus dans les alentours de la centrale nucléaire de Zaporijia. Sans éprouver la moindre sympathie pour les dirigeants moscovites, on peut douter de cette version. Quel intérêt auraient les Russes à viser cet endroit stratégique dont ils sont maîtres à ce jour ?
Manifestement ce conflit qui s'éternise use les nerfs de beaucoup de monde et ces jeux troubles ressemblant à une fuite en avant destinée à impliquer toujours plus l'OTAN commencent à lasser outre-atlantique. Les prétendus succès ukrainiens obtenus sur le terrain paraissent assez vains, et le rouleau compresseur aux ordres de Poutine, que certains veulent croire en déroute, peut encore faire beaucoup de mal. Pendant ce temps, le peuple d’Ukraine souffre de privations croissantes, du froid et de la hantise terrible des bombardements.
Quand cela finira-t-il donc ? L'administration américaine pousse désormais les dirigeants ukrainiens à entamer des négociations et avoue à demi-mot qu'il faut se faire à l'idée d'une partition du pays. En coulisse, des pourparlers semblent avoir repris entre Russes et Américains. Un cessez-le-feu pourra-t-il enfin intervenir, dans l’attente de négociations et d’un avenir certes peu satisfaisant, mais moins sombre que les perspectives dans lesquelles risquent de s’enliser les belligérants et, à leur suite, le monde ?
Bien clairvoyant celui qui parvient à distinguer le vrai du faux dans ce conflit épouvantable où les fausses informations pullulent et qui voit s’affronter sur un terrain indécis une population déchirée entre deux nations, que le passé a unies, tantôt par la raison tantôt par la force. Le peuple français a connu dans son histoire récente, lors de ses confrontations avec son voisin germanique, le tragique enchaînement d'événements faisant se succéder guerres, annexions, occupation, collaboration, résistance et libération émaillée d’atroces règlements de comptes. Il devrait être à même d’imaginer l’horreur qui doit régner dans le Donbass. Au gré des luttes d’influence, les populations locales se retrouvent du bon ou du mauvais côté, traîtres ou patriotes, vainqueurs ou vaincus, libérés ou vassalisés…
Au surplus, ce champ de bataille est devenu le point focal où s’affrontent des intérêts supérieurs, opérant une sorte de clivage international monstrueux. D’un côté le monde dit occidental derrière le géant américain flanqué du nain européen, de l’autre un conglomérat de nations, rassemblées dans la haine et le mépris des premiers. Soucieux de ne surtout pas intervenir directement, ces acteurs se cantonnent assez hypocritement à des vœux pieux, à des sanctions et à des livraisons massives d’armes.
Loin d'éteindre l’incendie, ce soutien ne fait que l’attiser et entretient l’illusion que l’ogre russe puisse, à la fin des fins, être vaincu par l’Ukraine. D’où la tentation pour cette dernière de tout tenter pour accroître les aides extérieures voire même de provoquer l’incident qui obligerait les alliés à rentrer pour de bon dans le conflit. Avec en filigrane, la menace obsédante du recours possible aux armes chimiques, biologiques ou nucléaires…
On avait des doutes sur l’origine de certains bombardements dont Kiev avait rejeté la responsabilité sur Moscou. On avait eu vent de comportements, pour le moins discutables, de l’armée ukrainienne consistant à cacher des soldats et des munitions à proximité immédiate d’habitations ou même dans des hôpitaux ou des écoles. On sait maintenant qu’un missile ayant touché le territoire polonais était d’origine ukrainienne. On sait qu’à cette occasion le président Zelensky avait immédiatement accusé les Russes et donc sans doute menti puisqu’il maintint ses affirmations face aux constats prouvant le contraire de ce qu’il affirmait. Ces derniers jours il faisait de même pour expliquer les bombardements survenus dans les alentours de la centrale nucléaire de Zaporijia. Sans éprouver la moindre sympathie pour les dirigeants moscovites, on peut douter de cette version. Quel intérêt auraient les Russes à viser cet endroit stratégique dont ils sont maîtres à ce jour ?
Manifestement ce conflit qui s'éternise use les nerfs de beaucoup de monde et ces jeux troubles ressemblant à une fuite en avant destinée à impliquer toujours plus l'OTAN commencent à lasser outre-atlantique. Les prétendus succès ukrainiens obtenus sur le terrain paraissent assez vains, et le rouleau compresseur aux ordres de Poutine, que certains veulent croire en déroute, peut encore faire beaucoup de mal. Pendant ce temps, le peuple d’Ukraine souffre de privations croissantes, du froid et de la hantise terrible des bombardements.
Quand cela finira-t-il donc ? L'administration américaine pousse désormais les dirigeants ukrainiens à entamer des négociations et avoue à demi-mot qu'il faut se faire à l'idée d'une partition du pays. En coulisse, des pourparlers semblent avoir repris entre Russes et Américains. Un cessez-le-feu pourra-t-il enfin intervenir, dans l’attente de négociations et d’un avenir certes peu satisfaisant, mais moins sombre que les perspectives dans lesquelles risquent de s’enliser les belligérants et, à leur suite, le monde ?