C'est l'histoire d'un gars qui a presque tout pour réussir. Il hérite avec son frère, d'une entreprise de vente de pneus, montée par son père. Le dit frère est un gars plutôt bien, honnête et rigoureux gestionnaire. Lui, Samuel Byck, a une femme et deux beaux enfants, et en plus un copain sympathique et de bon conseil.
Hélas, tout cela ne suffit pas pour faire son bonheur.
Car dès le début on sent qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans sa tête. C'est un maniaque. Il est obsédé par l'honnêteté, il a une soif inextinguible de justice, de vérité.
Comme il ne parvient pas à s'intégrer dans l'entreprise familiale de pneus, il échoue sur un job de vendeur de meubles. Son patron n'est pas du genre très fin mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il décèle assez vite qu'avec Samuel il n'a pas trouvé le commercial qu'il espérait. Il a beau lui procurer les bonnes recettes pour réussir, rien n'y fait. Sam est rongé par une fièvre auto-destructrice, qui le conduit à rater tout ce qu'il entreprend, à accumuler bourde sur bourde.
A force d'en vouloir au monde entier, il finit même pas sortir des rails pour de bon. Quand bascule-t-il dans la folie ? Difficile à dire précisément, mais le caractère irrémédiable de la spirale dans laquelle il se laisse emporter est évident. Et naturellement tout cela ne finit pas bien du tout...
Sean Penn fait une composition impressionnante de paumé torturé.
Comme souvent dans ce genre de numéro d'acteur, c'est parfois un peu outré tant il en donne au rayon mimiques, grimaces, et autres rictus pathétiques.
Tout cela se déroule sur fond de scandale Watergate, et la figure de Nixon se justifiant à la télévision, apparaît de manière obsédante tout au long du film. Il paraît qu'il faut voir des allusions politiques, des références au Taxi Driver de Scorcese. Chacun jugera. Ce film de Niels Mueller vaut surtout pour l'analyse éprouvante, haletante, parfois irritante qu'il fait de la descente aux enfers d'un homme comme tout le monde mais qui s'acharne en toutes circonstances, à ramer à contre sens...
INDEX-CINEMA
Hélas, tout cela ne suffit pas pour faire son bonheur.
Car dès le début on sent qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans sa tête. C'est un maniaque. Il est obsédé par l'honnêteté, il a une soif inextinguible de justice, de vérité.
Comme il ne parvient pas à s'intégrer dans l'entreprise familiale de pneus, il échoue sur un job de vendeur de meubles. Son patron n'est pas du genre très fin mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il décèle assez vite qu'avec Samuel il n'a pas trouvé le commercial qu'il espérait. Il a beau lui procurer les bonnes recettes pour réussir, rien n'y fait. Sam est rongé par une fièvre auto-destructrice, qui le conduit à rater tout ce qu'il entreprend, à accumuler bourde sur bourde.
A force d'en vouloir au monde entier, il finit même pas sortir des rails pour de bon. Quand bascule-t-il dans la folie ? Difficile à dire précisément, mais le caractère irrémédiable de la spirale dans laquelle il se laisse emporter est évident. Et naturellement tout cela ne finit pas bien du tout...
Sean Penn fait une composition impressionnante de paumé torturé.
Comme souvent dans ce genre de numéro d'acteur, c'est parfois un peu outré tant il en donne au rayon mimiques, grimaces, et autres rictus pathétiques.
Tout cela se déroule sur fond de scandale Watergate, et la figure de Nixon se justifiant à la télévision, apparaît de manière obsédante tout au long du film. Il paraît qu'il faut voir des allusions politiques, des références au Taxi Driver de Scorcese. Chacun jugera. Ce film de Niels Mueller vaut surtout pour l'analyse éprouvante, haletante, parfois irritante qu'il fait de la descente aux enfers d'un homme comme tout le monde mais qui s'acharne en toutes circonstances, à ramer à contre sens...
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