Interrogé lundi dernier par des journalistes du New York Times, Jacques Chirac a manifesté une inquiétante propension aux errements intellectuels.
L'entretien qui devait porter sur les changements climatiques et le développement durable a dérapé lorsque le président a souligné la nécessité pour les programmes basés sur l'énergie nucléaire, d'être transparents et maitrisés.
Evoquant spontanément les vélléités iraniennes en la matière, il a considéré tout d'abord comme très dangereux le fait que l'Iran refuse de cesser la production d'uranium enrichi. Mais l'instant d'après il déclara qu'il n'y aurait pas grand chose à craindre s'il se dotait d'une, voire de deux bombes atomiques : "Où pourraient tomber de telles bombes ?" a-t-il demandé. "Sur Israël ? Elles n'auraient pas parcouru deux cent mètres que Téhéran serait rasée !" (sous-entendait-il une prompte et drastique intervention de la France, où suggèrait-il une piètre qualité des explosifs perses comme MAM au sujet de la Corée...)
Les bombes n'étant donc pas en soi dangereuses, il affirma que le véritable risque était l'émulation que leur possession pouvait entrainer notamment auprès de pays comme l'Egypte et l'Arabie Saoudite.
Propos plutôt étonnants d'autant qu'aucune de ces deux nations n'a émis le moindre désir d'engager à ce jour un programme nucléaire alors qu'il venait de confirmer implicitement que le programme soi-disant civil iranien cachait à l'évidence un objectif militaire.
Quelle mouche a donc piqué le président français ? Il a certainement eu conscience d'avoir gaffé puisque dès le lendemain, il jugea nécessaire de se rétracter. Les journalistes furent en effet rappelés afin qu'ils enregistrent des déclarations plus politiquement correctes.
Ces derniers relatent que Jacques Chirac donnait l'impression d'être mal à l'aise lors du premier entretien. Il tremblait, se faisait fréquemment souffler par son entourage des réponses, et en lisait d'autres sur un papier, dactylographiées en gros caractères surlignés en jaune ou en rose...
Les journalistes américains évoquent l'antécédent d'accident vasculaire cérébral dont fut victime l'hôte de l'Elysée il y a quelque temps, et rapportent que plusieurs personnalités font état de propos beaucoup moins précis depuis cette date...
On comprend mieux dès lors, qu'il puisse confondre libéralisme et communisme dans la même abjection !
Pourvu qu'il n'appuie pas sur le bouton en croyant éteindre le réchauffement climatique !
L'entretien qui devait porter sur les changements climatiques et le développement durable a dérapé lorsque le président a souligné la nécessité pour les programmes basés sur l'énergie nucléaire, d'être transparents et maitrisés.
Evoquant spontanément les vélléités iraniennes en la matière, il a considéré tout d'abord comme très dangereux le fait que l'Iran refuse de cesser la production d'uranium enrichi. Mais l'instant d'après il déclara qu'il n'y aurait pas grand chose à craindre s'il se dotait d'une, voire de deux bombes atomiques : "Où pourraient tomber de telles bombes ?" a-t-il demandé. "Sur Israël ? Elles n'auraient pas parcouru deux cent mètres que Téhéran serait rasée !" (sous-entendait-il une prompte et drastique intervention de la France, où suggèrait-il une piètre qualité des explosifs perses comme MAM au sujet de la Corée...)
Les bombes n'étant donc pas en soi dangereuses, il affirma que le véritable risque était l'émulation que leur possession pouvait entrainer notamment auprès de pays comme l'Egypte et l'Arabie Saoudite.
Propos plutôt étonnants d'autant qu'aucune de ces deux nations n'a émis le moindre désir d'engager à ce jour un programme nucléaire alors qu'il venait de confirmer implicitement que le programme soi-disant civil iranien cachait à l'évidence un objectif militaire.
Quelle mouche a donc piqué le président français ? Il a certainement eu conscience d'avoir gaffé puisque dès le lendemain, il jugea nécessaire de se rétracter. Les journalistes furent en effet rappelés afin qu'ils enregistrent des déclarations plus politiquement correctes.
Ces derniers relatent que Jacques Chirac donnait l'impression d'être mal à l'aise lors du premier entretien. Il tremblait, se faisait fréquemment souffler par son entourage des réponses, et en lisait d'autres sur un papier, dactylographiées en gros caractères surlignés en jaune ou en rose...
Les journalistes américains évoquent l'antécédent d'accident vasculaire cérébral dont fut victime l'hôte de l'Elysée il y a quelque temps, et rapportent que plusieurs personnalités font état de propos beaucoup moins précis depuis cette date...
On comprend mieux dès lors, qu'il puisse confondre libéralisme et communisme dans la même abjection !
Pourvu qu'il n'appuie pas sur le bouton en croyant éteindre le réchauffement climatique !
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